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fich durch gefällige Darstellung der Begebenheiten dieser an Ereignissen so reichen und glänzenden Regierung aus. In seiner 1782 erschienenen Geschichte Karls des Großen entfaltet er dasselbe Talent und erwarb sich dadurch das Lob vieler großen Illustrazionen, unter andern dasjenige Gibbon's. Sein Hauptwerk aber, das am meisten dazu beitrug seinen Ruf zu begründen, war seine Histoire de la Rivalité de la France et de l'Angleterre, ein gewissenhaftes Schriftdenkmal einer vielseitigen und tiefen Gelehrsamkeit, obgleich Viele gefunden haben, es sei zu weitschweifig und einseitig befangen dargestellt. Auch seine Histoire de la Rivalité de la France et de l'Espagne ward mit Beifall aufgenommen und legt große Kenntniß der auswärtigen Verhältnisse an den Tag.

Gaillard theilte mit Thomas den Preis für die Lobrede auf Descartes. Er hatte ein großes Gedächtniß, und sein Styl zeichnet sich immer durch Eleganz, Korrektheit der Sprache und Klarheit im Ausdrucke aus.

Passage des Alpes par François I.

On part; un détachement reste et se fait voir sur le Mont-Cenis et sur le Mont-Genèvre, pour inquiéter les Suisses et leur faire craindre une attaque. Le reste de l'armée passe à gué la Durance, et s'engage dans les montagnes, du côté de Guillestre; trois mille pionniers la précèdent. Le fer et le feu lui ouvrent une route difficile et périlleuse à travers des rochers;1 on remplit des vides immenses avec des fascines et de gros arbres; on bâtit des ponts de communication; on traîne, à force d'épaules et de bras, l'artillerie dans quelques endroits inaccessibles aux bêtes de somme: les soldats aident les pionniers; 2 les officiers aident les soldats; touts indistinctement manient la pioche et la cognée, poussent aux roues, tirent les cordages; on gravit sur les montagnes; on fait des efforts plus qu'humains; on brave la mort qui semble ouvrir milles tombeaux dans ces vallées profondes que l'Argentière arrose, et où des torrents de glaces et de neiges fondues par le soleil se précipitent avec un fracas épouvantable. On ose à peine les regarder de la cime des rochers sur lesquels on marche en tremblant par des sentiers étroits, glissants et raboteux, où chaque faux pas entraîne une chute, et où l'on voit souvent rouler au fond des abîmes et les hommes et les bêtes avec toute leur charge. Le bruit des torrents, le cri des mourants, les hennissements des chevaux fatigués et effrayés, étaient horriblement répétés par touts les échos des bois et des montagnes, et venaient redoubler la terreur et le tumulte. On arriva enfin à une dernière montagne où l'on vit avec douleur tant de travaux et tants d'éfforts prêts à échouer.

1 Gaillard gebraucht hier nach à travers, des und nicht les, weil rochers nicht in feinem ganzen Umfange als eine Einheit betrachtet, sondern nur auf eine allgemeine Weise bezeichnet wird. Nad Noël und Chapsal hätte er au travers gebrauchen müssen, doch giebt es in den Klassikern häufige Beispiele dieser Art, die keineswegs als Fehler angesehen werden können: Il porta ses armes rédoutées à travers des espaces immenses de terre et de mer. (Boffuet.) (Siehe Grammaire Nationale 798; Boniface und Dessiaux.)

2 Aider quelqu'un und aider à quelqu'un; Ersteres bedeutet Jemanden aus der Noth helfen; Lesteres Jemandes Mühe, Anstrengung, Noth theilen. Aidez cet homme de vos conseils, de votre bourse; aidez à cet enfant à faire son thême (Academie). Ein Kritiker meint, Gaillard hätte Lezteres gebrauchen müssen; dieses ist aber zweifelhaft, denn die Hülfe kann eine unterbrochene und eine unbeständige gewesen seyn.

La sape et la mine avaient renversé touts les rochers qu'on avait pu aborder et entamer; mais que pouvaient elles contre une seule roche, vive, escarpée de touts côtés, impénétrable au fer, presque inaccessible aux hommes ? Navarre, qui l'avait

plusieurs fois sondée, commençait à désespérer du succès, lorsque des recherches plus heureuses lui découvrirent une veine plus tendre qu'il suivit avec la dernière précision; le rocher fut entamé par le milieu, et l'armée introduite au bout de huit jours dans le marquisat de Saluces, admira ce que peuvent l'industrie, l'audace et la persévérance.

