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quelquefois; et pourquoi, 579. Règles qu'il observait à

l'égard de ses vêtements, ibid. Il préférait le dîner au

souper quelle mesure il observait dans son boire, 580.

Son goût par rapport à l'air, ibid. Il était plus incommodé

par un grand chaud que par un grand froid, ibid. Il avait

la vue longue; mais ses yeux étaient aisément fatigués

par l'exercice, ibid. Sa démarche : il se tenait fort peu

de temps dans une même situation, ibid. Il mangeait

avec trop d'avidité, ibid. Ce qu'il jugeait des plaisirs de

la table, ibid. Dans quel rang il mettait les plaisirs purs

de l'imagination et les plaisirs corporels, 581. Usage qu'il❘

faisait de la vie, 584 et suiv. Il aimait à goûter les dou-
ceurs de son état, ibid. Ses discours s'accordaient avec
ses mœurs, 585.

MONTCONTOUR ( bataille de ), 102.

MONT-DORÉ. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poë-
tes latins de son temps, 341.

MONTFORT (Jean V, comte de), duc de Bretagne, 110.
MONTLUC (Blaise de ), maréchal de France, 197.
MONTMORD (le sieur de ), 10.

MONTMORENCY ( le connétable de ). Sa conduite au siége
de Pavie, 21. Sa mort est un des événements les plus
remarquables du temps, 341.

Morale. Leçons de morale aussi méprisées de celui qui les
fait, que de celui à qui il les fait, 516 et suiv.
MOROZO (Matteo di ), complice des menées contre le duc
d'Athènes, 54.

Mort. En quel sens elle nous acquitte de toutes nos obli-

gations, 12. Unique juge du bonheur des hommes, 26.

Mépris de la mort, un des principaux bienfaits de la

vertu, 27. Plusieurs exemples de morts extraordinaires

et soudaines, 29. Combien il importe d'être préparé d'a-

vance à la mort, et de se familiariser avec elle, 30. Quel-

les sont les morts les plus saines, 31. Ne pas craindre

la mort, nous procure une vraie liberté, 33. Motifs d'en

user ainsi, 34. La mort fait partie de l'ordre de l'univers,

ibid. Pourquoi est mêlée d'amertume, 35. Pourquoi

nous paraît autre à la guerre que dans nos maisons,

ibid. Diversité d'opinions touchant la mort, 120. Plai-

santeries dites à l'heure de la mort, 121. Mort recherchée

avec avidité, ibid. Mort, recette à tous maux, 174. Elle

dépend de la volonté de l'homme, ibid. Raisons contre

une mort volontaire, 175. Raisons qui peuvent porter

l'homme à se donner la mort, 176. Morts funestes, pour

avoir été précipitées, ibid. Mort préférée à l'esclavage, 177;

et à une vie malheureuse, ibid. Mort désirée pour l'es-

pérance d'un plus grand bien, 180. On ne la peut es-

sayer qu'une fois, et nous sommes tous apprentis quand

nous y venons, 184. Comment on peut se familiariser

avec la mort, ibid. Si les défaillances, dans l'agonie de

la mort, sont fort douloureuses, 186. La mort s'inter-

prète par la vie, 212. Ce qu'on doit juger de la fermeté

de bien des gens qui se sont donné la mort, 312. La mort

la plus désirable, 313. L'envie de mourir utilement est

très-louable; mais l'exécution n'en est pas en notre puis-

sance, 349. Si ceux qui, prêts à recevoir la mort sur un

échafaud, se livrent à de grands transports de dévotion,

doivent être loués de fermeté, 431. Si, lorsqu'on meurt

dans une bataille ou dans un combat singulier, on pense

beaucoup à la mort, ibid. Différentes considérations qui |

nous empêchent de penser directement à la mort, ibid. A

quoi sert la préparation à la mort, 549 et suiv. La mort

fait partie de notre être, et est très-utile à la nature, 552.

MUCIUS SCÉVOLA. Sa fermeté à souffrir la douleur, 125.
MULEASSES, ou mieux MULEY-HAÇAN, roi de Tunis. Ce
qu'il blåmait dans la conduite de son père, 194.

