Page images
PDF
EPUB

22. Quatre-vingts. Account for that and other similar nouns which are now obsolete.

23. Explain the derivation of ordinal numbers.

24. Derive prime, tierce, dîme, also quarte, quinte, and octave.

25. What French personal pronouns are derived from the Latin words inde and ibi?

26. Derive lui and leur from the Latin, and say what you know of the form leurs.

27. Derive ce, cet, celui, ceux.

28. Derive dont, aucun, autre, chaque, quelqu'un.

29. Give the history of même.

30. Derive nul, on, plusieurs, quelque, quelconque, quiconque, tel, tout, personne, rien.

31. Derive jadis, tandis, sans, certes.

32. Name the only two adverbs not derived from the Latin, and say from what language they are derived.

33. Explain through the Latin the true meaning of adverbs in ment like bonnement.

34. What French adverbs are derived from ubi and aliorsum ?

35. Derive ça et là; partout, loin, dedans, donc.

36. Give the origin of à présent, maintenant, hier, demain, souvent, jamais.

37. Account for aujourd'hui, désormais, dorénavant, and alors. 38. Derive si, aussi, ainsi.

39. Derive beaucoup, assez, tant, trop, peu, davantage, and combien. 40. Say what you know of the formation of oui, and derive non.

41. Derive pas, point, plus, guère.

42. Also: à, dans, chez, contre, entre, envers, sans, par, pour, parmi. 43. Derive avant, après, devant, derrière, puis, dessus, dessous, selon, dès, malgré.

44. Explain jusque.

45. Derive car, and say what you know about that word.

46. Derive mais, or, comme, ou, quand, encore, and néanmoins.

47. Say what you know of the formation of voici, voilà.

48. Plessis-lès-Tours. Explain lès.

49. Bachelier-ès-lettres. Explain ès.

50. Explain hormis.

51. Mention the greatest difference between the Latin and French declensions.

52. Name three Latin verbs which have formed the French verb être. 53. How was être formed from esse ?

54. Is the Imperfect étais derived from the Latin? How is it formed? 55. Say what you know about the formation of the French future and

conditional.

56. Trace the future je serai to a regular form. Explain.

57. Name some irregularities in the formation of the Subjunctive of être

(soyons, soyez).

58. How can you trace avoir to habere?

59. Trace ayant to habentem.

Name the old French form.

60. Account for the past participle eu, and also for EÛT ?

61. Derive the Indicative Present, Imperfect and Past Definite of avoir from the Latin.

62. Explain the formation of the Future, and name a former spelling. 63. Derive the Present and Imperfect of the Subjunctive.

64. What verbs have been formed in French from Latin verbs in āre, ēre, ĕre, īre ?

65. Explain inceptive and non-inceptive verbs.

66. Write a comparative table of the formation of French Conjugations. 67. How is it that the verbs of the 1st Conjugation have lost the Latin T in the 3rd person singular of the Present Indicative?

68. When is that T reproduced, and under what name?

69. Account for the S of the 1st person singular of the Indicative Present of the verb of the 2nd, 3rd, and 4th conjugations.

70. What different terminations gave abam ?

71. Trace the Past Definite forms chantai, dormis, &c., to the Latin. 72. Remark on the T of the 3rd person singular of the Subjunctive present.

73. Account for the forms: nous chantions, vous chantiez, versus que nous chantions, que vous chantiez.

74. Give the origin of the Imperfect Subjunctive aimasse.

75. Is vendu the primitive form of the past participle? Account for it. 76. Distinguish between weak and strong forms of the past participles. "verbes anomaux " and "verbes défectifs."

77.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

Say what you know about (1) Tonic accent; (2) Grammatical accent; (3) Oratorical accent; and (4) Provincial accent.

Why has not il aime a t, since amat has given that word?

Why: Je crois, je vois, &c., those being derived from credo, video, which

have no s?

MORCEAUX CHOISIS DES AUTEURS DU XIX SIÈCLE.

