Mais il n'est pas moins vrai que cet ordre des Cieux MAXIME. Les changements d'état que fait l'ordre celeste CINNA. C'est un ordre des Dieux qui jamais ne se rompt, MAXIME. Donc votre aïeul Pompée au Ciel a résisté, CINNA. Si le Ciel n'eût voulu que Rome l'eût perdue, César de mon aïeul, Marc-Antoine de vous; Ainsi la liberté ne peut plus être utile Qu'à former les fureurs d'une guerre civile, Lorsque par un désordre à l'univers fatal, L'un ne veut point de maître, et l'autre point d'égal. Otez-lui les moyens de se plus diviser1. N'a fait qu'ouvrir le champ à César et Pompée, Non pas qu'elle vous croie avoir trop acheté: Si, jaloux de son heur et las de commander, Conservez-vous, seigneur, en lui laissant un maître AUGUSTE. N'en délibérons plus, cette pitié l'emporte, Mon repos m'est bien cher, mais Rome est la plus forte; Je consens à me perdre afin de la sauver, (Cinna) De sc plus diviser, Corneille hat hier ne weggelassen. Commence de renaitre. Es ist ein Unterschied zwischen commencer à und de vor handen. Hat die Sache eine Dauer, so gebraucht man ersteres, im andern Falle à (Laveaux). Das Glück, wovon hier die Rede ist kann unterbrochen werden, dess halb steht de. V. ROTROU (Jean de). Dieser Dichter word 1609 zu Dreux in der Normandie geboren, und starb den 27. Juni 1660. Einer der vorzüglichsten französischen dramatischen Schriftsteller, var er der Schöpfer der tragischen Kunst. Er theilte mit Mairet den Ruhm, dem åttern Corneille den Weg gebahnt zu haben, hatte aber vor Lesteren den Vortheil, daß er öffentlich dem großen Dichter die ihm gebührende Gerechtig keit wiederfahren ließ. Corneille war drei Jahre ålter als Rotrou, aber da die ersten Werke Rotrou's früher als die des Verfassers des Cid erschienen waren, so nannte derselbe den Rotrou seinen Vater. Ulle Stücke Rotrou's sind vergessen, Wenceslaus ist das einzige, das ihn überlebt hat, und doch ward dieses Meisterwerk des Verfassers erst nach dem Cid, den Horatiern, Cinna, Heraclius und Rodogune aufgeführt. Rotrou hat die Bühne mit mehr als vierzig Stücken, sowol tragischen als komischen Inhalts bereichert. Demungeachtet wåre fein Name vergessen worden, wenn er nicht diesen Wenceslaus, ein kerniges und imposantes Trauerspiel, gedichtet hatte; die Handlung ist neu und großartig, der Styl oft hart und ergrei fend durch Ausdruck tiefen Gefühls und Leidenschaft. Wenceslaus soll eine Nachahmung des spanischen F. de Rojas sein. Rotrou besaß einen edlen Karakter, wie man aus folgendem Zuge ersehen kann. Dreux, seine Vaterstadt, wo er Kriminalleutenant war, ward 1650 von der Pest befallen. Der Bürgermeister und vorzüglichsten Bürger fielen als Schlachtopfer dieser Krankheit. Rotrou, der sich damals in Paris aufhielt, erfährt diesen schrecklichen Zufall. Ungeachtet der Bitten seines Bruders, verläßt der Dichter Alles, Arbeiten wie Vergnügungen. Als Magistrat der Stadt ist seine Stelle ihm da angewiesen, wo die Gefahr droht. Er langt in Treur an. Welches Schauspiel!... »Le péril où je me trouve, schreibt er seinem Bruder, est imminent. Au moment où je vous écris, les cloches sonnent pour la vingt-deuxième personne aujourd'hui: ce sera pour moi, demain peut-être: mais ma conscience a marqué mon devoir. Que la volonté de Dieu s'accomplisse!..." Drei Tage nachher hatte ihn der Tod weggerafft. Millevoye hat diese Handlung Rotrou's meisterhaft geschildert. Wir geben sie hier vor dem Bruchstücke aus Wenceslaus. Le Dévoument de Botrou. Rotrou, cher à Thémis et cher à Melpomène, On le plaint, il s'étonne; il s'informe, on se tait. 1 1 2 Retient loin des dangers les