Philosophie du bonheur |
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Page vii
... même dans un salon ou dans une forêt . Il n'en est pas de même dans la vie humaine telle qu'elle est ; et les conditions mondaines sont des circonstances capitales qui font varier en nous les phénomènes de AVANT - PROPOS . VH.
... même dans un salon ou dans une forêt . Il n'en est pas de même dans la vie humaine telle qu'elle est ; et les conditions mondaines sont des circonstances capitales qui font varier en nous les phénomènes de AVANT - PROPOS . VH.
Page 8
... n'en est pas la tige et la racine . Confondre le plaisir avec le bonheur , c'est prendre l'effet pour la cause . L'homme n'est pas heureux parce qu'il jouit ; mais il jouit parce qu'il est heureux . Il est facile de voir par là combien ...
... n'en est pas la tige et la racine . Confondre le plaisir avec le bonheur , c'est prendre l'effet pour la cause . L'homme n'est pas heureux parce qu'il jouit ; mais il jouit parce qu'il est heureux . Il est facile de voir par là combien ...
Page 25
... n'en sont pas moins des biens ; autrement , rien de ce qui appartient à la créature ne mériterait ce nom . Par la même raison , nous compterons au nombre des biens permis et désirables les plaisirs des sens . Ces plaisirs sont liés ...
... n'en sont pas moins des biens ; autrement , rien de ce qui appartient à la créature ne mériterait ce nom . Par la même raison , nous compterons au nombre des biens permis et désirables les plaisirs des sens . Ces plaisirs sont liés ...
Page 27
... n'en ont jamais joui ; et cependant nous les plaignons , et avec raison , de manquer de ces deux richesses : car , ce n'est pas , nous l'avons dit , la sensation , mais la possession même des biens qui est le principe et la mesure du ...
... n'en ont jamais joui ; et cependant nous les plaignons , et avec raison , de manquer de ces deux richesses : car , ce n'est pas , nous l'avons dit , la sensation , mais la possession même des biens qui est le principe et la mesure du ...
Page 54
... n'en reste que ce qu'il nous convient d'en garder , c'est - à - dire les affections . Il peut y avoir par occasion quelques chaînes qui nous sui- vent d'un lieu à l'autre , mais en général on peut dire que la vie du passé nous apparaît ...
... n'en reste que ce qu'il nous convient d'en garder , c'est - à - dire les affections . Il peut y avoir par occasion quelques chaînes qui nous sui- vent d'un lieu à l'autre , mais en général on peut dire que la vie du passé nous apparaît ...
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Common terms and phrases
abstraite Açoka affections aimable aimer âme assez beau beauté besoin bonheur humain carac caractère cesse charme choses ciété cité de Dieu Clazomène cœur condition contemplation d'autrui d'être désirs Dieu dire donne douleur doute doux elle-même enfin épreuves esprits extérieures facultés faiblesse fausse force fortune galités Goethe goût grandeur heureux hommes idées intérêts jeunesse joie jouir juger l'âme l'amour l'autre l'esprit l'homme l'homme idéal l'humanité l'imagination liberté lois lorsqu'il lui-même madame de Staël maux ment mérite mesure misères monde morale mouvement nécessaire noble non-seulement nous-mêmes objet pable pandu Pascal passé passions pauvreté pensée peuvent philosophie plaisir plaisirs poëte principes propre puissance qu'un quelquefois raison rence reste reux rêve richesse rien Rochefoucauld s'il sages sagesse saint Augustin science secret du bonheur semble sens sentiment serait seul sions société sorte souf souffrances souffre souvent stoïcisme tion triste trom trompe Vauvenargues vérité vertu vivre volonté Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 415 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres , ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance, attendent leur tour; c'est l'image de la condition des hommes.
Page 94 - Sans parents, sans amis, pour ainsi dire seul sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon cœur comme des ruisseaux d'une lave ardente; quelquefois je poussais des cris involontaires, et la nuit était également troublée de mes songes et de mes veilles. Il...
Page 135 - Si on me presse de dire pourquoy je l'aymois ', je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Parce que c'estoit luy, parce que c'estoit moy.
Page 276 - Sa sagesse même n'a pu le garantir de commettre des fautes irréparables ; il a souffert le mal qu'il ne méritait pas et celui que son imprudence lui a attiré.
Page 275 - Né pour les plus grands déplaisirs, il a eu de la hauteur et de l'ambition dans la pauvreté. Il s'est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu'il aimait. L'injure a flétri sa vertu ; et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance.
Page 94 - Il me manquait quelque chose pour remplir l'abîme de mon existence: je descendais dans la vallée, je m'élevais sur la montagne, appelant de toute la force de mes désirs l'idéal objet d'une flamme future; je l'embrassais dans les vents; je croyais l'entendre dans les gémissements du fleuve; tout était ce fantôme imaginaire, et les astres dans les cieux, et le principe même de vie dans l'univers.
Page 431 - On cherche le repos en combattant quelques obstacles ; et, si on les a surmontés, le repos devient insupportable. Car, ou l'on pense aux misères qu'on a, ou à celles qui nous menacent. Et quand on se verrait même assez à l'abri de toutes parts, l'ennui, de son autorité privée, ne laisserait pas de sortir au fond du cœur, où il a des racines naturelles, et de remplir l'esprit de son venin...
Page 134 - Ce que les hommes ont nommé amitié n'est qu'une société, qu'un ménagement réciproque d'intérêts, et qu'un échange de bons offices ; ce n'est enfin qu'un commerce où l'amour-propre se propose toujours quelque chose à gagner.
Page 145 - Malgré la vue de toutes nos misères, qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève.
Page 137 - La reconnaissance de la plupart des hommes n'est qu'une secrète envie de recevoir de plus grands bienfaits.