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dieses Stückes, sei es nun, weil der Dichter befürchtete, den Glanz der erwor benen Krone erbleichen zu sehen, oder, weil er das Lustspiel als eine mit seinen religiösen Ideen unvereinbare Beschäftigung betrachtete, schwur Gresset feierlich die Vorliebe ab, die er für das Theater gezeigt, und schien sich Vorwürfe zu machen, demselben seine Zeit gewidmet zu haben. Man erstaunte darüber, wie ein Mann, der in der einsamen Zelle des Klosters die Musen gefeiert, ihnen inmitten der Stürme der Welt und eines ungezwungenen Lebens entsagen könne. Voltaire drückt sich folgendermaßen darüber aus:

Gresset, doué du double privilège

D'être au collège un bel-esprit mondain,

Et dans le monde un homme du collège.

Von den übrigen Dichtungen Grefset's erwähnen wir l'Epitre à ma Soeur, au Père Bougeant, les Ombres; die Virgilischen Eklogen aber stehen weit unter den übrigen. Die in denselben herrschende Versifikazion ist oft schleppend und schwülstig; es ist der Wortschwulst eines Ovid.

La Faveur.

Au sein des mers, dans une île enchantée,
Près du séjour de l'inconstant Protée,

Il est un temple, élevé par l'Erreur,

Où la brillante et volage Faveur,

Semant au loin l'espoir et les mensonges,
D'un air distrait fait le sort des mortels.
Son faible trône est sur l'aile des Songes,
Les Vents légers soutiènent ses autels.
Là rarement la Raison, la Justice
Ont amené les mortels vertueux;
L'Opinion, la Mode et le Caprice

Ouvrent le Temple et nomment les heureux.
En leur offrant la coupe délectable,

Sous le nectar cachant un noir poison,
La Déité daigne paraître aimable,

Et d'un sourire enivre leur raison;
Au même instant l'agile Renommée

Grave leur nom sur son char lumineux.
Jouit constant d'une vaine fumée,
Le monde entier se réveille pour eux;
Mais sur la foi de l'onde pacifique,
A peine ils sont mollement endormis,
Déifiés par l'Erreur léthargique

Qui leur fait voir, dans des songes amis,
Tout l'univers à leur gloire soumis;
Dans ce sommeil d'une ivresse riante,
En un moment la Faveur inconstante
Tournant ailleurs son essor incertain,
Dans des déserts, loin de l'île charmante,
Les Aquilons les emportent soudain;
Et leur réveil n'offre plus à leur vue
Que les rochers d'une plage inconnue,

Qu'un monde obscur, sans printemps, sans beaux jours,
Et que des dieux éclipsés pour toujours.

XIV. LEFRANC DE POMPIGNAN (Jean Jacques, Marquis de). De Pompignan ward 1709 in Montauban geboren und starb 1784; Mitglied der französischen Akademie.

Mit einer erhabenen poetischen Seele begabt, vielseitig gebildet, der Sprache vollkommen mächtig, liefern seine Oden unübertreffliche Strophen, werin Wärme und Begeisterung sich vereinen. Seine religiösen Lieder, deren Voltaire spottete, und die er durch einen Vers des Pauvre Diable unsterblich machte, bieten zahlreiche Schönheiten dar, sind aber oft weichlich, verschwemmen und stehen weit unter seinen Oden. Die Episteln und andere Gedichte zeugen von Anmuth und feinem Geschmack.

Pompignan's Trauerspiel Dido hat sich auf der Bühne erhalten und wird noch geschäßt wegen der eleganten und ausgebildeten Szenenentfaltung, die sich mit Größe und Würde der Karaktere verbindet. Halevy behauptet das Entgegengesette, und spricht dem Verfasser jedes tragische Talent ab; Mlle. Clairon aber, eine berühmte dramatische Künstlerin vor der Revoluzion, fagt, es_sei eine scharf ausgebildete Tragödie, die sich vom Anfange bis zu Ende stets erhaben hält. Dieser Dichter, ein leidenschaftlicher Verehrer der Alten, übersetzte auch Virgil's Georgica, die er aber erst veröffentlichte, nachdem Delille die seinigen herausgegeben hatte, ferner den Aeschylus und mehrere Bruchstücke aus Hesiod, Pindar, Ovid, Horaz und Lucian's Gesprächen, die aber als mißlungen zu betrachten sind.

Von allen seinen Werken ist die Ode auf J. B. Rousseau's Tod dasjenige, wodurch seine übrigen verdunkelt werden und das von allen den Preis trägt.

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Pompignan zog sich den Haß aller literarischen Zelebritäten des XVIII. Jahrhunderts zu, weil seine Antrittsrede eine fulminante Diatribe gegen die Philosophen und Enzyklopädisten war.

Ode sur la Mort de J. B. Rousseau.

