Le noir pressentiment, le repentir, l'effroi, (Regardant à sa montre.) (La Metromanie) Fernand Cortès à ses Soldats, qui menaçaient de l'abandonner Arrêtez, la victoire est encore indécise; Et quand vous serez prêts touts1 à m'abandonner, Et qui ne concevaient, dans leur premier désir, Prêts touts, Inversion. De borne; dieses Wort soll nach den Grammatikern nicht im Singular gebraucht (Béranger.) 1 Et trace autour du globe un glorieux sillon Tels étaient vos projets: je vous crus, nous partîmes. Ose nous annoncer la flamme et le ravage! Audace contre audace: imitons le Romain Qui se rendit l'effroi du rivage africain. Que notre flotte, espoir d'une honteuse fuite, Par nous-mêmes en cendre à leurs yeux soit réduite; Si de sa fermeté l'Espagnol se dément... Est-ce ainsi que la vôtre aujourd'hui se signale? Achevons notre ouvrage... quand pour la couronner.. Soll la sich auf ouvrage oder victoire beziehen? Im ersten Falle hat Piron dem Worte ouvrage das weibliche Geschlecht beigelegt, was ihm als Dichter frei ftand (S. Braconnier, Théorie du Genre). Im lezten Falle hätte er den Sas anders stellen müssen. 2 En cendre ober en cendres, beibes ist richtig. Où sont ces cris de joie et ces nobles transports Ceux des leurs qui devaient m'aider à cet office, Qui, tant qu'on vous a vus hardis et triomphants, (Fernand Cortès.) VI. MONTESQUIEU (Charles de Secondat, Baron de la Brède et de Montesquieu.) Er war Montesquieu ward auf dem Schlosse de la Brède, bei Bordeaux, den 18. Januar 1689 geboren und starb den 10. Februar 1755. Mitglied der französischen Akademie, Président à Mortier im Parlament zu Bordeaux, einer der tiefsten französischen Schriftsteller und Verfasser des Esprit des Lois, der Considérations sur les Causes de la Grandeur et de la Décadence des Romains. Pour qui, pour lequel wäre richtiger, doch kann qui hier als poetische Lizenz, gelten. 1 2 3 Etouffez touts scrupules, Ellipse vos. Montesquieu war 32 Jahre alt, als er mit den Lettres persanes seine literarische Laufbahn eröffnete. Der Erfolg dieser_sinnvoll-lebendigen Handzeichnung, einer beißenden Satyre gegen die Sitten und Gebrechen seines Zeitalters, war gewaltig. Der Verfasser hatte sich hinter dem Schleier der Anonymität verborgen; doch sein Werk erregte die allgemeine Neugierde, und der Erfolg war noch größer, als man erfuhr, daß es die Arbeit des ernsten Präsidenten eines Parlaments sei, dieses Werk, worin die tiefsten Beobachtungen angestellt und die wichtigsten politischen Fragen erörtert wurden, werin beißender Spott, Frivolität sich neben Betrachtungen über Handel, Recht, Kriminalgesete stellten, und worin ein großer Eifer für Menschenwohl sich unter dem Gewande der Ironie fund gicht. Das zweite Werk Montesquieu's war le Temple le Gnide, ein kaltes und erkünsteltes Werk. Nach mehreren Reisen in Italien, der Schweiz und England, zeg sich Montesquieu nach seinem Schlosse zurück, wo er das beste seiner Werke, feine Considérations sur les Causes de la Grandeur et de la Décadence des Romains verfertigte. In diesem Werke liegt männliche Reife; die römische Staatsmacht ist darin in ihrem ganzen Wesen aufgefaßt, der Verfasser vereinigt oft den Scharfsinn eines Machiavells und die Erhabenheit eines Bossuets; der darauf folgende Dialog des Sylla und Eufrates, worin der Karakter jenes Despoten psychologisch zergliedert wird, legt dieselben Eigenthümlichkeiten, wodurch sich das erstere Werk auszeichnet, an den Tag. Aber diese schönen Betrachtungen über den römischen Staatskörper bahnten ihm nur den Weg für ein anderes, größeres Werk, das seinen Namen unsterblich machte, und das 1741 erschien, nämlich l'Esprit des Lois. In zwei Jahren erlebte es zwei und zwanzig Auflagen. Ungeachtet der ziemlich gerechten Kritiken, die über dieses Buch fich erhoben, und des geistreichen Worts der Frau du Deffant:,,Ce n'est pas l'esprit des Lois, mais de l'esprit sur les lois," kann man dennoch sagen, daß es allein schon für Montesquieu's Ruhm hinreichend gewesen wäre. Er zeigt darin eine große Vorliebe für brittische Einrichtungen, stüßt sich auf Bedinsche Grundansichten und vielfache Erfahrungen, die aber oft hinreichend begründete Gewährleistungen veranlassen und von Anwendungen begleitet sind, die strenge geprüft und berichtigt werden müssen. Die vollendete und kernige Sprache prunkt oft mit rhetorischem Schmucke, aber so findet man auch in glänzenden Ausdrücken die Schilderung der Weltbegebenheiten und Männer, die zu den politischen Staatsumwälzungen beitrugen, und indem er mit historischphilosophischer Freimüthigkeit, mit Eifer und Wahrheit sich auf den Richterstuhl der Geschichte sest, enthüllt er die verborgensten Falten der Annalen desselben. Montesquieu's Geist der Gescße kann als eine Begebenheit in Frankreichs politischer Geschichte und er selbst als der Gesetzgeber der Völker betrachtet werden. Die Zeit hat den Ruhm dieses Werks nicht vermindert, dessen Definizion uns