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Achtzehntes Jahrhundert.

XVIII. Siècle.

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Achtzehntes Jahrhundert.

XVIII. Siècle.

I. ROUSSEAU (Jean Baptiste).

Rousseau, Jean Baptiste, ward in Paris den 6. April 1670 geboren und stark in Brüssel den 17. März 1741; einer der ersten fränzösischen Dichter.

Rousseau begann seine Laufbahn mit dramatischen Versuchen; er schrieb Opern und einige Lustspiele, die, mit Ausnahme des Flatteur, die Kritik heutzutage nicht mehr bestehen würden. Seine Oden, die jedoch mit keiner von deutschen Dichtern in Parallele gestellt werden dürfen, sind für die französische Literatur, die nur sehr beschränkte Forderungen an die höhere Lyrik macht, voll unbeeinträchtigten Ruhms, ermangeln aber, wie Wachler sehr richtig bemerkt, einer wahren Begeisterung, eines vorwaltenden und das Gefühl in seiner ganzen Macht ergreifenden Grundgedankens. Neben seinen Oden legte er sich auf Kantaten, die sich jedoch nicht zur musikalischen Bearbeitung eignen, und auf Epigramme, die er mit wahrhaft meisterhafter Hand abfaßte. Sie sind gehaltvoll; Feinheit, Naives, attische Herbe, Scharfsinn, Genauigkeit, Schalkhaftigkeit, Alles umfassen sie, und werden sich als weder zu übertreffende, noch nachzuahmende Muster stets erhalten.

Rousseau machte auch einige allegorische Versuche, die aber mißlangen; seine Epitres stehen weit unter denen Boileau's, womit sie nicht verglichen werden können.

Kein tragischer Dichter hat als rythmischer und sprachlicher Künstler sich so hoch wie Rousseau erhoben. Wenn Erhabenheit im Gedanken bei ihm vermißt wird, so findet man doch in seinen Oden Erhabenheit des Ausdrucks. Rousseau war nicht für lange Werke geschaffen; Fülle der Gedanken fehlte ihin, nur der Styl hat Kraft und die Sprache Wohllaut.

Rousseau's Laufbahn war eine sehr bewegte; Piren's auf ihn abgefaßte, allgemein bekannte Grafschrift rechtfertigt dieses nur zu sehr; in den wenigen Worten liegt des Dichters ganzes Leben:

Ci-git l'illustre et malheureux Rousseau.

Le Brabant fut sa tombe, et Paris son berceau.
Voici l'abrégé de sa vie,

Qui fut trop longue de moitié:
Il fut trente ans digne d'envie,
Et tente ans digne de pitié.

Boileau goß scherzend die Zornschale der Satire über sein Jahrhundert aus; Rousseau faßte es beim Haupte und schüttelte es mit allgewaltiger Hand; dieses war die Ursache des ganzen Unglücks. Einige geringe Dichter, die er in feinen Epigrammen angegriffen, faßten, um sich zu rächen, jenes Gedicht ab, das auf sein Leben einen so traurigen Einfluß ausübte, und Schuld daran war, daß er nicht zum Mitgliede der Akademie ernannt und auf ewig aus Frankreich verbannt wurde. Er suchte seine Unschuld zu beweisen, doch vergebens; er mußte als unschuldiges Opfer büßen. Sterbend betheuerte er noch, ehe er die Sakramente empfing, er sei nicht der Verfasser jenes Gedichtes. Rousseau's Verurtheilung geschah am 7. April 1712; das Urtheil ward den 4. Mai desselben Jahres auf dem Grêveplage in Paris vom Henker an den Pranger genagelt. Da es zu wenig bekannt ist, mag es hier seinen Plaz finden: J. B. Rousseau dùment atteint, et convaincu d'avoir composé et distribué des vers impurs, satiriques et diffamatoires; et fait de mauvaises pratiques pour faire réussir l'accusation

calomnieuse qu'il a intenté contre Joseph Saurin de l'Académie des Sciences, &c. pour réparation de quoi le dit Rousseau est banni à perpétuité du Royaume; enjoint à lui de garder son ban, sous les peines portées par la déclaration du Roi. (Arrêts du Parlement de Paris.)

Obgleich ihm seine Freunde seine Rückkehr vermittelst der Gnade des Königs verschafft hatten, schlug er sie aus, weil er dieselbe durch ein feierliches Urtheil und nicht aus Begnadigungsgründen erlangen wollte.

Despréaux, Kacine, J.-B. Rousseau.

