Philosophie du bonheur |
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... travail valent mieux que le sommeil et la torpeur , que la grandeur d'âme est préférable à la lâche servilité , que l'amour et la gloire ont plus de prix que l'or et l'argent ? Ceux - là mêmes qui ignorent les biens les plus délicats ...
... travail valent mieux que le sommeil et la torpeur , que la grandeur d'âme est préférable à la lâche servilité , que l'amour et la gloire ont plus de prix que l'or et l'argent ? Ceux - là mêmes qui ignorent les biens les plus délicats ...
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... travail humain ; que le bien- être lui - même est favorable aux bonnes mœurs , ré- pand l'instruction et le loisir , le goût de la société et des belles choses ; enfin qu'il n'y a pas de peuples plus corrompus que les peuples misérables ...
... travail humain ; que le bien- être lui - même est favorable aux bonnes mœurs , ré- pand l'instruction et le loisir , le goût de la société et des belles choses ; enfin qu'il n'y a pas de peuples plus corrompus que les peuples misérables ...
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... travail à d'au- tres objets que la fortune ? La modération dans les désirs n'est - elle chez eux qu'une vertu ascétique , convenable seulement aux âges d'ignorance , et qui doit disparaître dans une civilisation plus éclairée ? J ...
... travail à d'au- tres objets que la fortune ? La modération dans les désirs n'est - elle chez eux qu'une vertu ascétique , convenable seulement aux âges d'ignorance , et qui doit disparaître dans une civilisation plus éclairée ? J ...
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... travail , de la force d'âme , des grands sacrifices . Elle s'attache à l'homme comme à une proie , et , lui présentant toujours devant les yeux l'image menaçante d'une pauvreté possible , elle le rend esclave d'une avarice et d'une ...
... travail , de la force d'âme , des grands sacrifices . Elle s'attache à l'homme comme à une proie , et , lui présentant toujours devant les yeux l'image menaçante d'une pauvreté possible , elle le rend esclave d'une avarice et d'une ...
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... travail secret par les apparences convena- bles et par le sourire que le monde exige de tous ceux qu'il admet . Ajoutez que cette sérénité jouée est une nécessité de sagesse car le succès ne va qu'aux heu- reux ; et celui qui laisse ...
... travail secret par les apparences convena- bles et par le sourire que le monde exige de tous ceux qu'il admet . Ajoutez que cette sérénité jouée est une nécessité de sagesse car le succès ne va qu'aux heu- reux ; et celui qui laisse ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 415 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres , ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance, attendent leur tour; c'est l'image de la condition des hommes.
Page 94 - Sans parents, sans amis, pour ainsi dire seul sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon cœur comme des ruisseaux d'une lave ardente; quelquefois je poussais des cris involontaires, et la nuit était également troublée de mes songes et de mes veilles. Il...
Page 135 - Si on me presse de dire pourquoy je l'aymois ', je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Parce que c'estoit luy, parce que c'estoit moy.
Page 276 - Sa sagesse même n'a pu le garantir de commettre des fautes irréparables ; il a souffert le mal qu'il ne méritait pas et celui que son imprudence lui a attiré.
Page 275 - Né pour les plus grands déplaisirs, il a eu de la hauteur et de l'ambition dans la pauvreté. Il s'est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu'il aimait. L'injure a flétri sa vertu ; et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance.
Page 94 - Il me manquait quelque chose pour remplir l'abîme de mon existence: je descendais dans la vallée, je m'élevais sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l'idéal objet d'une flamme future; je l'embrassais dans les vents; je croyais l'entendre dans les gémissements du fleuve; tout était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l'univers.
Page 431 - On cherche le repos en combattant quelques obstacles ; et, si on les a surmontés, le repos devient insupportable. Car, ou l'on pense aux misères qu'on a, ou à celles qui nous menacent. Et quand on se verrait même assez à l'abri de toutes parts, l'ennui, de son autorité privée, ne laisserait pas de sortir au fond du cœur, où il a des racines naturelles, et de remplir l'esprit de son venin...
Page 134 - Ce que les hommes ont nommé amitié n'est qu'une société, qu'un ménagement réciproque d'intérêts, et qu'un échange de bons offices ; ce n'est enfin qu'un commerce où l'amour-propre se propose toujours quelque chose à gagner.
Page 145 - Malgré la vue de toutes nos misères, qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève.
Page 137 - La reconnaissance de la plupart des hommes n'est qu'une secrète envie de recevoir de plus grands bienfaits.