N.

Nacre. Quelle liaison elle entretient avec le pinnotère, 241.
NANSEAU, OU NASSAU (le comte de), 10.

Nations. S'il y en a qui dorment et veillent six mois de
suite, 139. Nations qui ont eu un chien pour leur roi,
226. Qui ne s'expriment que par gestes, 227.

Nature. Elle est supérieure à l'art, 97, 227, 228. Ce que
Montaigne conclut de là en faveur des bêtes contre
l'homme, ibid. L'étude de la nature est une pâture pour
l'esprit humain, 259. Aller selon nature; ce que c'est,
selon nous, 267. Se conformer à la nature, précepte de
grande importance, même par rapport à l'extérieur, 554.
La nature a rendu agréables à l'homme les actions qu'il

doit faire nécessairement, 581.

Naturel sanguinaire à l'égard des bêtes. Ce qu'il dénote,

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NOUE (de la). Son éloge, 342.

Nouveautés. Introduites dans les lois, sont toujours fu-
nestes, 47 et 48. Le meilleur prétexte en est très-dange-
reux, 48. Dans les habits, les danses, etc. sont funestes
à la jeunesse, 137.

Nu. La coutume d'aller nu n'a rien de contraire à la na-
ture, 106 et suiv. et 228.

NUMA, roi de Rome, 260.

NUMIDES. Pourquoi, montés à cheval dans le combat, ils
en menaient un second, 145.

0.

Obéissance pure. Première loi que Dieu a imposée aux
hommes, 246.

OCTAVIUS (Sagitta). A quelle action barbare il fut en-
traîné par sa jalousie, 449.
Oiseaux. Prédictions qui se tirent de leur vol, 235. Oiseaux
passagers, prévoient le changement des saisons, ibid.

Oisiveté. Ses dangereux effets, 13.

OLIVIER (le chancelier ). Mot qu'on lui attribue, 333.

Opiniâtreté. Doit être d'abord réprimée dans les enfants,

15. De celle des femmes, 373. Est sœur de la constance,

au moins en vigueur et fermeté, ibid. Opiniâtreté et af-

firmation sont signes exprès de bêtise, 563.

Opinions. Épousées aux dépens de la vie, 121 et suiv.
Donnent du prix à bien des choses, 127. De la liberté
des opinions philosophiques, 300.

Oracles. Quand ils ont commencé à perdre leur crédit, 17.

ORANGE (Guillaume de Nassau, prince d'), 365.

Orateur. Il est attendri par un rôle feint qu'il joue lui-

même, 433.

Ordres de chevalerie. Institution louable et d'un grand

usage, 189. L'ordre de Saint-Michel, d'abord très-es-

timé, comment est venu à tomber dans le mépris, 190

et suiv. Il est difficile de mettre en crédit un nouvel ordre

de chevalerie, 191.

Orgueil. Ses funestes effets, 251.

ORIGÈNE. Pourquoi il s'abandonna à l'idolâtrie, 438.
OSTORIUS. Avec quelle fermeté il se donna la mort, 313.
OTANES. A quelle condition il renonça au droit qu'il avait
de prétendre au royaume de Perse, 477.

OTHON. S'endormit un peu avant que de se tuer, 138. Ce
qu'il eut de commun avec Caton, ibid.
OVIDE. A quel âge Montaigne commença de s'en dégoû
ter, 204.

PALUEL (LE), danseur, 65.

PALUS MÉOTIDES. Combien les gelées y sont apres, 107.
PANETIUS. Sage réponse de ce philosophe à un jeune
homme qui lui demandait s'il siérait bien au sage d'être
amoureux, 463.

PARACELSE, médecin alchimiste, 293, 399.

PARIS. Ce que pense Montaigne de cette ville, 159, 507.

Parlementer. Voyez Place assiégée.

Parleurs. De deux espèces, les uns propres à être prê-
cheurs, et les autres avocats, 16 et suiv.

PARMENIDES. Ce qu'il prenait pour Dieu, 261. Son opi-

nion sur la nature de notre âme, 277.