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Et loin du ciel de sa patrie,
La mort termine ses revers.

D'où ses maux prirent-ils leur source?
Quelles épines dans sa course
Etouffaient les fleurs sous ses pas!
Quels ennemis! quelle vie errante!
Et quelle foule renaissante
D'adversaires et de combats!

Jusques à quand, mortels farouches,
Vivrons-nous de haine et d'aigreur?
Prêterons-nous toujours nos bouches
Au langage de la fureur!
Implacable dans ma colère,
Je m'applaudis de la misère
De mon ennemi terrassé;
Il se relève, je succombe,

Et moi-même à ses pieds je tombe,
Frappé du trait que j'ai lancé.

Du sein des ombres éternelles,
S'élevant au trône des Dieux,
L'Envie offusque de ses ailes
Tout éclat qui frappe ses yeux.
Quel ministre, quel capitaine,
Quel monarque vaincra sa haine
Et les injustices du sort?

Le temps à peine les consomme
Et quoi que fasse le grand homme,
Il n'est grand homme qu'à sa mort.

Le Nil a vu, sur ses rivages,
Les noirs habitants des déserts
Insulter, par leurs cris sauvages,
L'astre éclatant de l'univers.
Cris impuissants, fureurs bizarres!
Tandis que ces monstres barbares
Poussaient d'insolentes clameurs,
Le Dieu, poursuivant sa carrière,
Versait des torrents de lumière
Sur ses obscurs blasphémateurs.

(Odes.)

XV. RAYNAL (Guillaume Thomas François, Abbé).

Raynal, aus Saint-Geniez, im Rouergue; geboren den 11. März 1711, gestorben den 6. März 1796; Mitglied des Instituts, einer der Schriftsteller des XVIII. Jahrhunderts, dessen Ruf, nach dem Voltaire's, alle.

übrigen verdunkelte, weil er einen edlen Karakter mit einem ausgezeichneten Talente vereinigte. Seine ersten Erzeugnisse (Histoire du Stadhouderat, Histoire du Parlement d'Angleterre) waren schwach und in einem zu rhetorisirenden Prunkstyle abgefaßt; die übrigen Kompilazionen, die er auf Bestellung für Buchhändler schrieb, verdienen keiner weitern Erwähnung. Sein Talent bildete fich aus in der tüchtigen Darstellung der Ehescheidung Heinrich's VIII. von Katharina von Aragon, bis er in reiseren Jahren das berühmte Werk Histoire philosophique et politique des Etablissements des Européens dans les deux Indes unternahm und herausgab, ein Werk von großem Umfange und Gehalte, dessen Erfolg für Europa welthistorische Wichtigkeit hatte und wegen feiner harten Freimüthigkeit und liberalen Tendenz den Verfasser eine Zeitlang dem Voltaire, Rousseau, Montesquieu gleich stellte. Dennernd erhebt er seine Stimme für Menschenrechte; mit Allgewalt führt er das Wort gegen ihre Unterdrücker, tadelt frei und ungehalten die Regierungsmaßregeln und hebt die tief eindringende Wirksamkeit der europäischen Niederlassungen in den beiden Indien hellleuchtend hervor. Viele darin enthaltene philosophische Betrachtungen sind von Diderot.

Es ist auffallend, daß dieses Werk, das 1770 erschien, und dem Verfasser nicht die geringste Verfolgung zuzog, cilf Jahre später (29. Mai 1781) durch Henkers Hand vor dem Justizpalaste verbrannt wurde. Raynal's Geschichte erlebte zwanzig Auflagen, ward mehr als furfzigmal nachgedruckt und in viele Sprachen übertragen, ist aber jezt vergessen, weil die Kolonicen Umwälzungen erlebt haben, die jenem Werke fast alles Interesse nehmen. Man zieht es nur von Zeit zu Zeit zu Rathe, um einige schön geschriebene Seiten zu lesen oder sich mit den damaligen Verhältnissen bekannt zu machen.

Raynal hatte sich durch seine literarischen Arbeiten ein großes Vermögen erwerben, das er auf die edelste Weise gebrauchte. Nach seinem Tode fiel ein großer Theil seiner Güter literarischen Stiftungen, Akademien und Armenanstalten anheim, oder ward zu milden Zwecken verwandt. Discours d'un Sergent écossais aux Américains sauvages qui vont le faire périr dans les tortures.

Héros et Patriarches du Monde Occidental, vous n'étiez pas les ennemis que je cherchais; mais enfin vous avez vaincu. Le sort de la guerre m'a mis dans vos mains. Usez à votre gré du droit de la victoire. Je ne vous le dispute pas. Mais puisque c'est un usage de mon pays d'offrir une rançon pour sa vie, écoutez une proposition qui n'est pas à rejeter.

