Mémoires sur la révolution de France, et recherches sur les causes qui ont amené la révolution de 1789 et celles qui l'ont suivie, Volume 3G.-A. Dentu, 1833 |
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Popular passages
Page 115 - J'estimais beaucoup M. de Tschudy ; je devais beaucoup de considération à sa famille. Proscrit cinq fois , j'avais toujours trouvé des secours généreux ; j'étais bien déterminé à être envers les autres ce qu'on avait été envers moi. Je réfléchis profondément sur le parti que je devais prendre ; toutes mes pensées furent dominées par celle-ci : « Si je le fais arrêter, je deviendrai le maître de son affaire ; car bien certainement il n'est pas coupable des meurtres dont on l'accuse....
Page 135 - ... ce qui fait que des géomètres ne sont pas fins, c'est qu'ils ne voient pas ce qui est devant eux; et qu'étant accoutumés aux principes nets et grossiers de géométrie, et à ne raisonner qu'après avoir bien vu et manié leurs principes, ils se perdent dans les choses de finesse, où les principes ne se laissent pas ainsi manier.
Page 102 - ... ne voulait céder, l'affaire dont ils s'occupaient ne pouvait finir. Il est certain que , dans les quatre dernières années de l'Empire, l'administration était un vrai chaos; que la séparation multipliée des parties avait détruit tout ensemble , et produit un enchevêtrement continuel des affaires les unes sur les autres. Avec un travail toujours croissant, il était impossible aux préfets d'y suffire ; ils s'en plaignaient tous les jours. Par une bizarrerie funeste , on défendit aux préfets...
Page 211 - ... garants que votre dévouement pour « l'empereur sera bientôt aussi pur, aussi entier qu'il l'était « pour les Bourbons, et je ne doute pas que Sa Majesté, qui « cherche partout des hommes courageux et habiles, ne vous » rende sa faveur. Vous avez senti que vous ne pouviez plus
Page 386 - ... vous conserveront toujours le même intérêt , et les tristes pages de l'histoire de ces temps malheureux retraceront le souvenir de la profonde douleur dont votre séparation a pénétré le meilleur des Rois. Soyez son interprète auprès de vos concitoyens : dites-leur que Sa Majesté leur offre au nom de la patrie et en son nom les tristes et dernières assurances de ses regrets et de son amour. » De nouveaux devoirs vous sont imposés. Remplissez-les avec le même zèle, la même loyauté...
Page 107 - ... faisaient monter le sang à la tête au point d'être forcés à se retirer, et qu'ils aimaient mieux passer des soirées dans leurs chambres , vêtus comme l'exigeait le climat, que d'aller dans la ville et dans les sociétés , parce qu'il aurait fa'llu conserver, dans toute sa rigueur , cette tenue, sans laquelle ils auraient été punis comme d'une grave infraction à la discipline militaire. Le chef qui les aurait rencontrés un peu déboutonnés, afin de respirer librement, aurait poussé...
Page 378 - ... et le gouvernement français s'engage, par le même motif, à ne les rétablir dans aucun temps et à ne point les remplacer par d'autres fortifications à une distance moindre que trois lieues de la ville de Baie.
Page 281 - Rappelez l'affaire en deux mots , ce sera à moi de rechercher et de faire cesser les retards dont vous aurez à vous plaindre. » Je serai heureux de présenter à Sa Majesté les résultats de votre zèle et de vos travaux. Ce sera pour moi un devoir bien doux à remplir; mais si j'apercevais dans votre administration de la lenteur ou de la mollesse, si vous ne vous y livriez pas tout entier , j'en, instruirais le roi , aucune considération rie m'arrêterait !...
Page 116 - J'en rédigeai un autre, dans lequel je le faisais parler du ton d'un honnête homme indigné. Je le remis à Mme de Tschudy, en lui disant de le faire copier par son mari et de me l'envoyer. J'ajoutai : « Je passe un peu les bornes de mon devoir; mais j'y suis autorisé par l'horreur d'une accusation si atroce. » Le lendemain, j'envoyai le Mémoire au ministre , et je l'accompagnai d'une longue lettre justificative , dans laquelle je peignais l'accusé comme un homme incapable, sous tous les rapports,...
Page 31 - Peut-être était-ce une imprudence. A la seconde poste, on nous raconta que des brigands avaient attaqué la voiture d'un Anglais, deux jours avant notre passage. Il était dans une chaise de poste ; trois hommes se placèrent devant lui , pendant qu'un quatrième tenait la bride des chevaux et menaçait le postillon. L'Anglais saisit deux pistolets , mit un tromblon dans les mains de son domestique, qui était Italien, et dirigea l'arme vers les trois hommes. Le domestique lui dit qu'il avait peur....