Parole. La plus parfaite est susceptible de divers sens,
301.

PARTHES. Presque toujours à cheval, 146. Description de

leurs armes, 203.

PASICLES. Impudence de ce philosophe cynique, 151.
Passions. Celles qui se laissent goûter et digérer ne sont

que médiocres, 4. On s'en prend à des choses inanimées
pour les amuser, 9. Les premiers mouvements des pas-
sions permis au sage par les stoïciens, 20. Passions déré-
glées animent et accompagnent les plus éminentes vertus,
291. Quels effets doit produire leur diversité, ibid. On
peut se dégager d'une passion par le moyen d'une autre,
432. Comment les passions sont dissipées par le temps,
ibid. Exemples de passions très-violentes excitées par
des causes frivoles, 532.

Patenôtre. Prière que les chrétiens devraient constamment
employer, 159.

PAULINA, femme de Saturninus. Matrone de grande répu-
tation à Rome, qui pensait coucher avec le dieu Séra-
pis, 270.

PAULINUS, évêque de Nole. Ce qu'il dit après le sac de
cette ville, étant dépouillé de tous ses biens, et prison-
nier, 113.
PAUSANIAS le Lacédémonien. Supplice qui lui fut infligé,
et dont sa mère donna la première idée, 92.

PAUSANIAS le Macédonien. Cité comme exemple des in-

convénients d'une profonde ivresse, 170.

PAVIE (siége de), 21.

PAXEA, femme romaine. Pourquoi se donne la mort, 178.

Pays. Petit pays où régnaient la paix et la santé, parce

qu'il n'y avait ni gens de loi ni médecins : comment il

fut enfin exposé aux procès et à une légion de maladies,
402 et suiv.

Paysans et philosophes. Honnêtes gens, 158.

Pédants. Méprisés en tout temps des plus galants hommes,
55. Extrême différence entre les anciens philosophes et

nos pédants, ibid. Caractère d'un parfait pédant, 58.

PÉGU (royaume du). Tous les habitants y vont les pieds
nus en tout temps, 107.

Peine. Naît avec le péché, 183. Peines dans une autre vie;

sur quoi fondées, 263.

PÉLAGIE (Sainte). Mort de cette vierge, 178.

PÉLETIER, médecin et mathématicien, 37, 293.
Pères. Ont plus d'affection pour leurs enfants, que les en-
fants n'en ont pour leurs pères, 192. Comment cette af-
fection devrait être réglée, ibid. En quel temps les pères
doivent admettre leurs enfants au partage de leurs biens,
193. Jeunes gens poussés au larcin par l'avarice de leurs
pères, ibid. Mauvaise excuse des pères qui thésaurisent
pour se faire respecter de leurs enfants, ibid. Par où ils
doivent se rendre respectables, ibid. Un père sur l'âge
doit laisser l'usage de ses biens à ses enfants, mais avec

la liberté de les reprendre, s'ils abusaient de cette bonté,

194 et suiv. Un père doit se familiariser avec ses en-

fants qui le méritent: exemple remarquable sur ce su-
jet, 197. Dureté de certains pères qui privent leurs en-
fants du fruit de leurs biens, même après leur mort,
198. Indiscrétion des pères qui châtient leurs enfants
dans de violents accès de colère, 367. Ressemblances

qui passent des pères, aïeuls ou bisaïeuls, aux enfants,

393.

PÉRIANDER, médecin grec. Reproche que lui faisait Ar-
chidamus de quitter la gloire de bon médecin pour ac
quérir celle de mauvais poëte, 23.

PÉRIANDER, tyran de Corinthe. Jusqu'où il porta l'amour

qu'il avait pour sa femme, 458.

PÉROU. Le dernier roi du Pérou, comment traité par les
Espagnols, 474 et suiv. Pompe et magnificence des ou-

vrages du Pérou, 476.

PERROZET, habile cartier, 557.

PERSE. Jusqu'à quel temps les rois de Perse retenaient
leurs femmes dans leurs festins, 93.

PERSES. Enseignaient la vertu à leurs enfants, au lieu des
lettres, 60. Traitaient de leurs principales affaires après
boire, 170.

