Oeuvres complètes d'Étienne Jouy ... avec des éclaircissements et des notes... |
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amis ANYTUS avez Boissy-d'Anglas BROGLIE CENSEUR cent Charte cher chose constitutionnel CRÉSUS crime croire déja dévote DIALOGUE Dieu dire DUCHESSE écrivains ennemis ESCOBAR esprit êtes ÉTIENNE ÉTIENNE PASQUIER fâché faisait fanatisme femmes frères garçon de théâtre gens gloire gouvernement grace Henri Henri IV HENRI VIII hommes monarchiques j'ai j'avais j'en Jacques Clément jésuites jour journaux justice L'ABBÉ l'amour l'auteur l'autre l'Église l'état laisser lettres LIBÉRAL liberté LINGOT D'OR loi des élections lois long-temps Louis XVIII madame Malesherbes Marivaux MARQUISE MÉLANGES MÉLITUS ment messieurs ministres MIRABEAU missionnaires monde monsieur MORCEAU DE FER mort nation noble parcequ'il parle Parny passé patrie pensée père peuple philosophie place Plutarque PLUTON poëte politique premier prêtres prince qu'un raison religion rien rois royale saint scène sentiment serait seul siècle siècle de lumières sur-tout talent THEROIGNE Théroigne de Méricourt tion trône trouver vanité vérité vertu voilà vois Voltaire yeux
Popular passages
Page 50 - L'un ne se forme et ne s'exerce que dans les choses qui sont utiles ; l'autre y joint les pernicieuses. Là se montrent ingénument la grossièreté et la franchise ; ici se cache une sève maligne et corrompue sous l'écorce de la politesse. Le peuple n'a guère d'esprit, et les grands n'ont point d'âme : celui-là a un bon fond, et n'a point de dehors ; ceux-ci n'ont que des dehors et qu'une simple superficie. Faut-il opter ? Je ne balance pas : je veux être peuple.
Page 173 - Des dieux que nous servons connais la différence: Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 49 - Fait paraître en courant sa bouillante vigueur, Qui jamais ne se lasse, et qui dans la carrière S'est couvert mille fois d'une noble poussière ; Mais, la postérité d'Alfanc et de Bayard*, Quand ce n'est qu'une rosse, est vendue au hasard, Sans respect des aïeux dont elle est descendue, Et va porter la malle, ou tirer la charrue.
Page 257 - Que je hais les tyrans! Combien, dès mon enfance, Mes imprécations ont poursuivi leur char! Ma faiblesse superbe insulte à leur puissance : J'aurais chanté Caton à l'aspect de César. Et pourquoi craindre la furie D'un injuste dominateur ? N'est-il pas une autre patrie Dans l'avenir consolateur? Ainsi, quand tout fléchit dans l'empire du monde...
Page 49 - Je ne t'écoute plus. Va-t'en, monstre exécrable! Va, laisse-moi le soin de mon sort déplorable. Puisse le juste ciel dignement te payer! Et puisse ton supplice à jamais effrayer Tous ceux qui, comme toi, par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les faiblesses, Les poussent au penchant où leur cœur est enclin, Et leur osent du crime aplanir le chemin! Détestables flatteurs, présent le plus funeste Que puisse faire aux rois la colère céleste! ŒNONE, seule. Ah! dieux! pour...
Page 134 - ... les larmes ; le commandant eut peine à contenir son émotion , et pour la première fois sans doute ces infortunées aperçurent la compassion sur un visage humain. Je les vois encore à cette apparition subite tomber toutes à...
Page 91 - aise ! Je ne suis marrie 'que d'une chose , c'est «qu'il n'ait pas su, avant de mourir, que c'est moi
Page 134 - J'ai vu aussi cette tour de Constance (continue M- Êoissy-d'Anglas en s'adressant à ses enfans); elle n« peut que vous inspirer un double intérêt, puisque la bisaïeule de votre mère , y ayant été renfermée étant grosse , comme accusée d'avoir été au prêche , y donna le jour à une fille de laquelle vous descendez. J'avoue que je n'ai rien vu d'aussi propre à inspirer de longs souvenirs; c'était vers i768, cinq ou six ans avant le fait rapporté par M.
Page 433 - II prétendait avec componction Qu'il avait fait jadis des comédies, Dont à la Vierge il demandait pardon. — Gresset se trompe, il n'est pas si coupable: Un vers heureux et d'un tour agréable Ne suffit pas; il faut une action, De l'intérêt, du comique, une fable, Des mœurs du temps un portrait véritable, Pour consommer cette œuvre du démon.
Page 50 - ... content du nécessaire et les autres sont inquiets et pauvres avec le superflu. Un homme du peuple ne saurait faire aucun mal, un grand ne veut faire aucun bien et est capable de grands maux; l'un ne se forme et ne s'exerce que dans les choses qui sont utiles, l'autre y joint les pernicieuses : là se...