Lamartine: sa vie littéraire et politiqueDidier, 1872 - 207 pages |
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24 février Alfred de Musset Alfred de Vigny allait âme aurait banquet Béranger Bernardin de Saint-Pierre c'était camp campagne des banquets chef choses cœur coup croyait d'imagination démocratie destinée dictature discours doute éloquence étrange eût événements fascination force fortune génération génie gloire gouvernement provisoire grandeur guerre Guizot heureux homme imagination impatiences inspiration instinct jeune jeunesse jour l'Assemblée l'auteur des Girondins l'auteur des Méditations l'éloquence l'Europe laissait Lamar Lamartine lui-même Lamartine n'était Ledru-Rollin lendemain libérale litique Louis Blanc Mâcon ment merveilleuse Milly Mirabeau monarchie de 1830 monarchie de juillet monde morale n'avait nation nationale nature parlait parlementaire parole passé passions pays pensée péril peuple peut-être poésie poète politique popu popularité premier publique qu'un rait répu républicains reste retentissant rêve révolution de 1830 rien rôle royauté s'est Sainte-Beuve sais scène secret semblait sentiment seul sion situation sorte souvenirs tait Talleyrand teur tion tribun Ursy Vergniaud voyait vrai
Popular passages
Page 9 - C'en est fait, disais-je en moi-même, ces temps, ces temps heureux ne sont plus ; ils ont disparu pour jamais. Hélas! ils ne reviendront plus; et nous vivons, et nous sommes ensemble ; et nos cœurs sont toujours unis!
Page 9 - Je lui donnai la main pour entrer dans le bateau, et en m'asseyant à côté d'elle, je ne songeai plus à quitter sa main. Nous gardions un profond silence. Le bruit égal et mesuré des rames m'excitait à rêver.
Page 70 - Europe : l'Europe est finie, la France seule a une grande mission à accomplir encore ; vous y participerez, je ne sais pas encore comment, mais je puis vous le dire ce soir si vous le désirez, quand j'aurai consulté vos étoiles.
Page 71 - Il ya une influence d'énergie et d'action ; il ya du soleil aussi, dit-elle, tout à coup, dans la pose de votre tête, et dans la manière dont vous la rejetez sur votre épaule gauche. — Remerciez Dieu : il ya peu d'hommes qui soient nés sous plus d'une étoile, peu dont l'étoile soit heureuse, moins encore dont l'étoile, même favorable, ne soit contre-halancée par l'influence maligne d'une étoile opposée. Vous, au contraire, vous en avez plusieurs; et toutes sont en harmonie pour vous...
Page 92 - ... sert. Gardons-nous de lui faire prendre en mépris ces institutions moins éclatantes, mais mille fois plus populaires, sous lesquelles nous vivons, et pour lesquelles nos pères sont morts après avoir tant combattu. N'effaçons pas tant, n'amoindrissons pas tant, n'inclinons pas tant notre monarchie de raison, notre monarchie nouvelle, représentative, pacifique ; elle finirait par disparaître aux yeux du peuple.
Page 18 - Mon éducation était toute dans les yeux plus ou moins sereins et dans le sourire plus ou moins ouvert de ma mère. Les rênes de mon cœur étaient dans le sien.
Page 135 - ... si elle laisse affliger, humilier la nation et la postérité par l'improbité des pouvoirs publics, elle tomberait cette royauté, soyez-en sûrs ! elle tomberait non dans son sang, comme celle de 89, mais elle tomberait dans son piège ! Et après avoir eu les révolutions de la liberté et les contre-révolutions de la gloire, vous auriez la révolution de la conscience publique, et la révolution du mépris...
Page 69 - ... le même homme, soulevé par l'instabilité du flot populaire, aborde tour à tour les situations les plus diverses, les emplois les plus opposés ; la fortune se joue des...
Page 18 - Ce régime me réussissait à merveille, et j'étais alors un des plus beaux enfants qui aient jamais foulé de leurs pieds nus les pierres de nos montagnes, où la race humaine est cependant si saine et si belle. Des yeux d'un bleu noir, comme ceux de ma mère ; des traits accentués, mais adoucis par une expression un peu pensive, comme était la sienne ; un éblouissant rayon de joie intérieure éclairant tout ce visage ; des cheveux...
Page 144 - ... je l'espère ; mais, si les baïonnettes viennent à déchirer la loi, si les fusils ont des balles, ce que je sais, Messieurs, c'est que nous défendrons de nos voix d'abord, de nos poitrines ensuite, les institutions et l'avenir du peuple, et qu'il faudra que ces balles brisent nos poitrines pour en arracher les droits du pays.