PERSEUS, auditeur de Zénon. A quoi il dit qu'on a atta-
ché le nom de Dieu, 261.

PERSEUS, roi de Macédoine. Prisonnier à Rome, mourut
par la privation du sommeil, 139. Son caractère, qui
est à peu près celui de tous les hommes, 564.
Pertes. Plus glorieuses que les plus fameuses victoires, 100.
PESCAIRE (le marquis de), 12.

Peste. Description d'une peste qui survint dans le pays où
était Montaigne, 548. Fermeté du peuple dans ce dé-
sastre général, ibid.

PETRARQUE, plusieurs fois cité, 4, 110.

PÉTRONIUS (Granius), questeur dans l'armée de César. Sa
réponse à Scipion qui, l'ayant fait prisonnier, lui offrait
la vie, 383.

PÉTRONIUS, favori de Néron. Avec quelle mollesse il mou-
rut, 514.

Pels. Qu'un homme avait à commandement; histoire sur
ce sujet, rapportée par saint Augustin, 39. Pets orga-
nisés, selon Vivès, ibid.

Peuples. Qui n'attaquent jamais leurs ennemis, qu'ils ne

leur aient déclaré la guerre, 10. Chaque peuple content

du gouvernement auquel il est accoutumé, 46. Peuples

chez qui les enfants mangent leurs pères trépassés; au-

tres qui les brûlent, ibid. Qu'il faut au peuple une reli-

gion palpable, 260. Qu'il est besoin qu'il ignore bean-

coup de choses vraies, et qu'il en croie beaucoup de

fausses, 272. Peuples chez qui le fils mangeait son père;

et pourquoi, 298. Si le peuple a raison d'être choqué

des dépenses extravagantes des princes, 469. Comment

les politiques l'amusent dans le temps qu'ils le maltrai-

tent le plus, 492. Avec quelle indiscrétion les peuples se
laissent mener par les chefs de parti, 529.

Pcur. Étranges effets de cette passion, 24. Effets opposés

qu'elle produit, 25. Pousse quelquefois à des actions va-

leureuses, 26. Suspend toute autre passion, ibid. Même

effet produit par la peur et par une extrême ardeur de
courage, 157.

Phalarica. Espèce d'arme; sa description et son usage,

PHILISTUS, chef de l'armée de mer du jeune Denys. Com-

ment se trouva réduit dans un combat à se donner lui-
même la mort, 350.

PHILOPOEMEN. De quoi loué par Plutarque, 50. Sa con-
duite dans une bataille contre les Lacédémoniens, 139.
Philosopher. Ce que c'est, 27 et suiv.

Philosophes. S'il convient à un philosophe d'écrire l'his-
toire, 40. Philosophes; pourquoi méprisés, 55 et suiv.
Extrême différence qu'il y a entre eux et nos pédants,
56. Ils renoncent malaisément au désir de la gloire,
130. Sectes entières de philosophes qui ont méprisé les
disciplines libérales, 256. Leur conduite à l'égard de la
religion et des lois, 260 et suiv. S'ils ont parlé sérieuse-
ment de la hiérarchie de leurs dieux, et de la condition

des hommes dans une autre vie, 262 et suiv. S'ils ont
traité la science sérieusement, 278. Opinions licencieu-
ses qu'ils ont débitées, concernant le vice et la vertu, et
les lois communément établies, 300 et suiv. Philosophes
qui ont prêché le mépris de la gloire, 318, 319.
Philosophie. En quoi consiste la vraie, au jugement de
Platon, 65. Pourquoi la philosophie est méprisée parles
gens sensés, 69. La philosophie, formatrice des mœurs,
s'ingère partout, 72 et suiv. La philosophie et la theolo-
gie se mêlent de régler toutes les actions des hommes,
92 et suiv. Philosophie, nous renvoie à l'ignorance pour
nous mettre à couvert des maux qui nous pressent,
249. Elle nous conseille ridiculement d'oublier nos maux
passés, ibid. et suiv. Recette qu'elle ordonne à toutes
sortes de nécessités, qui est de mettre fin à la vie que
nous ne pouvons endurer, 250 et suiv. Toute la philoso-
phie, divisée en trois genres, 254 et suiv. Philosophie,
est une poésie sophistiquée, 273. Reproche qu'on peut
faire à quiconque se mêle de philosophie, ibid. Vanité
des recherches philosophiques, 276. Philosophie, pleine
d'incertitudes et d'extravagances, 278, 279. Plan d'un
ouvrage de philosophie beau et utile, selon Montaigne,

297. Comment les faibles, au dire de Socrate, corrom•

pent la dignité de la philosophie, 485.

