Page images
PDF
EPUB

ordona, par une loi expresse, que les corps des belles | Enfant monstrueux. Sa description, 366, 367.

et jeunes femmes seraient gardés trois jours, avant que
d'être mis entre les mains de ceux qui devaient les em-
baumer, 458.
ÉGYPTIENS. Comment, au milieu de leurs festins, rappe-
laient aux conviés l'idée de la mort, 32. Pourquoi ils
avaient le crane plus dur que les Perses, 107. Les
Égyptiens offraient à leurs dieux des pourceaux en fi-
gure, 216. Adoraient dans les animaux quelque image
des facultés divines, 217; et portaient le deuil à leur tré-
pas, 218. Leur prudence impudente au sujet de leurs
dieux, 262.

Eléphants. Dressés à danser au son de la voix, 233. Sub-
tilité et pénétration de ces animaux, ibid. Si les élé-
phants out quelque sentiment de religion, 234. Éléphant
rival d'Aristophane le grammairien, 237. Éléphant tou-
ché de repentir, 241.

Eloquence. Elle a plus contribué que les armes à l'avan-

cement des grands personnages de Rome, 154. En quel
temps elle y a le plus fleuri, ibid. Ce qui constitue la
véritable éloquence, 453.

EMMANUEL, roi de Portugal. Édit cruel qu'il fit publier
contre les Juifs, 128. Effet horrible qui en résulte, ibid.
EMPEDOCLES. Pourquoi refuse la royauté que lui offraient
les Agrigentins, 56. Son opinion touchant la nature de
Dieu, 261; et sur celle de notre âme, 277.
Empereurs romains. Pourquoi les dépenses qu'ils faisaient

pour les spectacles publics étaient injustes, 471 et 472.
Encens. Son usage dans les églises, sur quoi fondé, 159.
Enéide. Si ce poëme et l'Orlando furioso peuvent être
comparés ensemble, 206.

Enfants. Le mensonge et l'opiniâtreté doivent être d'a-

bord réprimés en eux, 15. Combien il importe de les

corriger de bonne heure, 42. Il n'est pas aisé de prévoir,

par leurs premières actions, ce qu'ils seront un jour,

63. Le succès de l'éducation d'un enfant dépend du choix

que l'on fera de son gouverneur, 64. Utilité des voyages

pour les enfants, 65. Pourquoi ils ne devraient point

être élevés auprès de leurs parents, ibid. Doivent être

dressés à avoir en compagnie les yeux ouverts sur tout

ce qui s'y passe, 67. Il faut leur inspirer la sincérité

et une honnête curiosité, ibid. En quel temps doivent

être instruits dans les sciences, 69. A quoi on peut con-

naître qu'un enfant est bien ou mal né, 71. Un enfant

est capable de recevoir les leçons de philosophie, ibid.

Les enfants ne doivent pas être engagés à l'étude par

sévérité, 72. Doivent être corrigés de toute humeur

étrange et particulière, 73; et formés à toute sorte de

coutumes, et même à pouvoir souffrir quelques excès,

ibid. C'est par leurs actions qu'on doit juger des progrès

qu'ils font, 74. Doivent être plus soigneusement instruits

dans la connaissance des choses que dans celle des

mots, ibid. Ne doivent pas s'embarrasser de débrouiller

des subtilités sophistiques, 75. Socrate veut qu'on leur

donne un beau nom, 140. D'où vient que leur affection

envers leurs pères est moins grande que celle de leurs

pères envers eux, 192. Violence dans leur éducation,

condamnée, 193. Vrai moyen de se faire aimer de ses

enfants, 194. L'appellation paternelle ne doit pas leur

être interdite, 196. Ils doivent être admis à vivre fami-

lièrement avec leurs pères, lorsqu'ils sont d'âge pour

cela, ibid. On a raison de les empêcher de contrefaire

les défauts naturels, 355. Ne devraient pas être aban-

donnés indiscrètement au gouvernement de leurs pa-

rents, 367. Patience merveilleuse d'un enfant lacédé-

monien, 372.

|

Enfantement. Douleurs qui l'accompagnent, supportées

sans peine, 125. Exemple remarquable sur cela d'une
dame romaine, ibid.

ENGHIEN (le duc d'). Fut sur le point de se tuer, croyant
avoir perdu la bataille de Serisolles, qu'il gagna, 177.
Ennemi vaincu. S'il faut le poursuivre à outrance, 142
et suiv.

