Œuvres complètes, Volume 12Verdière, 1818 - 576 pages |
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... Voilà le goût par excellence , le sentiment juste et profond de ce qui doit plaire , attacher , intéresser dans tous les temps . C'est à ce même sentiment des convenances immuables qu'Euripide et Sophocle ont dû ce long succès que 14 ESSAI.
... Voilà le goût par excellence , le sentiment juste et profond de ce qui doit plaire , attacher , intéresser dans tous les temps . C'est à ce même sentiment des convenances immuables qu'Euripide et Sophocle ont dû ce long succès que 14 ESSAI.
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... Voilà le peintre de la nature , le confident de ses profonds secrets , l'homme de goût de tous les temps . Mais que dans ses ouvrages on trouve à chaque instant les plus absurdes invraisemblances , les plus dé- goûtantes horreurs ; que ...
... Voilà le peintre de la nature , le confident de ses profonds secrets , l'homme de goût de tous les temps . Mais que dans ses ouvrages on trouve à chaque instant les plus absurdes invraisemblances , les plus dé- goûtantes horreurs ; que ...
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... voilà , du côté des gens de lettres , ce qui dit assez . marquera notre siècle ; et je n'en ai Voltaire a loué Bossuet d'avoir appliqué l'élo- quence à l'histoire : ne peut - on pas le louer lui- même , et un grand nombre d'écrivains ...
... voilà , du côté des gens de lettres , ce qui dit assez . marquera notre siècle ; et je n'en ai Voltaire a loué Bossuet d'avoir appliqué l'élo- quence à l'histoire : ne peut - on pas le louer lui- même , et un grand nombre d'écrivains ...
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... qu'un grand artiste ne « manque pas d'employer . >> Voilà , dans tous les temps , une première cause de la décadence des lettres , après un règne flo- rissant . On dirait que chaque climat n'ait pu don- SUR LE GOUT . 69.
... qu'un grand artiste ne « manque pas d'employer . >> Voilà , dans tous les temps , une première cause de la décadence des lettres , après un règne flo- rissant . On dirait que chaque climat n'ait pu don- SUR LE GOUT . 69.
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... Voilà comment s'explique bien naturellement cette soudaine métamorphose du public , en pas- sant d'un lieu dans un autre . On n'a qu'à l'ob- server , lorsqu'il va quelquefois encore admirer d'anciennes beautés . Aucun trait de génie ...
... Voilà comment s'explique bien naturellement cette soudaine métamorphose du public , en pas- sant d'un lieu dans un autre . On n'a qu'à l'ob- server , lorsqu'il va quelquefois encore admirer d'anciennes beautés . Aucun trait de génie ...
Contents
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Common terms and phrases
Aristophane Aristote arts arts libéraux assez barreau beau beauté bienséances Boileau Bossuet carac caractère cause chaleur chant charme chœur choses Cicéron Cinna cœur comédie comique comparaison Corneille critique Démosthène dessein dire doit donne Élém éloquence espèce esprits Euripide eût exemple fable force génie genre goût Grecs Henriade Homère homme idées images imitation jamais juge l'action l'ame l'Arioste l'art l'autre l'éloquence l'Énéide l'épopée l'esprit l'expression l'homme l'Iliade l'imagination l'orateur l'oreille l'un laisse langage langue Littér Longin lui-même Massillon Ménandre ment mieux modèle mœurs Molière morale mouvements moyens musique nature naturel noble non-seulement objet Orat orateurs parler passions pathétique peindre peint peinture pensée Périclès personnage peuple Phèdre plaisir Plaute poëme poésie poëte qu'un quelquefois raison ressemble ridicule rien s'il satire scène sens sensible sentiment serait seul siècle simple Sophocle souvent style sublime sur-tout talent Tartuffe Térence théâtre tion tragédie traits vérité Verrès veut vice Virgile Voilà Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 419 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Page 208 - Quant aux volontés souveraines De celui qui fait tout, et rien qu'avec dessein, Qui les sait, que lui seul ? Comment lire en son sein? Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles?
Page 420 - Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Page 415 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple^ obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 420 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains. Ah! combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible?
Page 491 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 200 - Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher? Hélas! ils se voyaient avec pleine licence. Le ciel de leurs soupirs approuvait l'innocence. Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux. Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux.
Page 416 - Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 200 - J'attendais le moment où j'allais expirer; Me nourrissant de fiel, de larmes abreuvée, Encor dans mon malheur de trop près observée, Je n'osais dans mes pleurs me noyer à loisir; Je goûtais en tremblant ce funeste plaisir; Et sous un front serein déguisant mes alarmes, II fallait bien souvent me priver de mes larmes.
Page 208 - Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts , Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine , Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.