Histoire ecclésiastique des Francs, Volume 2

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Popular passages

Page 152 - ... s'il se scandalise de ce que je reçois les envoyés de mon neveu Clotaire, suis-je donc dénué de sens en cherchant à me ménager entre eux , de manière à ce qu'il ne s'engendre pas de discorde? Je sais qu'il vaut mieux y couper court que les laisser traîner en longueur. Je donnerai àClotaire, si je le reconnais pour mon neveu, deux ou trois cités dans quelque partie de mon royaume, afin qu'il ne paraisse pas déshérité, et pour ne point préparer d'embarras à ceux qui m'auront succédé....
Page 97 - II ne serait pas facile, ô excellent roi, d'exprimer toutes les vertus de ton âme magnanime, de dire ce qu'il ya en toi de crainte de Dieu, d'amour pour l'Église, de respect pour les prêtres, de compassion pour les pauvres, de libéralité envers les malheureux. Tout ce que ta Gloire a exposé doit être regardé comme juste et véritable.
Page 137 - Et lorsque leur croyance leur fait opérer de nombreux miracles, pourquoi ne pouvezvous rien faire de semblable? Réunissez-vous donc, je vous prie, et discutez avec eux les croyances des deux partis, afin que nous puissions connaître de quel côté est la vérité : alors, ou ils se rendront à vos raisons et croiront ce que vous dites, ou bien vous reconnaîtrez qu'ils sont dans le vrai, et vous croirez ce qu'ils annoncent. » Les conférences eurent lieu. Les évêques des deux religions s'étant...
Page 218 - Père, nous marchions aussi dans une nouvelle vie*; et ailleurs: Nous ressusciterons tous, mais nous ne serons pas tous changés; la trompette sonnera et les morts ressusciteront en un état incorruptible, et alors nous serons changés3- et ailleurs: Entre les étoiles, l'une est plus éclatante que l'autre; il en arrivera de même dans la résurrection des morts,' le corps, comme une semence^ * Psaume CXLV, v.
Page 88 - ... d'Éause(i), mourut cette année, et fut remplacé par un laïc nommé Didier, quoique le roi eût promis sous serment qu'il n'investirait jamais un laïc du pouvoir pontifical. Mais que ne peut sur le cœur des hommes la soif de l'or ! Bertram , de retour du synode, fut pris par la fièvre; il fit venir le diacre Waldon , qui avait aussi reçu au baptême le nom de Bertram, lui transmit l'autorité du sacerdoce et le chargea de l'exécution de son testament et de ses actes de bienfaisance. Waldon...
Page 235 - ... roi ordonna aux évêques de venir le juger, et de se rendre à cet effet, au commencement du huitième mois, dans la ville de Verdun. Mais réprimandé par les autres évêques pour l'avoir fait enlever et priver de sa liberté sans l'entendre, le roi lui permit de retourner à sa ville, adressant, comme nous l'avons dit, des lettres à tous les évêques de son royaume, pour qu'ils vinssent, au milieu du neuvième mois, dans la susdite ville de Verdun, lui faire son procès. Il y avait alors...
Page 19 - Gontran-Boson, Sigivald , et plusieurs autres , vers le roi Gontran ; et quand ils furent en sa présence , l'évêque lui dit : « Nous « rendons grâce au Dieu tout puissant, très pieux, roi, « de ce qu'après bien des fatigues il t'a rendu tes pays et « ta royauté. » Le roi lui répondit : « A celui-là qui est « le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, qui a dai« gné , dans sa miséricorde , opérer toutes ces choses , « nous devons en effet de justes actions de grâce ; mais...
Page 105 - Là s'arrêta l'incendie qui avait éclaté d'un côté du pont. De l'autre côté, il consuma tout avec tant de violence, qu'il ne fut arrêté que par le fleuve : cependant les églises avec les maisons qui en dépendaient furent épargnées. On disait qu'aucieunement la ville avait été consacrée afin qu'elle fût préservée d'incendies, et qu'on n'y vit ni serpens ni loirs.
Page 237 - Quand vient le troisième jour, les juges s'assemblent dans l'église , et demandent à l'évêque s'il a quelque excuse à présenter ; mais il répond avec confusion : « Ne tardez « pas davantage à prononcer la sentence d'un coupable : « je reconnais que je mérite la mort en punition du crime « de lèse-majesté, parce que j'ai toujours agi contre les « intérêts du roi et de sa mère. C'est moi, je le confesse, « qui , par mes conseils, fus cause des guerres qui ont eu « lieu et qui...
Page 72 - D'après cela, autant que je puis croire, ce n'est pas ce qu'on m'a promis, mais c'est à ce que je crois, le fils de quelqu'un de nos leudes, car s'il était de notre race, on me l'aurait apporté. Vous saurez donc que je ne veux pas le recevoir, jusqu'à ce qu'on m'ait donné sur lui des renseignements certains.