Théâtre complet de M. de Voltaire: conforme à la dernière édition ...

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G. Leroy, 1788
 

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Page 370 - paroles ? Rome le veut ainfi : fon adorable front, Aurait de quoi rougir d'un trop honteux affront, De voir en même jour, après tant de conquêtes, Sous un indigne fer fes deux plus nobles têtes. Son grand cœur , qu'à tes lois en vain tu crois fournis
Page 358 - je ne parle que de l'art d'écrire. Ceft fur cet art fi néceflaire , fi facile aux yeux de l'ignorance, fi difficile au génie même , que le légiflateur Boileau a donné ce précepte, Et que tout ce qu'il dit , facile à retenir, De fon ouvrage en vous
Page 179 - & tombais fans honneur. La mort avec Datame eft du moins généreufe; La gloire adoucira ma deftinée affreufe. Les filles de Cydon , toujours dignes de vous, Suivent dans les combats leurs parens, leurs époux ; Et quand la main des Dieux me donne un roi pour père, Quand je connais mon fang, faut-il qu'il dégénère?
Page 328 - cet enfant lui-même ; Cet enfant qui va perdre une mère qui l'aime , Eft le fatal lien qui m'unit malgré moi Au criminel amant qui m'a ravi ma foi. Mon deftin me pourfuit , il me ramène encore Entre deux ennemis dont l'un me déshonore , Dont l'autre eft mon tyran , mais un tyran facré.
Page 364 - voudront toujours lire & entendre les vers de cet homme inimitable , à qui le nom de grand n'a manqué que parce qu'il n'avait point de frère dont il fallût le diftinguer. Si on lui reproche d'être le poète de l'amour, il faut donc condamner le quatrième livre de Virgile. On ne trouve pas quelquefois
Page 196 - fur-tout les peuples Nomades. Les petites hordes errantes , qui n'avaient point encore de ville forte , portaient de village en village leurs Dieux d'ans des coffres, fur des charrettes traînées par des bœufs ou par des ânes , ou fur le dos des chameaux, ou fur les épaules des hommes. Quelquefois leur autel était
Page 179 - mort. Ma fille!. ..de ce nom mon amitié t'appelle; Digne fang d'un vrai roi, fuis l'enceinte cruelle, Fuis le temple exécrable où les couteaux levés Allaient trancher les jours que j'avais confervés : Tremble ! ASTERIE. Qui ? moi trembler ! vous qui m'avez conduite, Ce n'était pas ainfi que vous m'aviez inftruite. Le roi, Datame
Page 262 - fombres, .Vous feule éclaircirez la noirceur de leurs ombres Les farouches efprits, que je n'ai pu gagner, Haïront moins don Pèdre en vous voyant régner.' Dans ces cœurs foulevés, dans celui de leur maître, Le calme qui nous fuit pourra bientôt renaître. Je fuis loin maintenant d'offrir à vos defirs D'une brillante cour la pompe
Page 323 - de religion. Je veux qu'on vienne à moi, mais fans nul artifice; Qu'on n'ait aucun appui qu'en ma feule juftice ; Que l'humble repentir parle avec vérité, Qu'on fléchiffe en tremblant mon courage irrité. Mais qui croit m'éblouir , me trouve inexorable. Allez, annoncez-lui cet ordre irrévocable. MEGAR E. J'en connais l'importance : elle la fait
Page 159 - Pour Aftérie.' DATAM E. LE CYDONIEN. Apprends que dans ce même jour; En cette même enceinte, en cet affreux féjour. De je ne fais quels grands la horde forcenée Aux bûchers dévorans l'a déjà condamnée : Ils appaifent ainfi Jupiter offenfé. Elle eft morte !... DATAM E. LE. PREMIER CYDONIEN. Ah ! grand Dieu ! LE SEC-OND CYDONIEN.

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