Halevy folgendermaßen giebt: L'Esprit des Lois est le génie qui apprend aux hommes la science de la législation, et qui fait parler l'expérience des siècles. Man lese Destutt de Tracy und de Riency, um Weiteres über ihn zu erfahren. Der Kommentar des Ersteren ist manchen Ausgaben Mentesquieu's beigefügt; andern die Bemerkungen Mably's, Servan's und Laharpe's. Man muß aber bedenken, daß ein anderer Zeitgeist sie hervorrief. Tacite et Montesquieu. Montesquieu a dit de Tacite, qu'il abrégeait tout, parce qu'il voyait tout. Ce bel éloge a été avec raison appliqué à Montesquieu luimême; et l'on a souvent comparé entre eux ces deux grands ́hommes. Des génies de cet ordre ont un caractère particulier d'originalité, qui rend fausses toutes les similitudes qu'on veut établir. S'il fallait déterminer les degrès de prééminence qui distinguent Tacite et Montesquieu, nous dirions que l'auteur français surpasse l'auteur latin par la variété de ses connaissances, par la grandeur de ses conceptions et l'abondance de ses pensées, mais qu'il lui cède sous le rapport du talent et de l'éloquence; qu'enfin, il est plus grand comme philosophe, mais moins grand comme écrivain. Tacite maintient toujours la dignité de ses expressions à la hauteur de son sujet: il n'altère point par d'ingénieuses antithèses la gravité de son style; et les gràces du bel esprit n'énervent pas sa phrase énergique, et ne refroidissent jamais la chaleur de ses récits. Si nous voulions chercher dans les anciens des exemples pour donner une idée de la manière de Montesquieu, comme écrivain, nous dirions encore qu'elle se compose de plusieurs des belles qualités de Tacite, et de quelques uns des brillants défauts de Sénèque. (Walckenaer.) Les Lettres Persanes. Montesquieu, nourri dans l'étude austère des lois, et revêtu d'une grave magistrature, publia, en essayant de cacher son nom, un ouvrage brillant et spirituel, où la hardiesse des opinions n'est interrompue que par les vives peintures de l'amour. Un nouveau siècle a remplacé le siècle de Louis XIV.; et le génie de cette époque naissante anime les Lettres Persanes. Vous le retrouverez la plus étincelant que dans les écrits mêmes de Voltaire: c'est le siècle des opinions nouvelles, le siècle de l'esprit. L'ennui d'une longue contrainte imposée par un grand monarque dont la piété s'attristait dans la vieillesse et le malheur, les folies d'un gouvernement corrupteur et d'un prince aimable, tout avait répandu dans la nation un goût de licence et de nouveauté, qui favorisait cette faculté heureuse à laquelle les Français ont donné, sans doute dans leur intérêt, le nom même de l'esprit, quoiqu'elle n'en soit que la partie la plus vive et la plus légère. C'est le caractère, dont brillent au premier coup d'oeil, les Letters Persanes. C'est la superficie éblouissante d'un ouvrage quelquefois profond. Portraits satyriques, exagérations ménagées avec un air de vraisemblance, décisions tranchantes et appuyées sur des saillies, contrastes inattendus, expressions fines et détournées, langage familier, rapide et moqueur, toutes formes de l'esprit s'y montrent et s'y renouvèlent sans cesse. Ce n'est pas l'esprit délicat de Fontenelle, l'esprit élégant de la Mothe; la raillerie de Montesquieu est sententieuse et maligne comme celle de Labruyère; mais elle a plus de force et de hardiesse. Montesquieu se livre à la gaîté de son siècle; il la partage pour mieux la peindre, et le style de son ouvrage est à la fois le trait le plus vrai du tableau, qu'il (Villemain.) veut tracer. Alexandre. Alexandre fit une grande conquête. Les mesures qu'il prit, furent justes. Il ne partit qu'après avoir achevé d'accabler les Grecs; il ne laissa rien derrière lui contre lui. Il attaqua les provinces maritimes, et fit suivre à son armée de terre les côtes de la mer, pour n'être point séparé de sa flotte. Il se servit admirablement bien de la discipline contre le nombre; et s'il est vrai que la victoire lui donna tout, il fit aussi tout pour se procurer la victoire. Dans le commencement de son entre→ prise, c'est-à-dire, dans un temps où un échec pouvait le renverser, il mit peu de chose au hasard: quand la fortune le mit au-dessus des événements, la témérité fut quelquefois un de ses moyens. Lorsqu'il s'agit de combattre les forces maritimes des Perses c'est plutôt Parménion qui a de l'audace, c'est plutôt Alexandre qui a de la sagesse. La bataille d'Issus lui donna1 Tyr et l'Egypte; la bataille d'Arbelles lui donna1 toute la terre. Voilà comme il fit ses conquêtes; il faut voir comment il les conserva. Il résista à ceux qui voulaient qu'il traitât les Grecs comme2 maîtres et les Perses comme esclaves. Il ne songea 2 1 Lúi donna die Wiederholung des Verbs verleiht dem Saße mehr Kraft. Comme man fann nach traiter auch en gebrauchen, was neuere Schriftsteller nicht ver nachlässigen. Comment faut-il vous traiter, Porus? En roi. (La Morale en action.) |