Enthousiasme. Élève l'homme au-dessus de lui-même, 173.
ÉPAMINONDAS. Sa fermeté dans une accusation qui lui fut
intentée devant le peuple thébain, 2. Mot excellent de
lui, 27. Comment il qualifiait les deux fameuses victoi-
res qu'il avait remportées contre les Lacédémoniens, 201.
Pourquoi il refusa des richesses légitimes, 211. Fut,
selon Montaigne, le plus excellent homme dont on ait
connaissance, 390. Caractères de sa valeur, de son con-
rage et de son habileté dans la guerre, ibid. Son savoir,
ses mœurs, sa vertu pleine partout et uniforme, ibid.
Sa résolution à demeurer constamment attaché à la pan-
vreté : ce qu'en jugeait Montaigne, ibid. Preuves pal-
pables de sa bonté, de son équité et de son humanite,
ibid. Sa douceur et sa courtoisie dans le fort du combat,
391. Jusqu'où il portait la délicatesse sur l'article de la
justice, 414.

Épée. L'arme la plus sûre et la plus utile dans un combat,

147.

ÉPICHARIS. Accusée d'avoir trempé dans une conspiration

contre Néron sa fermeté dans les tourments, 372, 373.
ÉPICURE. Dispense son sage de la prévoyance et du souci
de l'avenir, 5. Ne mettait aucune citation dans ses écrit-,
62. Mis en opposition avec Cicéron et Pline, 118, 119.

Ce qu'il pensait des richesses, 127. S'il n'aurait pas pré-

féré ses ouvrages à des enfants nés de lui, 201. Ses dogmes

irréligieux et délicats, sa vie dévotieuse et laborieuse,

214. Comment Épicure représentait les dieux, 261. Con

scillait de fuir la gloire, 319; et n'y était pas insensible

lui-même, ibid.

ÉPICURIENS. Extravagance de leurs principes de physique

278. Pourquoi ils déchargeaient la Divinité de toute sorte

de soins, 291.

ÉPIMÉNIDE. Son sommeil durant cinquante-sept ans, 139.

Épingle. Femme guérie de l'imagination d'avoir avalé une

épingle, 39.

Éponge. Usage qu'en faisaient les anciens Romains, 151.

ÉQUICOLA, théologien, 454.

ESCALIN ( Antoine). Moins connu par ce nom, qui était sen

vrai nom, que par celui de capitaine Poulin et du

baron de la Garde, 141. D'abord simple goujat, il

parvint à des postes très-considérables, 142.

Escares, poissons. Comment s'assistent les uns les autres,

240.

Esclave, récompensé et puni pour avoir trahi son maître,

412.

Escrime. Exercice qui n'a rien de noble, 358. Est inutile

et dommageable dans les combats, 359. Il est malséant,

et pourquoi, ibid.

ESCUT (le seigneur de l'), au siége de Reggio, 10.

ÉSOPE. Quel cas Montaigne faisait de ses fables, 205. A

quelle occasion il lui donne le titre de grand homme, 586.

ESPAGNOL. Fermeté d'un paysan espagnol mis à la torture

la plus violente, 372.

ESPAGNOLS. Avec quelle barbarie ils traitèrent les Améri-

cains, 474. Cruautés qu'ils exercèrent contre le dernier

roi du Pérou, ibid. et contre celui de Mexico, 475.

Boucherie qu'ils firent de leurs prisonniers de guerre,

ibid.

Espérance. Jusqu'où doit nous accompagner, 176.
Esprit. Les hommes ne sont pas moins attachés aux pro-
ductions de leur esprit qu'à leurs enfants, 200. Pourquoi
il est dangereux de commencer tard à faire imprimer
les productions de son esprit, 553.

Esprit humain. Comment défini, 286. Pourquoi est inca-
pable d'arriver à la connaissance évidente des choses,
287. Jugements de l'esprit dépendant des altérations
du corps, 289. Son infirmité malaisée à découvrir, ibid.
Est grand ouvrier de miracles, 294. Comment se dé-
termine à choisir entre deux choses indifférentes, 315.
Sa principale habileté, 423. Il est occupé ou détourné
par très-peu de chose, 433; et déterminé par de pures
imaginations, par des objets chimériques, 434. Il est
trop étroitement uni au corps, 436. Vanité de ses re-
cherches, qui paraît en ce qu'il s'attache souvent à dé-
couvrir les causes d'un fait avant que d'être assuré de
ce fait, 536. Il se forge des raisons des choses les plus
vaines, 541.