[ocr errors]

I. Le Voleur Charitable.

66

s'assit

PAR une de ces tristes soirées de décembre qui viennent sitôt succéder au jour, la neige tombait à gros flocons sur un petit village situé au pied des Asturies. Un homme, enveloppé d'un manteau brun, frappait coups redoublés1 à la porte d'une chaumière qui était placée en avant du village, à quelque distance des autres habitations. La porte s'ouvrit enfin, et une femme âgée parut sur le seuil. "Ma bonne mère, dit l'étranger, voulez-vous me donner un asile pour quelques heures ? car il est impossible à un honnête cavalier de tenir la campagne par le temps qu'il fait.-Soyez le bienvenu, répondit la vieille, qui paraissait surmonter une douleur secrète, je puis encore vous offrir un abri aujourd'hui; puissé-je en obtenir un pour moi demain !” Le voyageur s' auprès du feu, et réchauffa ses membres engourdis. Vous me paraissez bien affligée, ma bonne mère, dit-il; peut-on vous demander le sujet de votre douleur ?-Hélas! seigneur, j'ai bien raison de pleurer j'ai perdu mon mari il y a six mois, après une longue maladie qui a épuisé toutes mes ressources.-N'avez-vous point d'enfants qui puissent venir à votre aide ?—J'avais deux garçons: l'un est mort à l'armée; l'autre sert dans les colonies. Je reste seule, absolument seule, et demain il faut que je paye une année de loyer au propriétaire de cette cabane et du petit champ qui l'environne. Cent réaux, mon bon seigneur, et je n'en possède pas un seul à l'heure qu'il est! J'ai supplié mon créancier de m'accorder un sursis; il m'a refusé durement, lui qui possède vingt fermes aux environs; et si demain, à midi, je n'ai point payé la somme entière, il doit à l'instant m'expulser de cette chaumière. Où demeure cet homme impitoyable? demanda l'étranger. -De l'autre côté de la montagne.-Il lui faut donc passer, pour retourner chez lui, par cet étroit sentier qui serpente autour des rochers? -Assurément, il n'y a pas d'autre chemin."

La conversation s'arrêta là. La neige avait cessé : l'inconnu reprit son manteau, se couvrit d'un chapeau à larges bords, et, jetant une bourse sur la table: "Tenez, ma bonne femme, voilà cent réaux ; payez demain votre propriétaire, mais surtout demandez-lui un reçu.' La pauvre femme ne peut en croire ses yeux; elle passe tout à coup du plus profond désespoir à une joie inexprimable; elle saisit le manteau

1. was rattling.-2. may I.—3. a receipt.

[ocr errors]

de son bienfaiteur, et le baise avec transport. "Oh! digne seigneur, vous êtes donc un ange descendu du ciel pour me sauver! Que tous les saints du paradis fassent réussir vos entreprises!" Celui auquel s'adressaient ces énergiques remercîments sourit, et, en s'éloignant, répéta encore à la bonne femme: "Surtout n'oubliez pas le reçu."

Le lendemain, midi sonnait à peine à l'horloge du village, quand l'avide propriétaire parut. Il s'attendait à n'être point payé, et dit avec dureté: "Allons, la vieille, de l'argent ou hors d'ici.-Pas tant d'insolence, monsieur, on va vous satisfaire;' mais commencez par me donner un reçu par le temps qui court, il faut se mettre en règle.” Le propriétaire, tout étonné de n'avoir point fait une course inutile, tire de sa poche une petite écritoire qui ne le quittait jamais, et fait le reçu sans répliquer. La vieille lui compte fièrement les cent réaux, et l'accompagne d'un air de triomphe jusqu'à la porte de la chaumière. Il suivit dans la neige le petit sentier de la montagne. Mais à peine en eut-il atteint le sommet, qu'un homme, enveloppé d'un manteau, se montra tout à coup devant lui, et lui présenta le bout d'une carabine, en faisant entendre ces sinistres paroles: "La bourse ou la vie!—Je n'ai pas d'argent sur moi, monsieur le voleur, dit en tremblant le riche avare.-Tu en as ! répondit le brigand d'une voix tonnante: ne vienstu pas de dépouiller la veuve, homme sans pitié? Vite de l'argent, ou tu es mort!" En disant ces mots, il s'approche du voyageur pour l'aider à vider ses poches et à trouver son argent.

