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(1) Bibliothèque choisie de Leclerc, t. II, III, V.

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tions animales et sensitives. De son côté, le corps ne donne aucune force à l'âme, qui d'elle-même a pleine puissance de penser, seulement il concourt à exciter cette puissance, et quelquefois l'entrave, s'il est mal organisé ou développé. Il nous serait facile d'appuyer ce genre d'influence sur des considérations et des faits puisés dans la médecine; mais les auteurs que nous examinons s'étant renfermés dans les raisonnements philosophiques, il convient de les imiter. Quant à l'action des corps les uns sur les autres, elle est toujours conçue d'une façon analogue à celle de l'âme et du corps qui lui est uni; c'est, ou une influence principale, comme avant Descartes, ou une influence conditionnelle, une harmonie préétablie, comme dans l'école cartésienne, ou une influence effective mais secondaire, comme à présent. Nous passons sous silence le médiateur plastique de Cudworth (1), d'abord parce que ce système est étranger à l'école cartésienne, et ensuite parce qu'il est trop peu philosophique.

(1) Bibliothèque choisie de Leclerc, t. II, III, V.

CHAPITRE IV

Péché originel. — Grâce. — Amour de Dieu.

Descartes ne mentionne d'autre cause d'ignorance que la limitation de l'entendement, ni d'autre cause d'erreur et de vice que l'abus de la liberté (1). Il paraît qu'à ses yeux la chute primitive n'y entre pour rien, qu'elle n'a point affecté notre nature, qu'elle nous a seulement enlevé des dons surnaturels et ne

connue que par la révélation. S'il croyait qu'elle donnât prise à la raison et qu'elle eût gâté notre nature, il n'aurait pu se dispenser de la faire intervenir, puisqu'il entreprenait d'expliquer en nous tout ce qu'il est possible d'expliquer philosophiquement. Il n'est pas permis d'attribuer une pareille omission à la crainte d'entrer en querelle avec les théologiens pointilleux et brouillons, puisqu'au contraire elle pouvait lui attirer, même de la part de ceux qui ne le sont pas, l'accusation de péla

(1) Princ. de la phil., part. 1, art. 35, 38.—Œuv., t. X, p. 62, t. VI, p. 310.

gianisme. C'est ce qui est arrivé. Selon Baillet, « des personnes qui d'ailleurs n'étaient pas de ses ennemis, ont cru entendre un langage conforme à celui des pélagiens dans les termes de son discours de la méthode, où il s'exprime ainsi sur le pouvoir que nous avons de faire le bien que nous connaissons et que nous voulons: Notre volonté, dit-il (1), ne se portant <à suivre ou à fuir aucune chose que selon que notre << entendement la lui représente bonne ou mauvaise, il « suffit de bien juger pour bien faire, et de juger le << mieux qu'on puisse pour faire tout de son mieux, « c'est-à-dire pour acquérir toutes les vertus et ensemble < tous les biens que l'on puisse acquérir (2). » Que répond Descartes? que l'expression de bien faire, qu'il emploie, « ne peut s'entendre en terme de théologie, où il est parlé de la grâce, mais seulement de philosophie morale et naturelle, où cette grâce n'est point considérée (3); » c'est-à-dire, comme il le déclare ailleurs de la connaissance (4), que ce bien faire ne saurait par lui-même mériter la vie éternelle, mais qu'il n'en est pas moins effectif quant à la vie présente. Or, affirmer que sans la grâce ou la réparation chrétienne, nous pouvons acquérir la perfection que notre être comporte, n'est-ce pas enseigner qu'il n'a souffert aucune dégradation; que s'il a changé de condition, il n'a perdu que des qualités

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(1) Euv., t. I, p. 152.

(2) Vie de Descarles, part. I, p. 513. (3) Euv., t. VI, p. 310.

(4) Ibid., t. VIII, p. 611.

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