(Histoire de François Ier.)

XXIII.

GUYMON DE LATOUCHE (Claude).

Latouche ward 1729 geboren und starb 1760; Tragödiendichter, bekannt durch seine Iphigenia auf Lauris, ein Trauerspiel, worin der Styl oft inkorrekt und hart ist; ein Fehler, der durch den edeln und antiken darin herrschenden Ton, das Interesse der Darstellung und eine Menge glän= zender und kerniger Szenen reichlich aufgewogen wird. Dieses Trauerspiel wird noch jezt aufgeführt.

Latouche besaß eine große Fertigkeit im Reimen und in der Zusammenstellung seiner Szenen. Madame Clairon erzählt in ihren Memoiren, daß, als Latouche's Iphigenia aufgeführt werden sollte und die lezte Probe vorgenommen wurde, man den lezten Akt nicht der Darstellung würdig fand. Er ergriff eine Feder, sezte sich um 3 Uhr auf das Theater, und ungeachtet des herrschenden Geräusches, das die Schauspieler um ihn machten, hatte er um 5 Uhr seinen ganzen Akt umgearbeitet, der sofort einstudirt wurde und sich des Beifalls des Publikums erfreute.

Fureurs d'Oreste.

Effroyable ascendant d'un pouvoir ennemi!
J'ai donc assassiné ma mère et mon ami!
Ciel exterminateur, anéantis mon être,

Anéantis le jour, le lieu qui m'a vu naître... .
Mais quel vide effrayant se forme sous mes pas!....
Grâces au ciel je vois les gouffres du trépas....
Dans leur profonde nuit courons cacher mon crime...
Mais quel spectre se meut au fond de cet abîme!....
C'est ma mère, grands Dieux!... Fuyons... Mais la voici...
Egisthe l'accompagne.... Et toi, Pylade, aussi?
Comme eux tu me poursuis! toi, mon dieu tutélaire,
Tu sers de mes bourreaux l'implacable colère!
L'ami qui me restait devient mon assassin!

Il s'arme de serpents, il les jète en mon sein!
Ciel! où fuirai-je? Arrête, Ombre chère et terrible....
Vois mes remords, mes pleurs, mon désespoir horrible.
Ah! je succombe.... (I tombe dans les bras de Pylade.)
(Iphigénie en Tauride.) ·

XXIV. LEBRUN (Ponce-Denis Ecouchard).

Lebrun, (der nicht mit dem Prinzen dieses Namens verwechselt werden darf), Mitglied des Instituts, lyrischer Dichter, ward 1729 in Paris geboren, und starb daselbst den 2. September 1807. Er hat sich durch seine Oden einen großen Namen erworben.

Den Oden Lebrun's ermangelt es vielleicht immer an Begeisterung; sein Styl ist kernig, doch zu eintënig und ohne Biegsamkeit; er jagt zu sehr den Formen und den Wendungen der griechischen und lateinischen Oden nachz doch oft erweckte die Liebe zur Freiheit glänzende Gedanken in ihm, denn die Ode, die er auf das französische Schiff le Vengeur machte, das sich den Engländern nicht ergeben wollte und mit Mann und Maus unterging, ist vielleicht eine der schönsten lyrischen Dichtungen der neueren Zeit, und der von diesem Dichter gefeierten Waffenthat würdig. Lebrun hat auch ein Gedicht, la Nature, gemacht, das aber leider nicht vollendet ist, und worin glänzende Schilderungen und ein kerniger Styl vorherrschen.

Lebrun's Werke sind: sechs Bücher Oden, vier Bücher Elegien, zwei Episteln; Fragments de Veillées au Parnasse, le Poème de la Nature; einige in Versen abgefaßte Uebersehungen, sechs Bücher Epigramme, Correspondance avec Voltaire, Buffon, Thomas, Palissot &c.

Dieu et son Essence.

Mortel! connais l'Abîme où ta raison s'égare,
De cet Être infini l'infini te sépare.