Sachez donc, braves Américains, que dans le pays où je suis né, certains hommes ont des connaissances surnaturelles. Un de ces sages, qui m'était allié par le sang, me donna, quand je me fis soldat, un charme qui devait me rendre invulnérable. Vous avez vu comment j'ai échappé à touts vos traits: sans cet enchantement, aurais-je pu survivre à touts les coups mortels dont vous m'avez assailli? car j'en appèle à votre valeur, la mienne n'a ni cherché le repos, ni fui le danger. C'est moins la vie que je vous demande aujourd'hui que la gloire de vous révéler un secret important à votre conservation, et de rendre invincible la plus vaillante nation du monde. Laissez-moi seulement une main libre, pour les cérémonies de l'enchantement dont je veux faire l'épreuve sur moi-même en votre présence.

Les Indiens saisirent avec avidité ce discours, qui flattait en même temps et leur caractère belliqueux et leur penchant pour les merveilles. Après une courte délibération, ils délièrent

un bras au prisonnier. L'Ecossais pria qu'on remit son sabre au plus adroit, au plus vigoureux de l'assemblée; en dépouillant son cou, après l'avoir frotté, en balbutiant quelques paroles avec des signes magiques, il cria d'une voix haute et d'un air gai: "Voyez maintenant, sages Indiens, une preuve incontestable de ma bonne foi. Vous, Guerrier, qui tenez mon arme tranchante, frappez de toute votre force: non loin de séparer ma tête de mon corps, vous n'entamerez pas seulement la peau de mon cou." A peine eût-il prononcé ces mots, que l'Indien déchargeant un coup terrible, fit sauter à vingt pas la tête du sergant. Les sauvages étonnés restèrent immobiles, regardant le corps sanglant de l'étranger, puis tournant leurs regards sur eux-mêmes, comme pour se reprocher les uns aux autres leur stupide crédulité. Cependant admirant la ruse qu'avait employée le prisonnier pour se dérober aux tourments en abrégeant sa mort, ils accordèrent à son cadavre les honneurs funèbres du pays.

(Histoire des Etablissements des Européens dans les deux Indes.)

XVI. ROUSSEAU (Jean Jacques).

Rousseau ward den 28. Juni 1712 in Genf geboren und starb zu Ermenonville 1778; einer der größten französischen Schriftsteller.

Rousseau's Vater war Uhrmacher. Seine Vermögensumstände erlaubten ihm nicht, dem jungen Rousseau eine glänzende Erziehung geben zu lassen. Dieser brachte seine Jugendjahre damit zu Romane zu lesen; nachher fiel ihm ein Plutarch in die Hände, der ihn Tag und Nacht beschäftigte. Bald darauf schickte ihn jedoch sein Vater zu einem Prediger nach Bossey, wo er ein wenig Latein lernte; von da trat er in den Dienst eines Gerichtschreibers in Genf, der ihn nicht zu dem Behuf eines Sekretärs tauglich fand und ihn fortschickte." Er trat hierauf bei einem Graveur in die Lehre; da aber dieser ein großer und harter Mensch war, der ihn mit schmähligen Behandlungen überhäufte, so lief er davon und langte zu Annecy an, wo er, 16 Jahre alt, die Bekanntschaft der Frau von Warens machte, die in seiner Lebensgeschichte eine so große Rolle spielt.

Seine Wohlthäferin schickte ihn nach Turin, wo er zur katholischen Kirche übertrat. Der Uebergang Rousseau's hatte aber ganz andere Folgen, als die Frau von Warens sich versprach; denn er ward aus dem Seminar, worin er durch ihre Vermittelung aufgenommen worden war, vertrieben. Nach einigen Jahren eines herumirrenden Lebens, während welcher diese Dame ihn stets unterstüßte, und nachdem er in Lyon, Neufchâtel, Paris gewesen, beim Kataster des Königs von Sardinien gearbeitet, Gesangunterricht ertheilt, als Astronom gewirkt, eine Hauslehrerstelle bei den Kindern des Herrn de Mably, des GrandPrevot von Lyon, bekleidet hatte, kehrte Rousseau nach Paris zurück, um sich daselbst niederzulassen.

Kaum angekommen, übergab er der Akademie der Wissenschaften ein System, die Noten durch Zahlen auszudrücken; Rameau endeckt die Mängel dieser Methode, der Künstler wird abgewiesen, aber der künftige Schriftsteller offenbart sich in ihm. Während seines Aufenthalts in Paris hatte er mit Marivaux, dem Abbé de Mably, Fontenelle, Diderot Bekanntschaft angeknüpft, und war mit Voltaire und Buffon zusammengekommen. Die Frau von d'Epinay und d'Houdetot bewegen ihn sein Talent zu benußen. Er lies't das Programm der von der Akademie zu Dijon ausgestellten Preisaufgabe: Le pro

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