Précis historique de la Révolution française: Convention nationale, Volume 1 |
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Common terms and phrases
accusés annonce août appelait armée arrêter assemblées assez Autrichiens avaient barre Barrère bientôt brum c'était chargés chefs citoyens comité comité de salut commandait commissaires commission commune conseil convention corps côté coup cour crime d'accusation d'autres Danton déclare décret demande députés dernier devant donner Dumouriez ennemis force formes française fruct garde général germ girondins guerre heures hommes jacobins jour jugement juin l'armée l'assemblée liberté lieu livrer Louis Louis XVI Marat mars membres ment mesures mille ministre mort n'avait n'était nationale nommé nouveaux nouvelle ordonne ordres parler patrie peine père peuple place porter poste pouvait pré premier présente président Prise projet propose qu'un rapport rebelles république reste révolution révolutionnaire rien Robespierre s'était salut public sang séance sections semblait sentiment sept sera seront seul sort succès suivant Supplice tête tion tribunal troupes trouver venait vend vient ville voix voulait voyant
Popular passages
Page 129 - ... j'ai été appelé deux fois au conseil de celui qui fut mon maître dans le temps que cette fonction était ambitionnée par tout le monde : je lui dois le même service lorsque c'est une fonction que bien des gens trouvent dangereuse.
Page 236 - Convention , si par ces insurrections toujours renaissantes il arrivait qu'on portât atteinte à la représentation nationale, je vous le déclare, au nom de la France entière, Paris serait anéanti. Bientôt on chercherait sur les rives de la Seine si Paris a existé.
Page 161 - A sept heures il en sortit, m'appela, et, me tirant dans l'embrasure de la croisée, il me dit : ' Vous remettrez ce cachet à mon fils, * * * cet anneau à la reine ; dites-lui bien que je la quitte avec peine. Ce petit paquet renferme des cheveux de toute ma famille : vous le lui remettrez aussi * * * Dites à la reine, à mes chers enfants, à ma sœur, que je leur avais promis de les voir ce matin, mais que j'ai voulu leur épargner la douleur d'une séparation si cruelle.
Page 60 - Pleurez cent mille patriotes immolés par la tyrannie; pleurez nos citoyen<s expirans sous leurs toits embrasés ; et les fils des citoyens massacrés au berceau ou dans les bras de leurs mères. N'avez-vous pas aussi des frères, des enfans, des épouses à venger?
Page 90 - Autrichiens était formidable : leur droite, appuyée au village de Jemmapes, formait une équerre avec leur front et leur gauche, qui était appuyée à la chaussée de Valenciennes. Ils étaient placés, dans toute cette longueur, sur une montagne boisée où s'élevaient en amphithéâtre trois étages de redoutes, garnies de...
Page 46 - en effet : il ne s'agissait de rien moins que d'une correspon» dance entretenue par madame Roland avec le ministère » britannique. Elle fut mandée à la barre pour être confrontée » avec son accusateur. Elle parut avec l'air le plus serein; » Elle confondit le calomniateur par des questions imprévues; » elle le fit se contredire, se troubler, et presque se rétracter. » Les Jacobins s'efforçaient en vain de soutenir la contenance » de leur stupide agent : tout ce qu'ils faisaient pour...
Page 283 - Un tel attentat ne permet nulle défense; c'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort; la cause en est belle. J'embrasse ma sœur, que j'aime de tout mon cœur, ainsi que tous mes parents; n'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte et non pas l'échafaud.
Page lviii - Lien ! puisque notre vertu, notre modération, nos idées philosophiques, ne nous ont servi de rien , soyons brigands pour le bonheur du peuple; soyons brigands...
Page 122 - Le président. Louis, la nation française vous accuse. La Convention nationale a décrété le 3 décembre que vous seriez jugé par elle. Le 6 décembre elle a décrété que vous seriez entendu aujourd'hui à sa barre.
Page 15 - Oui , je le déclare , doulour « reusement affecté des crises violentes « dont ma patrie était agitée , la voyant « prête à s'engloutir sous ses ruines , je « n'ai vu qu'un seul moyen de la sauver, « la dictature, et je l'ai proposée; mais « je voulais qu'elle fût déposée dans les « mains d'un homme probe et fort de « caractère , qui pût , avec tranquillité « et justice, faire tomber la tête des « coupables. Déjà cent mille patriotes « sont morts victimes de la scélératesse,...