Du char glacé de l'Ourse aux feux du Sirius

Il règne: il règne encor où les cieux ne sont plus.
De ce gouffre sacré quel mortel peut descendre?
L'immensité l'adore, et ne peut le comprendre;
Et toi, songe de l'être, atome d'un instant,
Egaré dans les airs sur ce globe flottant,
Des mondes et des cieux spectateur invisible,
Ton orgueil pense atteindre à l'être inaccessible!
Tu prétends lui donner tes ridicules traits;

Tu veux, dans ton dieu même, adorer les portraits!
Ni l'aveugle hasard, ni l'aveugle matière,
N'ont pu créer mon ame, essence de lumière.
Je pense: ma pensée atteste plus un dieu
Que tout le firmament et ses globes de feu.
Voilé de sa splendeur, dans sa gloire profonde,
D'un régard éternel il enfante le monde.
Les siècles devant lui s'écoulent, et le Temps
N'oserait mesurer un seul de ses instants.

Ce qu'on nomme Destin n'est que sa loi suprême:
L'immortelle Nature est sa fille, est lui-même.

Il est; tout est par lui: seul être illimité,

En lui tout est vertu, puissance, éternité.
Au-delà des soleils, au-delà de l'espace,

Il n'est rien qu'il ne voie, il n'est rien qu'il n'embrasse.
Il est seul du grand tout le principe et la fin,

Et la création respire dans son sein.

(Poème de la Nature.)

XXV. VALMONT DE BOMARE (Jacques Christophe).

Bomare ward den 17. September 1731 in Rouen geboren und starb daselbst den 24. August 1807; berühmter Naturforscher.

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Sein hauptsächlichstes Werk, wodurch er unsterblich wurde, ist das in 5 Bänden 1765 erschienene Dictionnaire raisonné universel d'Histoire naturelle. Mit Bewunderung wurde es in Europa aufgenommen und in viele fremde Sprachen überseßt. Durch dieses Wörterbuch hat sich das Studium der Naturgeschichte erweitert, und obgleich neue Forschungen und der 1841 bei le Dumesnil erschienene Cours complet d'Histoire Naturelle, so wie das Wörterbuch von Marco de Saint-Hilaire dieses Werk übertroffen haben, so behält es doch stets seinen Werth, und kann sehr oft auch zu Rathe gezogen werden, weil es sich durch Einheit in Gedanken, eine geschickte Eintheilung des Ganzen und durch Reinheit und Korrektheit der Sprache auszeichnet.

La Vieillesse et la Mort.

Le corps de l'homme n'est pas plutôt arrivé à son point de perfection qu'il commence à déchoir: le dépérissement est d'abord insensible; mais avec le temps les membranes deviènent cartilagineuses, les cartilages diviènent osseux, les os deviènent plus solides, toutes les fibres1 plus dures, la peau se dessèche, les rides se forment peu-à-peu, les cheveux blanchissent, les dents tombent, le visage se déforme, le corps se courbe. Les premières nuances de cet état se font apercevoir avant quarante ans; elles augmentent par degrés assez lents jusqu'à soixante, par degrès plus rapides jusqu'à soixante et dix;2 la caducité commence à cet âge, et elle va toujours en augmentant; la décrépittide suit, et la mort termine ordinairement, avant l'âge de quatre-vingt-dix ou cent ans, la vieillesse et la vie. Le corps meurt donc peu-à-peu et par parties, son mouvement s'éteint par degrés, la vie s'éteint par nuances successives, et la mort n'est que le dernier terme de cette suite de degrès, la dernière nuance de la vie. Comme les os, les cartilages, les muscles et toutes les parties qui composent le corps, sont moins solides et plus mous dans les femmes que dans les hommes, il faudra plus de temps pour que ces parties prènent cette solidité que cause la mort; les femmes par conséquent doivent avoir une vieillesse plus longue que les hommes; c'est aussi ce qui arrive: et on a observé, en consultant les tables que l'on a faites sur la mortalité du genre humain, que quand les femmes ont passé un certain âge, elles vivent ensuite plus longtemps que les

hommes.

Cette cause de la mort naturelle est générale et commune à touts les animaux, et même aux végétaux. On peut observer 1 Im Originale steht touts les fibres. Ehemals war dieses Wort männlichen Geschlechts. 2 Die Zahlen von 60-80 können mit der Konjunkzion et verbunden werden oder nicht; viele sehr korrekte Schriftsteller haben dieses nie vernachlässigt und Dessiaux, Examen critiqué de la Grammaire des Grammaires p. 34 führt folgende Beispiele an: Agé comme je le suis de plus de soixante et trois ans. (Boileau.) Polawski. au temps où nous parlons, il était àgé de soixante et deux ans. (Rulhière) C'est qu'à l'âge de soixante et onze ans, malade et presque aveugle, je suis prêt à essuyer la persécution la plus violente. (Volta re.)