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Rousseau, nourri des prétextes de Despréaux et formé à l'école de Racine, semblait devoir rappeler le goût et la perfection de ces deux grands maîtres, et conserver pour le siècle où il entrait quelques étincelles plus ou moins brillantes de ce feu sacré prêt à s'éteindre. Sans doute il n'avait pas, comme Despréaux, orné la raison du charme des beaux vers, ni tracé les lois du Parnasse avec l'élégance et la pureté de style qui pouvaient assurer le mieux aux développements de ses préceptes l'avantage de servir aussi le modèle; sans doute il n'était pas, comme l'immortel créateur d'Athalie, d'Iphigénie et de Phèdre, l'un des plus grands peintres du coeur humain; il n'avait pas imaginé, comme lui, ces binaisons dramatiques, si regulières et si parfaites, desquelles découlent, avec tant de charme, un intérêt si puissant et des beautés si sublimes; il n'avait pas donné le jour à ces inimitables chefs-d'oeuvre, dans lesquels on ne sait ce qu'il faut admirer le plus de la profondeur des idées, du développement des caractères, ou de la constante perfection du style: mais dans ses admirables ouvrages il avait offert l'accord heureux des plus magnifiques expressions et des pensées les plus brillantes; il avait réuni tout ce que la poésie peut déployer d'éclat et de richesses, tout ce qu'elle peut rassembler de majestueux et de sublime: jamais son rythme n'avait eu plus de pompe et de mélodie; jamais une harmonie plus séduisante n'avait embelli la variété des plus ravissantes images; jamais les entraves de la rime et de la cadence des vers n'avaient fait naître plus de beautés, et n'avaient été pour l'oreille, comme pour le coeur, une source plus abondante de jouissances et de plaisirs. En dérobant la lyre des prophètes, Rousseau avait paru s'associer à leur caractère surnaturel, et recevoir du Ciel lui-même ses inspirations, ses pensées et son inimitable langage. Mais il avait, sans cesser de vivre, cessé d'appartenir à son génie; et il était mort pour la gloire, au moment même ou avait fini le brillant siècle où il était né. Le soir et le midi de sa vie n'ajoutèrent rien à son aurore: ils furent perdus pour sa renommée; et ses derniers jours s'écoulèrent obscurement dans l'inaction et dans le malheur.

1

Ode à la Fortune.

Fortune, dont la main couronne
Les forfaits les plus inouis,
Du faux éclat, qui t'environne
Serons-nous toujours éblouis?
Jusques à quand, trompeuse idole,
D'un culte honteux et frivole1
Honorerons-nous2 tes autels?
Verra-t-on toujours tes caprices
Consacrés par les sacrifices
Et par l'hommage des mortels?

(Boissy d'Anglas.)

Un culte frivole was will Rousseau damit sagen? Er hat seinen Gedanken nicht richtig ausgedrückt, denn das Wort frivole past hier nicht.

2 Jusques à quand honorerons nous, harte, das Ohr verleßende Laute.

Le peuple, dans ton moindre ouvrage
Adorant la prospérité.

Te nomme Grandeur de courage,
Valeur, Prudence, Fermeté.
Du titre de vertu suprême1
Il dépouille la vertu même
Pour le vice que tu chéris,
Et toujours ses fausses maximes
Erigent en héros sublimes
Tes plus coupables favoris.

Mais, de quelque superbe titre
Que ces héros soient revêtus,
Prenons la raison pour arbitre,
Et cherchons en eux leurs vertus;
Je n'y trouve qu'extravagance2
Faiblesse, injustice, arrogance,
Trahisons, fureurs, cruautés:
Etrange vertu qui se forme
Souvent de l'assemblage énorme
Des vices les plus détestés!

Apprends que la seule sagesse
Peut faire les héros parfaits;
Qu'elle voit toute la bassesse
De ceux que ta faveur a faits;
Qu'elle n'adopte point la gloire
Qui naît d'une injuste victoire
Que le sort remporte pour eux;
Et que, devant ses yeux stoïques,
Leurs vertus les plus héroïques
Ne sont que des crimes heureux.

Quoi! Rome et l'Italie en cendre
Me feront honorer Sylla?
J'admirerai dans Alexandre
Ce que j'abhorre en Attila?
J'appèlerai vertu guerrière

Une vaillance meurtrière

Qui dans mon sang trempe ses mains?

Et je pourrai forcer ma bouche

A louer un héros farouche,

Né pour le malheur des humains?

1 Du titre de vertu suprême, leßteres Wort steht hier des Reimes wegen, ein Flickwort also.

2 Extravagance, faiblesse, injustice, arrogance &c. diese in drei Versen auf einander folgenden Substantiven passen in keine Ode.

2 Etrange vertu qui se forme souvent; das Wort souvent ist gegen die Negeln der Metrik von einem Verse zum andern übertragen.

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