Esprits simples. Propres à devenir bons chrétiens, 158.
Esprits médiocres, sujets à s'égarer, ibid. Grands es-
prits, chrétiens les plus accomplis, ibid. Quels esprits
sont les mieux disposés à se soumettre à la religion et
aux lois politiques, 256. Esprits communs, plus propres
aux affaires que les subtils, 348.

ESSÉNIENS. Comment ils se maintenaient sans l'usage des
femmes, 456.

ESTAMPES (madame d'), 210.

ESTISSAC, (madame d'). Citée comme un exemple d'affec-
tion maternelle, 191.

ESTRÉE (le sieur d'), 104.

Etat. Rien n'est plus dangereux pour un État qu'un grand
changement, 498 et suiv. Exemple remarquable de la
difficulté qui accompagne la réformation générale d'un
État, 499.

États politiques. Sujets aux mêmes accidents que le corps
humain, 351 et suiv. Ne laissent pas de se soutenir, quoi-
que fort déréglés, 499. Une vertu naïve et sincère ne
peut être employée à la conduite des États corrompus,

519.

Étre à soi. Combien il importe de savoir être à soi, 114.
Etude. Quel en doit être le fruit, 65.

EUDAMIDAS de Corinthe. Son testament singulier, 85, 86.
EUDAMIDAS de Lacédémone. Ce qu'il dit d'un philosophe
qui discourait de la guerre, 368.

EUDÉMONIDAS, ou plutôt Eudamidas, fils d'Archida-
mus et frère d'Agis. Mot de ce Lacédémonien sur Xé-
nocrate, 361.

EUDOXUS, philosophe pythagoricien. A quel prix il sou-
haitait de voir le soleil de fort près, 259.

EUMÈNES. Sa belle réponse à Antigone, lors du siége de
Nora. 10. Livré à ce prince par ses soldats, 412.
Expérience. Si elle peut terminer l'incertitude philoso-
phique, 276. Ce n'est pas assez de compter les expérien-
ces, il faut les peser et les assortir, 485. Pourquoi l'ex-
périence n'est pas un sûr moyen pour nous instruire de
la vérité des choses, 557.
EYQUEM, 323. Voy. MONTAIGNE.

F.

Fatalisme. Quel usage on a fait de cette doctrine, 364 et
suiv.

FAVORINUS. Pourquoi il se laisse vaincre dans une dispute
de grammaire par l'empereur Adrien, 479.
Femmes. Action généreuse des femmes de Weinsberg,

1. Femmes jugées incapables d'une parfaite amitié, 83.
Qui s'ensevelissent ou qui se brûlent avec le corps de
leurs maris, 121. Qui méprisent la douleur pour l'inté-
rêt de leur beauté, 125. Comment les femmes portaient
le deuil anciennement, et devraient le porter encore, à
l'avis de Montaigne, 152. Qui ont préféré la conserva-
tion de leur honneur à la vie, 177 et suiv. Qui se don-
nent la mort pour encourager leurs maris à les imiter,
178. Pourquoi les femmes ont du penchant à contrarier
leurs maris, 196, 197. Leur gros douaire est la ruine
des familles, 198. Il est dangereux de laisser aux femmes
la liberté de partager à leurs enfants le bien de leurs pères,
199. Le temps de leur grossesse est indéterminé, 285.
Pourquoi elles se masquent, et prennent des airs sévè
res et pleins de pudeur, 316. Différence qu'il y a entre
l'honneur des femmes et leur devoir, 325. Exemple re-
marquable d'une femme qui se noie pour avoir été bat-
tue par son mari, 363. Femmes indiennes qui se brù-
lent ou s'enterrent volontairement avec le corps mort de
leurs maris, 364. Femmes emportées, comment devien
nent furieuses, 369. Femmes de Gascogne très-obstinées,
373. Ce que Montaigne jugeait des femmes qui n'étalent
leur affection pour leurs maris qu'après qu'ils sont morts,
383. Exemple d'une femme sans nom et de basse nais-
sance qui, par pure affection pour son mari, attaqué d'un
mal incurable, l'encourage à la mort, et meurt avec lui,
384. Si les femmes doivent être savantes, 425. Quelles
connaissances leur conviennent, ibid. Du commerce avec
les femmes sincérité qui doit l'accompagner, 426.
Lois sévères imposées aux femmes par les hommes,
avant qu'elles y aient donné leur consentement, 442 et
suiv. Si ces lois ont rendu les femmes plus retenues, 446.
Combien il leur est difficile de garder leur chasteté, 447.
Ce qui doit les y engager, ibid. Combien les femmes
sont tourmentées par la jalousie, et combien elles sont
odieuses lorsqu'elles s'y abandonnent, 448 et suiv.
Femmes scythes crevant les yeux à leurs esclaves pour
s'en servir plus secrètement, 449. A quel prix une
femme faisait gloire, dans les Indes orientales, d'aban-
donner son honneur, 450, 451. Jalousie d'une femme est
très-funeste à son mari, 452. Pourquoi, en amour, les
hommes ont tort de blâmer la légèreté et l'inconstance
des femmes, 460. A quel âge les femmes doivent changer
le titre de belles en celui de bonnes, 466.