On a sans doute reconnu dans le brigand de la montagne le bienfaisant seigneur de la chaumière. Il s'était placé en embuscade, pour reprendre au riche ce qu'il avait donné au pauvre. L'histoire ajoute même qu'il se paya avec usure de la charité qu'il avait montrée la veille, en prenant au propriétaire un peu plus qu'il n'avait laissé à la bonne femme.-Cours de Narrations.

II. L'Enlèvement de la Redoute.

Un militaire de mes amis, qui est mort de la fièvre en Grèce il y a quelques années, me conta un jour la première affaire à laquelle il avait assisté. Son récit me frappa tellement, que je l'écrivis de mémoire aussitôt que j'en eus le loisir.

"Je rejoignis le régiment le 4 septembre au soir. Je trouvai le colonel au bivac. Il me reçut d'abord assez brusquement; mais, après avoir lu la lettre de recommandation du général B., il changea de manières, et m'adressa quelques paroles obligeantes.

"Je fus présenté par lui à mon capitaine, qui revenait à l'instant même d'une reconnaissance. Ce capitaine, que je n'eus guère le temps

1. You will be satisfied.

de connaître, était un grand homme brun, d'une physionomie dure et repoussante. Il avait été simple soldat et avait gagné ses épaulettes et sa croix sur les champs de bataille. Sa voix, qui était enrouée et faible, contrastait singulièrement avec les proportions presque gigantesques de sa personne. On me dit qu'il devait cette voix étrange à une balle qui l'avait percé de part en part à la bataille d'Iéna.

"En apprenant que je sortais de l'école de Fontainebleau, il fit la grimace et dit: "Mon lieutenant est mort hier." . . Je compris qu'il voulait dire "C'est vous qui devez le remplacer, et vous n'en êtes pas capable." Un mot piquant me vint sur les lèvres, mais je me contins.

"La lune se leva derrière la redoute de Cheverino, située à deux portées de canon de notre bivac. Elle était large et rouge, comme cela est ordinaire à son lever. Mais ce soir-là elle me parut d'une grandeur extraordinaire. Pendant un instant, la redoute se détacha en noir sur le disque éclatant de la lune. Elle ressemblait au cône d'un volcan au moment de l'éruption.

"Un vieux soldat auprès de qui je me trouvais remarqua la couleur de la lune Elle est bien rouge, dit-il; c'est signe qu'il en coûtera bon pour l'avoir, cette fameuse redoute!' J'ai toujours été superstitieux; et cet augure, dans ce moment surtout, m'affecta. Je me couchai, mais je ne pus dormir. Je me levai, et je marchai quelque temps, regardant l'immense ligne de feux qui couvrait les hauteurs au-delà du village de Cheverino.

66

'Lorsque je crus que l'air frais et piquant de la nuit avait assez rafraîchi mon sang, je revins auprès du feu ; je m'enveloppai soigneusement de mon manteau, et je fermai les yeux, espérant ne pas les ouvrir avant le jour. Mais le sommeil me tint rigueur. Insensiblement mes pensées prenaient une teinte lugubre. Je me disais que je n'avais pas un ami parmi les cent mille hommes qui couvraient la plaine. Si j'étais blessé, je serais, dans un hôpital, traité sans égard par des chirurgiens ignorants. Ce que j'avais entendu dire des opérations chirurgicales me revint à la mémoire. Mon cœur battait avec violence, et machinalement je disposais comme une espèce de cuirasse le mouchoir et le portefeuille que j'avais sur la poitrine. La fatigue m'accablait, je m'assoupissais à chaque instant, et à chaque instant quelque pensée sinistre se reproduisait avec plus de force et me réveillait en sursaut.

"Cependant la fatigue l'avait emporté, et quand on battit la diane j'étais tout à fait endormi. Nous nous mîmes en bataille; on fit l'appel, puis on remit les armes en faisceaux, et tout annonçait que nous allions passer une journée tranquille.

"Vers les trois heures un aide-de-camp arriva, apportant un ordre. On nous fit prendre les armes; nos tirailleurs se répandirent dans la plaine; nous les suivîmes lentement, et au bout de vingt minutes nous

« PreviousContinue »