Marivaux, sa vie et ses oeuvresHachette et cie, 1894 - 520 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 89
Page xii
... sentiment de la beauté litté- raire doit avant tout inspirer un travail de littéra- ture , qu'au souci de l'exactitude doit toujours s'unir celui de la composition , qu'entre la rhétorique vide et l'érudition stérile , il y a place pour ...
... sentiment de la beauté litté- raire doit avant tout inspirer un travail de littéra- ture , qu'au souci de l'exactitude doit toujours s'unir celui de la composition , qu'entre la rhétorique vide et l'érudition stérile , il y a place pour ...
Page 3
... sentiment , et qu'il a attaché tant d'im- portance à expliquer les causes , que le résultat demeure sans effet » . Geoffroy , le critique du Journal des Débats , est particulièrement sévère et dédaigneux : « < Chez lui , dit - il , l ...
... sentiment , et qu'il a attaché tant d'im- portance à expliquer les causes , que le résultat demeure sans effet » . Geoffroy , le critique du Journal des Débats , est particulièrement sévère et dédaigneux : « < Chez lui , dit - il , l ...
Page 4
... sentiment de l'art » , mais que le genre adopté par lui est superficiel et insignifiant » et « sa manière de considérer la comédie étroite et bornée » . 2 3 De nos jours , Marivaux n'a pas été mieux traité par la majorité des critiques ...
... sentiment de l'art » , mais que le genre adopté par lui est superficiel et insignifiant » et « sa manière de considérer la comédie étroite et bornée » . 2 3 De nos jours , Marivaux n'a pas été mieux traité par la majorité des critiques ...
Page 12
... sentiment et les finesses de dialectique amoureuse . Ils verraient , dans les qualités et les défauts que l'on prête d'habitude aux Normands , quelques - uns des traits dont il a peint ses valets paysans , rusés sous une apparence ...
... sentiment et les finesses de dialectique amoureuse . Ils verraient , dans les qualités et les défauts que l'on prête d'habitude aux Normands , quelques - uns des traits dont il a peint ses valets paysans , rusés sous une apparence ...
Page 18
... sentiment à la raison . D'une politesse délicate et séduisante , prisant la grâce légère et la clarté plus que la force et la profon- deur , ennemie de l'enthousiasme , qui rompt l'équi- libre de l'âme , et préférant une élégante ...
... sentiment à la raison . D'une politesse délicate et séduisante , prisant la grâce légère et la clarté plus que la force et la profon- deur , ennemie de l'enthousiasme , qui rompt l'équi- libre de l'âme , et préférant une élégante ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
acte aimable aime amour Arlequin assez auteur Bruyère Cabinet du Philosophe caractère Causeries du Lundi chap charme chose ci-après Climal cœur comédie Comédie-Française contemporains coquette coquetterie critique D'Alembert Desboulmiers dévots dire donner Double Inconstance dramatique esprit Fausse Suivante Fausses Confidences femme feuille finesse Fontenelle française Frontin genre gens Gil Blas goût homme Ibid Jacob jamais Jeu de l'Amour jeune fille l'abbé l'Académie l'auteur l'esprit laisse Lélio Lesbros lettre Lisette littéraire littérature lui-même Mari Marianne marivaudage Marivaux marquise ment Mercure Mère confidente Mlle Mme Argante Mme de Tencin mœurs Molière monde morale Motte œuvres parle passion Paysan parvenu pensée personnages pièces de Marivaux plaisir première Prince travesti raison réflexions représentations ridicule rien Sainte-Beuve satire scène sentiment serait Serments indiscrets seulement sincère souvent Spectateur style sujet Surprise de l'Amour surtout Sylvia talent Tartufe teur théâtre de Marivaux Théâtre-Français Théâtre-Italien tion trouve valet vaux vérité Voltaire vrai XVIIIe siècle
Popular passages
Page 27 - Tout est dit : et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il ya des hommes, et qui pensent.
Page 472 - De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement...
Page 305 - Peut-être devrais-je passer tout ce que je vous dis là ; mais je vais comme je puis Je n'ai garde de songer que je vous fais un livre : cela me jetterait dans un travail d'esprit dont je ne sortirais pas; je m'imagine que je vous parle, et tout passe dans la conversation : continuons-la donc.
Page 186 - Femmes, vous nous ravissez notre raison, notre liberté, notre repos; vous nous ravissez à nous-mêmes, et vous nous laissez vivre! Ne voilà-t-il pas des hommes en bel état après? Des pauvres fous, des hommes troublés, ivres de douleur ou de joie, toujours en convulsion, des esclaves! Et à qui appartiennent ces esclaves? à des femmes. Et qu'est-ce que c'est qu'une femme?
Page 238 - Vous ne faisiez que des sots, que des imbéciles ; moi je ne fais que des gens de courage. Je ne les endors pas, je les éveille : ils sont si vifs qu'ils n'ont pas le loisir d'être tendres; leurs regards sont des désirs : au lieu de soupirer, ils attaquent; ils ne demandent point d'amour, ils le supposent. Ils ne disent point : « Faites-moi grâce », ils la prennent. Ils ont du respect, mais ils le perdent; et voilà ce qu'il faut.
Page 2 - Il a eu parmi nous la destinée d'une jolie femme, et qui n'est que cela : c'est-à-dire un printemps fort brillant, un automne et un hiver des plus durs et des plus tristes.
Page 493 - Vous vous trompez, prodige de nos jours; un amour de votre façon ne reste pas longtemps au berceau; votre premier coup d'œil a fait naître le mien, le second lui a donné des forces, et le troisième l'a rendu grand garçon. Tâchons de l'établir au plus vite; ayez soin de lui, puisque vous êtes sa mère.
Page 171 - J'ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l'amour, lorsqu'il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d'une de ces niches...
Page 423 - Nous n'échappons à votre oubli, à vos mépris, que par ce moyen ; nous ne sortons du néant, nous ne saurions vous tenir en respect, faire figure, être quelque chose, qu'en nous faisant l'affront de mettre une industrie humiliante, et quelquefois des vices, à la place des qualités, des vertus que nous avons, dont vous ne faites rien, et que vous tenez captives.
Page 327 - ... de ce qui arrivera. Ce sont des émotions d'âme que ce peuple demande; les plus fortes sont les meilleures; il cherche à vous plaindre si on vous outrage, à s'attendrir pour vous si on vous blesse, à frémir pour votre vie si on la menace : voilà ses délices; et si votre ennemi n'avait pas assez de place pour vous battre, il lui en ferait lui-même sans être plus malintentionné, et lui dirait volontiers : Tenez, faites à votre aise, et ne nous retranchez rien du plaisir que nous avons...