FÉRAULEZ. Bel exemple qu'il donne du mépris des richesses,
129.

FICIN (Marsile), interprète de Platon, 454.

Fille. Changée en homme, 36. Fille d'une vertu fort équi-
voque, qui se précipita de peur d'être violée par un
soldat, 166 et suiv.

Filles. L'éducation qu'on leur donne ne tend qu'à leur
inspirer de l'amour, 444; et c'est à cette passion qu'elles
sont portées naturellement, ibid.

Finesse contre un ennemi. Blàmée, et avec raison, 9 et
suiv.

FIORAVANTI, médecin de Bologne, 399.

FLORA. Quelle était l'humeur de cette fameuse courtisane,
427.

FLORENTINS. Dénonçaient la guerre au son d'une cloche, 10.
Foi. Le seul principe qui attache le chrétien à sa religion,
219. Description d'une vraie et vive foi, 220.
Foix (Diane de). Voy. GURSON.

Foix (François de), duc de Candale, 63.
Foix (Gaston de), à la bataille de Ravenne, 143.
Forx (Paul de). Regrets de sa mort, 498.
Fortune. A beaucoup de part aux ouvrages de poésie. de

peinture, et aux entreprises militaires, 52. Elle corrige
quelquefois nos desseins, 104. Surpasse les règlements
de l'humaine prudence, 105. Faveur singulière qu'elle
fit à deux proscrits, ibid. Les événements de la guerre
dépendent d'elle pour la plupart, 145.

FOULQUES, comte d'Anjou. Va se faire fouetter à Jérusa-
lem, 126.

Fourmi. Exemple remarquable d'une espèce de commu-
nication entre les fourmis, 235. Prévoyance des fourmis,

237.

FRANCE ANTARCTIQUE. Par qui découverte, 95.
FRANÇAIS (les). Hardiesse merveilleuse de trois gentils-
hommes français, 1. Les Français sont fort changeants
dans leur manière de s'habiller, 150. Ils condamnent
bientôt les modes qu'ils ont le plus admirées, ibid. Ne
s'armaient, du temps de Montaigne, que sur le point
d'une extrême nécessité, 201. Leurs armes les incom-
modaient plus par leur poids qu'elles ne contribuaient à
leur défense, 202. Soldats français sans règle et sans
discipline, du temps de Montaigne, 545.
FRANÇOIS I, roi de France. Comment il fit tomber en
contradiction un ambassadeur, 15. Pourquoi il aima
mieux attendre Charles V sur ses propres terres, que
de l'aller attaquer chez lui, 144. Les Mémoires de du
Bellay ne donnent qu'une connaissance imparfaite du
règne de ce prince, 210.

FRANÇOIS, marquis de Saluces. Obligé au roi de France
de son marquisat; pourquoi le trahit, 18.
FRANÇOIS, duc de Bretagne. Quelles connaissances il exi-
geait des femmes, 59.
FRANGET (le seigneur de),' 22.
FREGOSE (Octavien), 12.

FROISSARD. Historien plus recommandable par sa candeur
que par son habileté, 208.

Fronde, dont les anciens se servaient dans les combats :
son usage, 147.

