Annales de philosophie chrétienne

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Bureau des Annales de Philosophie Chrétienne, 1909 - Catholic Church and philosophy
 

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Popular passages

Page 389 - Ni la crainte des châtiments, ni le désir des récompenses, n'ont plus de part à cet amour. On n'aime plus Dieu ni pour le mérite, ni pour la perfection, ni pour le bonheur qu'on doit trouver en l'aimant.
Page 95 - Jupin pour chaque état mit deux tables au monde : L'adroit, le vigilant, et le fort, sont assis A la première ; et les petits Mangent leur reste à la seconde.
Page 279 - ... plus que la bonté finie qu'il met en nous. Voilà le véritable et pur amour de la justice. Nous ne sommes que des biens bornés, participés, et dépendants ; au lieu que le premier être est le bien unique, source de tous les autres, le bien sans bornes, le bien indépendant. Notre amour pour ce bien doit être aussi en nous un amour unique, source de tout autre amour, un amour sans bornes, un amour indépendant de tout autre amour.
Page 393 - Tout ce qu'on pourrait ajouter à cette coopération bien prise dans toute son étendue ne serait qu'un zèle indiscret et précipité , qu'un effort empressé et inquiet d'une âme intéressée pour elle-même , qu'une excitation à...
Page 128 - ... connaît point, et qui est incapable de connaissance; et il est infailliblement obéi. Que d'aveuglement! que de puissance! L'aveuglement est de l'homme; mais la puissance, de qui estelle?
Page 591 - Dieu ; on ne songe point que rien n'est moins propre pour être à Dieu que de vouloir encore être à soi. Ce moi du vieil homme, dans lequel on veut rentrer pour s'unir à Dieu, est mille fois plus loin de lui que la bagatelle la plus ridicule ; car il ya dans ce moi un venin subtil qui n'est point dans les amusements de l'enfance.
Page 126 - ... spectacles qu'elle ne laisse jamais à l'homme le temps de se dégoûter ' de ce qu'il possède. Mais comment est-ce que le cours du soleil peut être si régulier ? Il paraît que cet astre n'est qu'un globe de flamme très-subtile, et par conséquent très-fluide.
Page 580 - Dieu, et qu'elle n'achève de sortir d'elle que quand elle achève de se perdre en Dieu ; quoique l'ouvrage de la grâce paraisse toujours commencer par le dépouillement et par la privation, et que la possession ne vienne qu'ensuite, il est pourtant vrai dans le fond qu'on ne se vide de soi qu'à mesure qu'on se remplit de Dieu ; ce n'est pas le vide de l'âme qui attire la plénitude de Dieu, car comment se viderait-elle seule, si Dieu même n'y était pas, pour la vider ? mais c'est la plénitude...
Page 116 - Nous verrons , dans les chapitres suivants , les inconvénients de cette doctrine. Cependant je prie le lecteur de se souvenir qu'on ne peut point ici se représenter l'ordre sous une autre idée que sous celle de la nature infiniment sage et parfaite de Dieu. De là il s'ensuit que Dieu n'est point libre pour toutes les choses auxquelles l'ordre le détermine , puisqu'il ne peut en aucun sens se déterminer contre sa propre nature. Il s'ensuit même que les créatures , quelque libres qu'elles soient...
Page 503 - La contemplation pure et directe est négative, en ce qu'elle ne s'occupe volontairement d'aucune image . sensible, d'aucune idée distincte et nominable, comme parle saint...

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