PHILOXENUS. Comment il témoigna son dépit contre celui

qui lisait mal ses ouvrages, 305.

PHRYNÉ, fameuse courtisane. Comment elle gagna ses ju-

ges, 554.

Physionomie avantageuse. N'est pas fondée directement

sur les beaux traits du visage, 554. Si l'on peut faire

quelque fond sur la physionomie, ibid.

PHYTON, gouverneur de Rhége. Avec quelle constance il

souffre les traitements barbares de Denys le Tyran, 2.

PIBRAC. Son éloge, 498.

Pie. Comment elle vint à imiter le son de la trompette,

Pieds. Façonnés au service que rendent les mains, 43.

Pigeons. Dressés à porter des lettres, 351.

PISON, général romain. A quel excès d'injustice il fut en-
traîné par colère et par la dureté de son tempérament,

369.

Pitié. Comment dissipe l'inimitié, 2. En quoi parait vi-

cieuse aux stoïques, ibid.

PITTACUS. Quel était le plus grand mal qu'il eût à souf-

frir dans la vie, 452.

Place assiégée. Si le gouverneur doit en sortir pour par-

lementer, 10 et suiv. Places surprises dans le temps

qu'on parlementait, 11 et suiv. Défense trop opiniâtre

d'une place, pourquoi punie, 21 et suiv. Gouverneurs
de place, comment punis de leur lâcheté, 22.

Place consulaire. A table était plus accessible, et pour-

quoi, 182.

Plaisir. C'est le but et le fruit de la vertu des hommes,
27. L'esprit et le corps doivent s'aider mutuellement
dans son usage, 464 et suiv.

PLATON. Beau précepte qu'il allègue souvent dans ses écrits,
5. Comment tança un enfant qui jouait aux noix, 42.
Éloge de ses lois sur l'éducation de la jeunesse, 72.
Comment il rangeait les biens corporels, 129. Combien
de serviteurs il avait, 156. Ordonne une sépulture igno-
minieuse pour les suicides, 176. Dialogues de Platon;
ce qu'en jugeait Montaigne, 207. Impression que fit sur
plusieurs de ses disciples son discours sur l'immortalité
de l'âme, 222. Ne voulait pas qu'on parlât aux hommes
d'enfer et de Tartare, ibid. Quels ont été ses véritables
sentiments, 257. A combien de sectes il a donné nais-

sance, 258. Pourquoi il a choisi de philosopher par dia- |

logues, ibid. Opinion peu déterminée qu'il avait sur la

nature de Dieu, 261. Sur les plaisirs qu'il promet à

l'homme en l'autre vie, 262 et suiv. Conte qu'on a fait

sur sa naissance, 270. Si Platon a dit que la nature est

une poésie énigmatique, 273. Comment Timon l'appe-

lait par injure, ibid. et 304. Ce qu'il disait de la nature

de notre âme, 276. Définition ridicule de l'homme, faite

par Platon, 278 et suiv. Pourquoi ce philosophe refusa

une robe parfumée, 299. Sa retenue dans un accès de

colère, 369. Par qui surnommé l'Homère des philoso-

phes, 388. Beau mot de lui au sujet de ceux qui en mé-

disaient, 447. Sa loi pour décider de l'opportunité de

tout mariage, 460. Quelles qualités il exige d'un homme

qui prétend examiner l'âme d'un autre homme, 564. Ce

qu'il exige de celui qui veut entreprendre de guérir les
maladies des hommes, 565.

PLAUTE. Mauvais goût de ceux qui l'égalent à Térence, 205.