Fuite. Noble usage qu'en ont fait des nations très-belli-
queuses, 19.

FULVIUS. Ayant découvert à sa femme un secret de l'em-

pereur Auguste, qu'elle éventa aussitôt, veut se tuer:
comment il est prévenu dans ce dessein par sa femme,

179.

Funérailles. Le trop grand soin que l'on prend d'avance
à ce sujet est une vanité ridicule, 7. Ne doivent être ni
mesquines ni trop pompeuses, ibid.

G.

GALBA, empereur. Son goût en amour, 465.
GALBA, simple particulier. Ce qu'il dit à un valet qui
lui allait voler de l'argenterie, dans le temps qu'il fai-
sait semblant de dormir pour favoriser une intrigue
amoureuse entre sa femme et Mécène, 450.
GALLIO (Junius). Pourquoi rappelé à Rome du lieu où
il avait été exilé, 94.

GALLUS VIBIUS. Devint fou en tachant de comprendre
l'essence de la folie, 36.

GASCONS. Admirés pour avoir des chevaux accoutumés de
virer en courant, 148.

GAULOIS. Ne pouvaient souffrir d'être blessés par des flè-
ches, 147. Regardaient l'accointance avec les femmes
comme préjudiciable au courage, 194. Description de
leurs armes, 202.

Gene. Ses inconvénients, 183. L'usage en est condamné
par plusieurs nations, et pourquoi, ibid.
Génération. Est la principale des actions naturelles : dis-

position qui y est le plus propre, 236. D'un homme
privé des parties qui y sont nécessaires, 367. Pourquoi
l'action qui nous met au monde est exclue des propos
sérieux et réglés, 439.

Généraux d'armée. S'ils doivent se déguiser sur le point
de la mêlée, 144.

Gentilhomme. Son devoir envers un grand qui va le vi-
siter, 20. Doit être affectionné à son prince, sans s'atta
cher à lui par des emplois à la cour, 66. Condition des
gentilshommes en France, du temps de Montaigne, 135.
Mariage singulier d'un vieux gentilhomme, 332. Com-
bien il lui est honteux d'être obligé de se dédire, 533.
Gentilhomme qui passait un an entier sans boire, 566.
GERMAIN (Marie), de fille devenue garçon, 36.
GÉTA, empereur. Faisait servir les mets à sa table, selon
les premières lettres de leur nom, 140.

GÈTES. Comment ils envoient des députés à leur dieu Za-
molxis, 264.

GIRALDI (Lilio-Gregorio), 105.

Gladiateurs. Pourquoi donnés en spectacle au peuple ro-
main pour être égorgés en sa présence, 352, 353.
Gloire. La plus inutile, vaine et fausse monnaie qui soit à
notre usage, 113. Incompatible avec le repos, 116. Va-
nité de la passion que les hommes ont pour la gloire,
130. Philosophes qui en ont prêché le mépris, 318. Pour-
quoi peut être recherchée, 319. Combien peu de gens
qui ont droit à la gloire, y ont part, 323. Ce que c'est
que la gloire qui se conserve dans les livres, 324. Court
moyen de parvenir à la gloire, 418.

Gloses. Ne servent qu'à obscurcir le texte, et surtout
celui des lois, 558.

GOBRIAS. Voulut mourir pour se venger, 285.

GOURNAY LE JARS (Marie de), fille d'alliance de Mon-
taigne. Son éloge, 342.

Gouvernement. Chaque peuple est content de celui au-
quel il est accoutumé, 46. Quel est, suivant Anacharsis,
le plus heureux, 136. A quoi se réduisent les disputes
sur la meilleure forme de gouvernement, 498. Quel est
le meilleur pour chaque nation, ibid. Si rien peut auto-
riser les maux qu'on cause à son pays, sous prétexte de
corriger les abus de son gouvernement, 545.
Gouverneur d'un enfant. C'est du choix qu'on en fait,
que dépend le succès de l'éducation, 64. Qualités qu'il
doit avoir, et règle qu'il doit suivre en instruisant son
élève, ibid. et suiv.

GOVEA (André), 79.

Grammairiens. Leur langage, 155.

GRAMONT (madame de), comtesse de Guiche. Hommage
que lui fait Montaigne des sonnets de la Boêtie, 88.
GRAMONT ( M. de), comte de Guiche, tué au siége de la
Fère, 434.

