Essai sur la vie du grand-Condé |
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Amis Armée arrêté arrive assurer attaque avaient avantages Bataille bientôt BOURBON camp Cardinal céder charge choses coeur combat commandait Comte conduite conseils Conti corps côté coup Cour courage d'autres d'Orléans décide déclare demande dernier détermine devant devoir Dieu digne dire donne doute Duc d'Enghien Duchesse enfin Ennemis Espagnols faisait Fils force forme Frère garde Général génie gloire guerre Héros hommes jeune jour l'Armée l'avait l'un laisse Lorraine Louis XIV lui-même main Maison maître malheur marche Maréchal Marquis Mazarin ment Ministre moïen monde mort n'avait n'était nouvelle nuit ordres Païs Parlement passer pendant pensa Père Peuple peut-être place porte pouvait premier prépare présence Prince de Condé Princesse pris projet propose qu'à qu'un refuse Reine rend rendre reste retirer retraite rien Rois s'emparer s'en s'était s'il Sang secours sentit serait servir seul siége sort succès suite talens tête tombe Traité Troupes trouve Turenne valeur venait victoire vivement
Popular passages
Page 364 - Jouissez, prince, de cette victoire, jouissez-en éternellement par l'immortelle vertu de ce sacrifice; agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces discours.
Page 341 - L'un, dès qu'il parut dans les armées, donne une haute idée de sa valeur, et fait attendre quelque chose d'extraordinaire, mais toutefois s'avance par ordre, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie : l'autre, comme un homme inspiré, dès sa première bataille s'égale aux maîtres les plus consommés. L'un, par de vifs et continuels efforts, emporte l'admiration du genre humain, et fait taire l'envie : l'autre jette d'abord une si vive lumière, qu'elle n'osait...
Page 318 - ... toujours en garde, craignent la surprise de quelque nouvelle attaque; leur effroyable décharge met les nôtres en furie; on ne voit plus que carnage; le sang enivre le soldat, jusqu'à ce que le grand prince, qui ne put voir égorger ces lions comme de timides brebis, calma les courages émus, et joignit au plaisir de vaincre celui de pardonner.
Page 310 - leurs seules actions les peuvent louer ' : » toute autre louange languit auprès des grands noms ; et la seule simplicité d'un récit fidèle pourrait soutenir la gloire du prince de Condé. Mais en attendant que l'histoire, qui doit ce récit...
Page 362 - ... images d'une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu'au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend.
Page 318 - Rocroi, en devait achever les restes dans les plaines de Lens. Ainsi la première victoire fut le gage de beaucoup d'autres. Le Prince fléchit le genou, et dans le champ de bataille il rend au Dieu des armées la gloire qu'il lui envoyait.
Page 329 - Ils pourront bien forcer les respects et ravir l'admiration, comme font tous les objets extraordinaires; mais ils n'auront pas les cœurs. Lorsque Dieu forma le cœur et les entrailles de l'homme , il y mit premièrement la bonté comme le propre caractère de la nature divine , et pour être comme la marque de cette main bienfaisante dont nous sortons.
Page 333 - ... comme une aigle qu'on voit toujours, soit qu'elle vole au milieu des airs, soit qu'elle se pose sur le haut de quelque rocher, porter de tous côtés des regards perçants, et tomber si sûrement sur sa proie, qu'on ne peut éviter ses ongles non plus que ses yeux.
Page 317 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours , mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches , demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts.
Page 341 - L'un paraît agir par des réflexions profondes, et l'autre par de soudaines illuminations : celui-ci par conséquent plus vif, mais sans que son feu eût rien de précipité; celui-là d'un air plus froid, sans jamais rien avoir de lent, plus hardi à faire qu'à parler, résolu et déterminé au dedans, lors même qu'il paraissait embarrassé au dehors.