PLINE le Jeune. Dans quelle vue il conseillait la solitude,

115. Le peu de solidité de ce conseil, ibid. et 116. A

quelle fin a publié des lettres qu'il avait écrites à ses
amis, 117.

Plutarque. Éloge qu'en fait Montaigne, 67 et suiv. Ce

qu'il juge de Brutus et de Torquatus qui condamnèrent

leurs enfants à la mort, 173. Plutarque et Sénèque com-

parés ensemble, 206. Plutarque croit qu'après la mort

les gens vertueux deviennent enfin de vrais dieux, 284.

Sa douceur, son équité, 368 et suiv. Il est justifié par

Montaigne du reproche que lui fait Jean Bodin d'avoir

écrit des choses incroyables, 371 et suiv. Si Plutarque

a manqué d'équité dans le choix qu'il a fait des Romains

pour les mettre en parallèle avec les Grecs, 374. Il est
moins tendu, et par conséquent plus persuasif que Sé-
neque, 543.

Poésie. Celle qui est excellente est au-dessus des règles,

109. Poésies d'un goût bizarre, 157. Poésie populaire,
comparable à la plus parfaite, 158. Poésie médiocre,
insupportable, ibid.

Poëte. Ses saillies dépendent beaucoup de la fortune, 52.
Est de tous ouvriers le plus amoureux de son ouvrage,
201. Poëtes latins et français du temps de Montaigne, 341.
Poison. Gardé et préparé aux dépens du public, pour ceux
qui voudraient s'en servir, 180.

Poisson. On le faisait voir nageant dans les salles basses
des anciens, 151. Petit poisson qui arrête les navires en
pleine mer, 235. Assistance que se prêtent entre eux les
poissons, 240 et suiv.

POITIERS. Fondation de Notre-Dame la Grande dans cette
ville; son origine, 140.

POL (Pierre), docteur en théologie. Comment se prome-
nait dans Paris sur sa mule, 148.

POLEMON, philosophe. Pourquoi appelé en justice par sa
femme, 443.

Police humaine. Pleine d'imperfections, a besoin du vice
pour se soutenir, 407.

Politiques. Comment ils amusent le peuple dans le temps

qu'ils le maltraitent le plus, 492.

POLLIO. Voyez ASINIUS POLLIO.

Polonais. Se blessent pour autoriser leur parole, 126.

Poltronnerie. Si elle doit être punie de mort, 22. Com-
ment on la punit ordinairement, ibid. et suiv. Est mère
de la cruauté, 356.

POMPÉE. Pardonne à toute une ville, en considération de

la générosité d'un citoyen, 2. Etait bon homme de che-

val, 146. Blâmé de n'avoir pas bien su profiter de l'a-

vantage qu'il eut une fois sur César, 142, et d'avoir

PRAXITÈLES. Effet que produisit sa statue de Vénus sur un

jeune homme, 458.

Prédicateurs. Comparés aux avocats, 16. Sont persuadés

par leur propre passion, 290.

Prédictions. Qui se tiraient du vol des oiseaux; de quel

poids, 235.

Présomption. Maladie naturelle à l'homme, 226. Son uni-
que partage, 246 et suiv. Ce que c'est que la présomp-
tion, 325. La crainte d'y tomber ne doit pas nous em-
pêcher de nous connaître tels que nous sommes, ibid.
Prière à Dieu. Celle que les chrétiens devraient constam-
ment employer, 159. C'est la seule dont se servait Mon-
taigne, ibid. Ce qu'on doit juger des prières de ceux qui
persistent de dessein délibéré dans de mauvaises habi-
tudes, 160. Abus qu'on fait des prières, 163 et suiv.
Prince. Loi qui ordonne d'examiner la conduite des prin-
ces après leur mort, 5. Cérémonie ordinaire à leur entre-
vue, 20. Triste état d'un prince trop défiant, 52. Si ua
prince fait mieux d'attendre son ennemi sur ses propres
terres, que d'aller l'attaquer chez lui, 144. Exemples
qui établissent sur cela le pour et le contre, 145. Com-
bien il importe aux princes de fuir la fourberie, 334. Un
prince doit mourir debout, 348; et commander ses ar-
mées en personne, 449. Quelle devrait être l'activité et
la sobriété des princes, ibid. Leur secret est une impor-
tune garde à qui n'en a que faire, 409. En quel cas un
prince est excusable de manquer à sa parole, 413. Ex-
cellent caractère d'un prince qui était supérieur aux ac-
cidents de la fortune, 526.