Grandeur. Qui la connaît, la peut fuir sans beaucoup d'ef
fort, 477.

Grands. Ne doivent point être loués pour des choses com-
munes, 118. Pourquoi les grands doivent avoir plus de
soin de cacher leurs fautes que les petits, 135. Pourquoi
les grands paraissent quelquefois plus sots qu'ils ne sont
effectivement, 485. Le silence leur est d'un merveilleux
usage, ibid. Combien leur rang nous impose, 487. Qu'il
faut se défier de l'habileté d'un homme qui occupe un
grand poste, ibid.

Gravelle. Son avantage sur bien d'autres maladies, 573.
GRECS. Ne se piquaient pas d'une scrupuleuse bonne foi,
10. Leur nom était un terme de mépris chez les Ro-
mains, 55. Grecs fameux par leur retraite d'auprès de
Babylone combien ils souffrirent en passant par les

:

montagnes d'Arménie, 107. Pourquoi, sur la fin du re-
pas, les Grecs buvaient en plus grands verres qu'au
commencement, 172.
GRÉGOIRE XIII, pape, 469.
GROUCHY (Nicolas), 77.
GUÉRENTE (Guillaume), 77.

Guerre. Dénoncée au son d'une cloche, 10. Parole des gens
de guerre peu certaine, 11. La passion pour la guerre,
preuve d'imbécillité dans l'homme, se trouve dans quel-
ques animaux, 237 et suiv. Guerre étrangère, de quelle
utilité, 352. Caractère de la guerre que se firent César
et Pompée, 529. Désordres causés par la guerre civile
en France, du temps de Montaigne, 544.
Guerriers. Quels étaient les plus grands guerriers du temps
de Montaigne, à son avis, 341.

GUESCLIN (Bertrand du), connétable de France. Hon-
neurs qu'on lui rend après sa mort, 6. Est nommé si dif-
féremment, qu'on ne sait lequel de ses noms doit être
honoré de ses victoires, 141.

GUEVARA. Ses lettres; ce qu'en jugeait Montaigne, 148.
GUICCIARDIN. Quel jugement Montaigne faisait de cet his-
torien, 209.

GUILLAUME, comte de Salsbéry, pris par l'évêque de Beau-
vais, à la bataille de Bouvines, 131.

GUISE (le duc de). Sa clémence envers un gentilhomme
qui avait conjuré sa mort, 50. Sa conduite à la bataille
de Dreux, 139.

GURSON (Diane de Foix, comtesse de). Le chapitre de
l'Institution des enfants lui est dédié, 61.
GYLIPPUS, de Sparte, 144.

Gymnosophistes. Se brûlaient volontairement après un
certain âge, ou lorsqu'ils étaient menacés de quelque
maladie, 364.

H.

Habits. Bizarrerie de la coutume en ce qui les concerne,
47. Tout homme de bon sens doit s'y conformer, ibid.
Quand les habits de soie commencèrent à être méprisés
en France, 137.

Halcyons. Leurs qualités merveilleuses; fabrique admira-
ble de leur nid, 241 et suiv.

HANNIBAL. Sa réponse à Antiochus qui lui demanda si les

Romains se contenteraient de son armée, 143. A vécu la
belle moitié de sa vie de la gloire acquise en sa jeu-
nesse, 165.

Hardiesse. Jusqu'où elle doit s'étendre, 53.
HARPASTÉ. Folle de la femme de Sénèque, devenue aveugle,
elle s'imagina que c'était la maison où elle habitait qui
était devenue obscure, 355. Sages réflexions de Sénèque
sur l'imagination de cette folle, ibid.

Hasard. Pourquoi il peut tant sur nous, 168. Il a beau-
coup de part aux actions humaines, 486.
HEGÉSIAS. Pensait que le sage ne doit rien faire que pour
soi, 154. Ce qui portait ses disciples à se priver de la
vie, 430.

HÉLIODORE, évêque de Tricca. Aime mieux perdre son
évêché que son roman, 200.

HÉLIOGABALE. Où il fut mis à mort, 102. Ses apprêts pour
se faire mourir délicatement, 313.

HENRI IV, roi d'Angleterre. Défi fait à ce prince par Louis,
duc d'Orléans, 358.

HENRI VII, roi d'Angleterre. Sa perfidie à l'égard du duc
de Suffolck, 12.

