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proches de l'écliptique GH. D'où vient qu'elles n'y sont presque pas toutes chassées, plutôt que de composer ce que vous appelez un tourbillon, passant d'un pôle à un autre?

Sur l'art. 121, ibid., pag. 260.

en

Et cette détermination peut être continuellement changée par diverses causes. Par quelles?

Sur l'art. 129, ibid., pag. 260.

Et même nous ne pouvons l'y apercevoir que quand, etc. Pourquoi le flux de cette matière étant si transparent empêche-t-il la comète d'être aperçue? car la matière de notre tourbillon ne cache pas à nos yeux la planète de Jupiter; et pourquoi est-il nécessaire que la planète n'en sorte qu'enveloppée de la matière du tourbillon qu'elle vient de quitter ?

Sur l'art. 130, ibid., pag. 272.

La force des rayons est véritablement diminuée. Pourquoi pas entièrement perdue, si le tourbillo n AEIO presse avec plus de force ou également les tourbillons voisins qu'il n'en est pressé ?

Sur l'art. 149, ibid., pag. 300.

Elle a dû venir bientôt vers A, etc. Pourquoi n'avance-t-elle pas jusqu'à F, et ne heurte-t-elle pas même la terre?

Parcequ'en cette façon le cours qu'elle a pris a été

moins éloigné de la ligne droite. Je ne vois pas bien que la ligne NA continuée avec AB forme plutôt une ligne droite que la même NA continuée avec AD; mais puisque la lune s'éloigne du centre S selon le cours des globules de la matière éthérée, elle doit plus naturellement selon moi s'élever vers de descendre vers D.

B

que

Sur l'article 22 de la quatrième partie des Principes,

que

page 326.

Et la terre n'a pas de soi-même la force qui fait qu'elle tourne en vingt-quatre heures sur son essieu, etc. Je ne vois pas qu'il soit nécessaire de savoir d'où vient ce mouvement circulaire, pourvu qu'il soit dans la terre; et je ne comprends pas pourquoi ces mouvements circulaires et si prompts de la terre ne repousseroient pas vers les cieux toute la matière qui l'environne, quand même son mouvement ne lui seroit pas propre; mais qu'il lui viendroit de la matière céleste interne, si l'agitation de la substance éthérée qui l'entoure, et à qui vous accordez un mouvement plus rapide, ne l'empêchoit de le faire: et il me semble qu'il ne faut pas considérer la terre comme un corps en repos par rapport à l'effort continuel de ses parties pour s'éloigner du centre. Cela paroît nécessaire en tout corps mû circulairement; mais la terre peut être dite en repos en tant qu'elle est emportée avec la substance éthérée qui l'entoure, et que leurs su

perficies ne sont point séparées. Je dis ceci pour savoir de vous si la raison pour laquelle les parties de la terre ne sont point élancées de tous côtés ne doit point être attribuée à la seule vitesse du mouvement des parties de la matière éthérée.

Sur l'art. 25, ibid., pag. 329.

Elles ont quelque légèreté à cause du mouvement de leurs parties. Que pensez-vous donc du fer qui est froid, et de celui qui est chaud, lequel pèse davantage? Outre cela, comment une certaine quantité d'eau est-elle plus légère à cause du mouvement des parties, puisque le mouvement de ces parties est enfin déterminé en bas par les globules? car on doit juger que la pesanteur d'un corps est d'autant plus grande que sa chute est plus rapide; et ainsi l'eau seroit plus pesante que l'or.

Sur l'art. 27, ibid., pag. 332.

A moins peut-être que quelque cause extérieure, etc. Quelles sont ces causes? Faites-moi la grâce de me le dire en deux mots.

Sur l'art. 133, lig. 12, ibid., pag. 443.

Pensons qu'il y a en la moyenne région plusieurs pores ou petits conduits parallèles à son essieu. Le mot de parallélisme me fait souvenir ici de quelques difficultés presque insurmontables. 1. Pourquoi vos tourbillons ne sont-ils pas en forme de colonne ou de cylindre plutôt que d'ellipse, puis

que chaque point de l'axe est comme un antre duquel la matière céleste se retire, et, autant qu'il me le semble, avec un mouvement entièrement égal: d'ailleurs (puisqu'il faut partout que les globules s'écartent de l'axe avec une force égale) pourquoi le premier élément n'est-il pas également étendu tout le long de l'axe en forme de cylindre, plutôt que d'être repoussé presque vers le milieu de l'axe, et d'y être ramassé en forme de globe; car ce qui entre du premier élément par les deux pôles du tourbillon n'empêche point que tout l'axe ne doive paroître lumineux; en effet, comme les globules s'éloignent avec une force égale de tous les points de l'axe, les courants de la matière très subtile, qui entre avec impétuosité, trouveront beaucoup plus de facilité à se glisser les uns sur les autres pour arriver aux pôles opposés, qu'à se former et à se creuser en quelque endroit de l'axe un espace plus grand que le tournoiement actuel et uniforme du tourbillon ne pourroit leur permettre et leur céder.

2. Enfin, comme les globules célestes sont emportées autour de l'axe du tourbillon d'une manère parallèle à l'axe et à eux-mêmes, et ne per dent point le parallélisme lorsqu'ils changent en quelque façon de lieu entre eux, il paroît impossible qu'il se fasse absolument aucune contorsion des parties cannelées, si ces parties cannelés ne tour

nent autour de leurs propres axes dans ces espaces triangulaires; or je ne vois pas que cela se puisse faire commodément, comme j'ai dit ci-dessus.

Sur l'art. 187, ibid., pag. 499.

On ne remarque aucuns effets de sympathie ou d'antipathie si merveilleux, etc. Plût à Dieu que' vous expliquassiez ici, si cela se pouvoit faire en peu de mots, par quelle raison mécanique il arrive que si, de deux cordes de divers instruments qui sont ou à l'unisson, ou à cet intervalle que les musiciens appellent tempéré, l'on en touche une l'autre trémousse dans un autre instrument tandis que celles qui sont plus proches et même qui sont tendues dans le même instrument où la corde a été ébranlée ne se remuent point du tout. Aucune sympathie ne me paroît plus difficile à expliquer mécaniquement que cet accord des cordes, ce qui est une expérience vulgaire et très commune.

Sur l'art. 188, ibid., pag. 502.

L'autre touchant celle de l'homme, etc. Continuez, monsieur, à éclaircir et à achever cette matière. Je suis très persuadé qu'on n'a jamais rien mis au jour qui soit plus agréable et plus utile à tous les savants. Vous ne devez pas vous excuser sur le défaut d'expériences; car pour ce qui regarde votre corps, j'ai appris par des auteurs dignes de foi que vous avez examiné avec une exactitude in

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