Bossuet hat im Discours sur l'Hist. Univ. soixante-dix, soixante-dixième gefagt. *) Fehler: près d'.

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dans le chêne que c'est le centre qui se désorganise le premier et tombe en poussière; car ces parties devenant trop compactes, ne peuvent plus recevoir de nourriture.

La durée totale de la vie peut se mesurer en quelque façon par celle du temps de l'accroissement; un arbre ou un animal qui prend en peu de temps tout son accroissement, périt beaucoup plus tôt qu'un autre auquel il faut plus de temps pour croître. L'homme qui est trente ans à croître en hauteur et en grosseur vit nonante ou cent ans; le chien qui ne croît que pendant deux ou trois ans, ne vit aussi que dix ou douze ans. Les causes de notre destruction sont donc nécessaires, et la mort inévitable; il ne nous est pas plus possible d'en reculer le terme fatal, que de changer les lois de la nature. (Dict. d'Hist. Nat. Homme.)

XXVI. BEAUMARCHAIS (Pierre Augustin, Baron de).
Beaumarchais ward in Paris den 24. Januar 1732 geboren

und starb 1799.
Sohn eines Uhrmachers, der ihn zu dieser Profeffion bestimmte, lernte
er zuerst Mechanik; aber von seinem Geschmack für Künste fortgerissen, creiferte
er sich zuerst für Musik; dieses war der Ursprung seines Glückes. Als Lehrer der
Harfe und Guitarre wurde ihm der Eintritt bei den Töchtern Ludwig XV.
gestattet; er benußte diesen Umistand, um sich mit dem berühmten Finanzmann
von Paris Duvernay bekannt zu machen. Durch seinen Kredit, seine Be=
kanntschaften und Unternehmungen erwarb er sich, noch jung, ein beträchtliches
Vermögen, und legte sich alsdann auf_literarische Arbeiten.

Der geringe Erfolg des Dramas Eugénie, das 1767 aufgeführt wurde, der Fall der deux Amis (1770) schienen keine gute Vorboten für eine glänzende literarische Laufbahn zu sein, als ihm plößlich ein Prozeß sein ganzes Talent kund gab. Einer der Gegner Beaumarchais', gegen welchen er den Prozeß führte, war der Rath Goëzmann, ein Mitglied jener knechtischen Gerichtsbarkeit, die man mit dem entehrenden Namen „Parlement Meaupeau" gebrandmarkt hat, und gegen welche damals alle Parteien und Interessen in Fehde lebten. Beaumarchais führte in den Gerichtshof Satyre, Lustspiel und Roman ein, und ließ jene berühmten Memoiren erscheinen, die vielleicht heute sein schönstes literarisches Verdienst sind, und worüber Voltaire selbst neidisch_wurde; ein mit Leidenschaft, Zorn, Geist geschriebenes Werk, das den später erscheinen= den Barbier de Séville und Mariage de Figaro einen glänzenden Erfolg sicherte. Es ist allgemein bekannt, welches entscheidende Gewicht diese Werke für Frankreich hatten; es war kein Umstoß der Bühne, sondern eine politische Umwälzung, die sich mit Kühnheit, Stolz und abenteuerlichen Verwickelungen seltsamer Theaterstreiche auf der Bretterwelt zeigte, um von da in das sociale Leben einzudringen, und die der verblendete Hof selbst beklatschte. Figaro war das Volk, der sogenannte Tièrs-état, der den Adel, die Geistlichkeit und sich selbst mit behaglicher Schadenfreude geißelte; ein seltsames Werk, das seines Gleichen nicht aufzuweisen hatte, und nur am Vorabende einer großen Weltbegebenheit gelingen konnte. Man hat das literarische Verdienst von Figaro's Hochzeit vielleicht zu sehr hervorgehoben, aber die politischen Folgen dieses Stückes waren unermeßlich.

1 Im Originale steht plutôt, was als Fehler zu betrachten ist.

2

Statt soixante-dix, quatre-vingt, quatre-vingt-dix fagt man in einigen Gegenden
Frankreichs (besonders in der Franche Comté) und in Belgien: septante, octante,

nonante.

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