HENRI VIII, roi d'Angleterre. Comment il surprit en faute
un ambassadeur, 16.

HERACLIDE de Pont. Opinions indéterminées qu'il avait
sur la nature de Dieu, 261.

HERACLITE. Sa réponse aux Éphésiens qui lui reprochaient
de passer son temps à jouer avec des enfants, 56. Hé-
raclite et Démocrite; leur humeur opposée pourquoi
Montaigne donne la préférence à celle de Démocrite, 153.
Héraclite avoue que l'essence de l'âme nous est incon-
nue, 277. Son opinion sur la formation du monde, sa
destruction et sa renaissance, 294. Ce que Cratès jugeait
de ses écrits, 559.

Hérisson. Prévoit le vent qui doit souffler, 235.
HERMACHUS (Lettre d'Épicure à), 319.
HÉSIODE (mort d'), 239.

HIERON. Croit que les rois sont moins en état de goûter les
plaisirs de la vie, que de simples particuliers, 134. Ce
qu'il trouvait d'incommode dans la royauté, 135.
HILAIRE (Saint). Ses miracles dans Bouchet, 80. Demande
à Dieu la mort de sa fille Abra, et de sa femme, 103.
HIMBERCOURT (le sieur d'). Comment il calma la furie des
Liégeois, 430.

HIPPIAS d'Elis. Pourquoi il avait appris à faire toutes les
choses dont il avait besoin pour l'entretien et la commo-
dité de la vie, 505.

HIPPOCRATE, le père de la médecine, 367 et 398.
Hirondelles. Employées à porter des nouvelles, 351.
Histoire. S'il convient qu'elle soit écrite par un philosophe
et un théologien, 40. L'étude en est très-utile aux jeunes
gens, 67. Pourquoi Montaigne préférait la lecture de l'his-
toire à toute autre lecture, 208. Quelles sont les seules
bonnes histoires, 209.

Historiens. Combien il importe qu'un historien connaisse
sa profession, 23. Qualités qu'il doit avoir, 96. Histo-
riens simples, par où estimables, 208. En quoi consiste
le prix des historiens excellents, ibid. Quels sont les his-
toriens méprisables, ibid.

HOMÈRE. Reconnu pour maître de toute sorte de gens; sur
quel fondement, 302. Sa prééminence sur les plus grands
génies, 387. A d'abord atteint la perfection de son art,
ibid. Éloge qu'en fait Plutarque, et qui ne convient qu'à
lui seul, 388. Rien n'est si universellement connu que
sou nom et ses ouvrages, ibid.

Homme. Sujet vain, divers et ondoyant, 2. Trop occupé
de l'avenir, 5. En quoi consiste son devoir, ibid. Les
hommes ont cru que les faveurs du ciel les accompa-
gnaient dans le tombeau, 6. L'homme s'en prend à des
choses inanimées pour amuser ses passions, 9. A com-
bien de revers il peut être exposé avant sa mort, 25.
C'est la mort des hommes qui fait connaître leur vrai
caractère, 26 et suiv. Qui leur apprendrait à mourir,
leur apprendrait à vivre, 32. Comment l'homme est
acheminé naturellement à la mort, 32. Pourquoi cha-
cun est satisfait du lieu de sa naissance, 46. Ce qui
constitue le vrai mérite de l'homme, et sa supériorité
sur ceux de son espèce, 100. Les bons ou mauvais
succès ne prouvent ni son mérite ni son démérite, 102.
L'homme est sujet à des passions opposées, 110 et suiv.
Il se passionne pour mille choses qui ne le concernent
point, 113. Si un homme doit être loué pour des qualités
qui ne conviennent point au rang qu'il tient dans le
monde, 118. Ce qui rend un homme aisé ou indigent,
130. L'homme doit être estimé par lui-même, non par
ses alours, 132 et suiv. Imperfection de l'homme, dé-
montrée par l'inconstance de ses désirs, 156. Quel est
le cours naturel de la vie de l'homme, 164. Les lois ont
accordé trop tard aux hommes le maniement de leurs
affaires, ibid. A vingt ans l'homme fait voir ce qu'il est

capable de faire, 165. Homme, peu d'accord avec lui-

même, ibid. Inconstance de ses inclinations, 166. Qu'il

n'est pas sûr de juger de l'habileté et de la vertu des

hommes par quelques actions extérieures, 167 et suiv.