Principes. Diversité d'opinions sur le sujet des principes

naturels, 274. En recevant des principes sans examen,

on s'expose à toute sorte d'égarements, 275.

Procès. Il n'en est point de si clair, auquel les avis ne se

trouvent divers, 299.

Profit. Divers exemples qui montrent que le profit de l'un
est le dommage de l'autre, 41.

Promesse. Le seul cas où un particulier est autorisé à man-

quer à sa promesse, 414.

Pronostications de différents genres. Quand ont été

abolics, 17 et suiv.

Prophètes des sauvages de l'Amérique. Leur morale;

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cominent ils sont traités si leurs prophéties se trouvent
fausses, 98.

PROTAGORAS. N'avait aucune opinion sur l'existence, la
non-existence et la nature de Dieu, 261.

PROTOGÈNES. Comment il acheva par hasard une peinture
qu'il allait effacer, 104.

PSAMMÉNITUS, roi d'Égypte. Pris par Cambyses; comment
il souffre ce malheur, et ses suites funestes, 3.
Psaumes de David. Comment et par qui doivent être
chantés, 161.

Punitions. A quelles fins elles doivent être infligées, 479.
Purgation. Si l'utilité des purgations procurées par la mé-
decine est bien avérée, 396.

PYRRHON. Comment dépeint, 255 et suiv. Essaya vainement
de faire répondre sa vie à sa doctrine, 363.
Pyrrhoniens. Ce qu'ils professaient, 254. Ce qu'ils ga-
gnaient par là, ibid. et suiv. Langage qui leur est ordi-
naire, 255. Leur conduite dans la vie commune, ibid.
Ils sont embarrassés à trouver des expressions qui puis-
sent représenter leur opinion, 268. Ce que c'est que leur
ataraxie, 297.

PYRRHUS. Ce qu'il dit des Romains en voyant leur armée

en ordre de bataille, 136. Sa vaine ambition, 95. Il
pensa perdre une bataille pour s'être déguisé dans le com-
bat, 144.

PYTHAGORE. Ce qu'il répondit à un prince qui lui demanda
de quelle science il faisait profession, 74. Pythagore calme
l'emportement d'une troupe de jeunes gens par la musi-
que, 140. Achetait des bêtes en vie pour leur redonner
la liberté, 216. Quelle idée il croyait que l'homme peut
avoir de Dieu, 260. Ce que c'est que Dieu, selon ce
philosophe, 261.

Q.

Qualités. Celles qui ne conviennent point au rang qu'un
homme tient dans le monde ne sauraient lui faire hon-
neur, 118.

QUARTILLA. N'avait point mémoire de son fillage, 569.
Querelles. Délibération qui doit les précéder, 531. Com-
bien sont honteuses la plupart des réconciliations qui les
suivent, 533.

QUINTILIEN. Pourquoi n'approuve point qu'aux écoles on
fouette les jeunes gens, 73.

QUITO. Chemin magnifique de Quito à Cusco, 476.

R.

RADELAIS. Mis par Montaigne au rang des livres simple-
ment plaisants, 204.

RAISCIAC, seigneur allemand. Sa mort subite causée par
la tristesse, 4.

Raison humaine. Si elle peut juger de ce qui la regarde
immédiatement, 276. Glaive double et dangereux, 338.
Rang. Combien le rang nous impose, 487.
RANGON (le comte de Guy), 10.
RAVENNE (victoire de), 143.

RAZIAS, surnommé le père aux Juifs. Sa mort généreuse,
accompagnée d'une fermeté extraordinaire, 177.
Récompenses. Dans une autre vie ; sur quoi fondées, 263.
Régents de collége. Plaisamment caractérisés, 74.
RÉGULUS. Sa parcimonie, 156. A montré plus de fermeté
que Caton, 175.

