La réforme de l'impôt en France, Volume 1

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Guillaumin & cie, 1885 - France - 507 pages
 

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Popular passages

Page 106 - Ne serez-vous pas trop heureux, ô Idoménée, d'être la source de tant de biens, et de faire vivre, à l'ombre de votre nom, tant de peuples dans un si aimable repos ? Cette gloire n'est-elle pas plus touchante que celle de ravager la terre, de répandre partout et presque autant chez soi, au milieu même des victoires, que chez les étrangers vaincus, le carnage, le trouble, l'horreur, la langueur, la consternation, la cruelle faim et le désespoir?
Page 147 - Europe; elle a saisi nos princes, et leur fait entretenir un nombre désordonné de troupes. Elle a ses redoublements, et elle devient nécessairement contagieuse : car, sitôt qu'un État augmente ce qu'il appelle ses troupes, les autres soudain augmentent les leurs, de façon qu'on ne gagne rien par là, que la ruine commune. Chaque monarque tient sur pied toutes les armées qu'il pourroit avoir si ses peuples étoient en danger d'être exterminés; et on nomme paix cet état" d'effort de tous...
Page 107 - D'ailleurs la liberté du commerce était entière : bien loin de le gêner par des impôts , on promettait une récompense à tous les marchands qui pourraient attirer à Salente le commerce de quelque nouvelle nation.
Page 407 - Que tous les biens ecclésiastiques sont à la disposition de la nation, à la charge de pourvoir d'une manière convenable aux frais du culte, à l'entretien de ses ministres et au soulagement des pauvres...
Page 107 - Salente le commerce de quelque nouvelle nation. Ainsi les peuples y accoururent bientôt en foule de toutes parts. Le commerce de cette ville était semblable au flux et au reflux de la mer. Les trésors y entraient comme les flots viennent l'un sur l'autre *. Tout y était apporté et tout en sortait librement.
Page 147 - Une maladie nouvelle s'est répandue en Europe ; elle a saisi nos princes, et leur fait entretenir un nombre désordonné de troupes.
Page 108 - De plus, tous les maçons des pays étrangers qui travaillent à bâtir votre ville se sont engagés à défricher une partie de vos terres, et à se faire laboureurs: incorporez-les à votre peuple, dès qu'ils auront achevé leurs ouvrages de la ville. Ces ouvriers seront ravis de s'engager à passer leur vie sous une domination qui est maintenant si douce.
Page 105 - ... de lui. Un roi , quelque bon et sage qu'il soit, est encore homme. Son esprit a des bornes, et sa vertu en a aussi ; il a de l'humeur, des passions , des habitudes, dont il n'est pas tout à fait le maître.
Page 119 - ... pays ; d'en examiner l'état et la situation, et celui des peuples, dont la pauvreté ayant souvent excité ma compassion, m'a donné lieu d'en rechercher la cause.
Page 109 - On aurait cru voir le dieu Pan avec une foule de Satyres et de Faunes mêlés parmi les nymphes, et dansant au son de la flûte à l'ombre des bois.

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