L'homme le plus sage peut être dérangé par divers acci-

dents, 172 et suiv. L'homme est élevé quelquefois au-

dessus de lui-même par une espèce d'enthousiasme, 173.

Il est une bonne discipline à lui-même, 188. Hommes

créés capables de raison; à quelle fin, 192. Si l'homme

a de grands avantages sur les autres créatures, 224 et

suiv. De quel droit il se donne la supériorité sur les ani-

maux, 226. La nature l'a traité plus favorablement qu'on

ne l'imagine, 228. L'homme a des armes naturelles,

229. S'il est naturel à l'homme de parler, ibid. Hommes

et animaux, également soumis à l'ordre de la nature,

ibid. Hommes esclaves d'autres hommes, 230. Quel soin

ils prennent de certaines bêtes, 231. Force de l'homme,

inférieure à celle de plusieurs animaux, ibid. Hommes

venus de pays éloignés en France; pourquoi tenus pour

sauvages, 234. A l'égard de la beauté, les hommes n'ont

point de privilége particulier au-dessus des bêtes, 243.

L'homme a plus de raison de se couvrir qu'aucun autre

animal, 244. Il s'attribue des biens imaginaires, et laisse

les réels aux animaux, ibid. En quoi consiste l'excel-

lence de l'homme sur la bète, ibid. Vices et passions de

l'homme, 245. L'homme fort porté à s'imaginer que tout

ce qui existe est fait pour lui, 271. Il n'a que des idées

confuses de soi-même, 274. Incertitude que chaque

homme peut remarquer dans ses jugements, 288 et suiv.

L'homme est inconstant dans ses désirs; preuve de sa

faiblesse, 296. Confusion où se jettent les hommes sur

le règlement de leurs mœurs, 297 et suiv. Peu d'hommes

meurent avec une vraie fermeté d'âme, 311 et suiv. Les

hommes sont souvent réduits à se servir de mauvais

moyens pour une bonne fin, 352. Hommes sanguinaires

et meurtriers, sont lâches et timides, 359. Leurs désirs

devraient être amortis avec l'àge, 362. Ils parviennent

rarement à cet état, d'agir constamment selon les prin-

cipes d'une vertu solide, ibid. Hommes doubles; à quoi

utiles, 409. Pourquoi fuit-on à voir naitre l'homme, tan-

dis qu'on court à le voir mourir, 456. Hommes qui se

cachent d'autres hommes, et sont ingénieux à se mal-

traiter eux-mêmes, 457. Comment le vice d'un homme

peut servir d'instruction aux autres, 479. Moyen de ju-

ger de la capacité d'un homme dans la conversation, 487

et suiv. Quel parti peut prendre un homme vertueux

dans des temps fort déréglés, 519. Pourquoi l'homme

n'aime pas à se connaître et à s'observer lui-même, 523.

Sottise des hommes qui sans discrétion asservissent leur

temps et leurs facultés à d'autres hommes, 524. L'homme

qui connaît exactement ce qu'il se doit à lui-même, trouve

par là ce qu'il doit aux autres, 525. Il doit savoir ce qui

l'intéresse proprement et essentiellement, 526 et suiv.

Il doit borner ses désirs s'il veut être à couvert des insultes

de la fortune, 528. Les hommes sont naturellement fort

portés à faire valoir leurs opinions, 537. L'homme est

incapable de modération, même à l'égard de la science,

542. L'expérience que chaque homme a de soi-même

suffit pour le rendre sage, 562 et suiv. Quel est le vrai

chef-d'œuvre de l'homme, 582. L'homme est fou qui veut

s'élever au-dessus de lui-même, 586.

Honnéte homme. Il n'est pas moins estimé pour être dé-
shonoré par sa femme, 451 et suiv. L'honnête homme
n'est point gâté par l'emploi qu'il exerce, 528.
Honneur. Récompenses d'honneur doivent être dispensées
avec beaucoup de discrétion, 189.

IPHIGÉNIE. Artifice dont un peintre se servit dans la re-
présentation de son sacrifice, 3.

IRÉNÉE. Quel fut le genre de sa mort, 102.
ISABEAU, princesse d'Écosse, 59.
ISABELLE, reine d'Angleterre, 105.

« PreviousContinue »