enfants qu'il adore; Donne aux uns des secours, aux autres des tombeaux. Qu'en sublimes tableaux le temps eût transformées 1, Il ne regrette rien, s'il meurt pour son pays! Millevoye, La Mort de Rotrou, poème couronné par l'Institut en 1811. Venceslas pardonne à son fils Ladislas, et le .... couronne. Levez-vous! Une couronne, Prince, Sous que j'ai quarante ans régi cette province, Il vous en faut pourvoir, s'il vous faut pardonner, Et punir votre crime, ou bien le couronner. Transformées, weil écrit und esquisse hier finnverwandt sind, kongruirt das Partizip mit dem legtern. Tant quelle sera mienne. Die Grammatiker wollen, man solle die Possessivpronomen nicht ohne Artikel gebrauchen, man folle nicht sagen: voilà des livres qui ne sont pas miens. Folgende Bemerkung ist nothwendig: in der alten Sprache gebrauchte man diese Pronomen auf diese Weise N'est mie soe (Rom de Renart v 11640), n'est pas sienne. In neuen Schriftstellern, besonders in Rednern, find gleichfalls Beispiele dieser Art vorhanden. L'bomme en proposant les sentiments d'autrui les rend siens (Nicole, de la Paix V). Je ne comprends pas comment vous pourriez disposer en sa faveur de propriétés qui ne sont pas votres. (Mirabeau, 7. Août 1788.) In diesem Falle find diese Pronomen als Adjektiven gebraucht; fie stehen als Uttribut und nicht als Appofizion. Wir bemerken dabei, daß dieses nur in der höheren Stylistik stattfinden darf, Rotrous Vers ist also. nicht fehlerhaft, wie es Kritiker behaupten wollen. L'état vous la souhaite, et le peuple m'enseigne, (Lui mettant la couronne sur la tête.) Régnez! Après l'état, j'ai droit de vous élire, LADISLAS. Que faites-vous, grand Roi? VENCESLAS. M'appeler de ce nom; C'est hors de mon pouvoir mettre votre pardon: Je ne veux plus d'un rang où je vous suis contraire. Rotrou, Wenceslas. VI. C. MÉZERAY (François, Eudes de). Mézerah wurde im Jahre 1610, im Dorfe Rye, bei Argentan (Orne) geboren und starb den 10. July 1683. Er war Akademiker und ist durch seine Geschichte Frankreichs so berühmt geworden. Der Styl dieses Schriftstellers ist nicht immer korrekt, jedoch sind feine Gedanken erhaben und oft mit wigigen Einfällen vermengt. Um ihn als Geschichtschreiber zu beurtheilen, wollen wir A. Thierry reden lassen. Jugement porté sur l'Histoire de France de Mézeray. Quand Mézeray publia son Histoire, il y avait dans le public français peu de science, mais une certaine force morale, résultat des guerres civiles qui remplirent tout le seizième siècle et les premières années du dix-septième. Ce public élevé dans des situations graves, ne pouvait plus se contenter des romans d'amour et de féerie que le siècle précédent avait décorés du nom d'Histoire. Il lui fallait sous ce titre non plus de saints miracles ou des aventures chevaleresques, mais des évènements nationaux, et la peinture de cette antique et fatale discorde de la puissance et du bon droit. Mézeray voulut répondre à ce nouveau besoin; il fit de l'histoire une tribune pour plaider la cause du parti politique toujours le meilleur et le plus malheureux, de ce parti` qui jamais ne triomphe et qui, en dépit des plus grands efforts, retombe toujours sous la main des gents en place et des maltôliers.1 Mézeray, pour me servir de ses propres expressions, entreprit de faire souvenir aux hommes des droits anciens et naturels contre lesquels il n'y a point de prescriptions.... Il se piqua d'aimer les vérités qui déplaisent aux grands, et d'avoir la force de les dire; il ne visa point à la profondeur ni même à l'exactitude historique; son siècle n'exigeait pas de lui |