Religion. N'a point de fondement humain plus assuré que
le mépris de la vie, 33. Les hommes ne s'en servent
communément que comme d'un moyen pour satisfaire
leurs plus injustes passions, 221. Quelle est la plus vrai-

semblable des opinions humaines touchant la religion,
260. Il faut une religion palpable pour le peuple, ibid.
et suiv. Zèle de religion souvent excessif, par conséquent
injuste, 345. A porté les chrétiens à détruire les livres
des païens, et à diffamer l'empereur Julien, ibid.
Remora. Petit poisson que les Latins prétendaient avoir
la propriété d'arrêter les navires, 235.
Renard. Raisonne très-sensiblement, 230.

RENÉ (le roi ). Son portrait présenté à François II, 337.
RENSE (le capitaine), 104.

Repentance des hommes. Pleine de corruption pour l'ordi-
naire, 419. Quel doit être l'effet d'une vraie repentance,
420. On ne peut se repentir de sa forme universelle,
selon Montaigne, ibid. Du repentir causé uniquement
par l'âge, 421.

Repos et gloire. Choses incompatibles, 116.
Réputation. Est mise à trop haut prix, 322.
Résolution. De quel usage, 1. Résolution extraordinaire,
54.

Ressemblance. Passe des pères, des aïeuls et des bisaïeuls,
aux enfants, 393 et suiv.

Retraite. Quels tempéraments y sont les plus propres,
114. Dans quelle vue Pline et Cicéron la conseillaient,
115. Peu de solidité qu'il y a dans ce conseil, ibid. Voyez
Solitude.

REU (le comte du), 25.

Révélation. C'est d'elle que nous vient l'assurance de
l'immortalité de l'âme, 282 et suiv.

Rhétorique. Art trompeur, pire que le fard des femmes,
154. Quel est son véritable usage, ibid.

Richesses. Moyens d'éviter les embarras qui les accompa
gnent, 129 et suiv.

ROBERT, roi de France, 104.
ROBERT Ier, roi d'Écosse, 6.

ROCHEFOUCAULT (le comte de la), 74.

Rois. Nous leur devons l'obéissance; mais l'estime et l'af
fection ne sont dues qu'à leurs vertus, 5. Vanité im-
pertinente d'un roi, 9. De quoi ils doivent se glorifier,
118. Ils sont sujets aux mêmes passions et aux mêmes
accidents que les autres hommes, 133. Sont moins en
état de goûter les plaisirs que de simples particuliers,
134. Sont prisonniers dans les limites de leur pays, 135.
Comment un roi peut inspirer à ses sujets le mépris de
l'or, de la soie et des vaines dépenses, 136 et suiv.
L'âme d'un roi et celle d'un savetier sont jetées au même
moule, 239. Les rois doivent mourir debout, 348; et
commander leurs armées en personne, 349. Si la libé-
ralité sied bien à un roi, et jusqu'à quel point, 469.
Quelle est la vertu qui convient proprement aux rois,
470. Il n'est pas en leur pouvoir de contenter l'avidité
de leurs sujets, ibid. Les rois sont excusables, parce
que leur métier est un des plus difficiles, 477. Pourquoi
ils sont exclus de l'honneur qui vient des exercices du
corps et de l'esprit, 478 et suiv. La seule chose que les en-
fants des rois apprennent comme il faut, ibid. Défauts
des rois, comment cachés à leurs yeux, ibid. Les rois
donnent les plus grandes charges au hasard, 485. Quel
respect leur est dû, 487. Les rois auraient besoin d'un offi-
cier chargé de leur parler librement, et de leur apprendre
à se connaître, 564.

ROMAINS. Pourquoi ôtaient aux peuples nouvellement con-
quis leurs armes et leurs chevaux, 146. Combattaient
à l'épée et à la cape, 150. Prenaient des bains tous les
jours avant le repas, ibid. Se parfumaient tout le corps,
et se faisaient pinceter tout le poil, 151. Aimaient à se
coucher mollement, et mangeaient sur des lits, ibid.

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