Cabinet des fées: ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux

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Barde, Manget, 1786 - Fairy tales
A selection of traditional tales, tales translated into French, fairy tales and folklore including those of Charles Perrault, Madame la Comtesse de Murat, Madame la Comtesse d'Aulnoy, Madame la Comtesse d'Auneuil, Jean de Préchac, M. le Comte Hamilton, Madame l'Eveque, M. le Comte de Caylus, Mlle de Lubert, M. Pajon. The Galland translation of "1001 Nights" (continued in four added volumes with a translation by Chavis and Cazottes); a translation of Les Aventures d'Abdalia; a translation of "Les Mille et un Jour" by Petis de la Croix; Galland's translation of "L'Histoire de la Fultane de Perse et des Visirs." Indic fables and "The Fables of Bidpai" translated by Galland and Cardonne; Chinese tales and "Les Mille et un Quart d'Heure," by Gueulette. Works by Moncrif, J.-J. Rousseau, Madame de Villeneuve, Madame de Lussan, Hyacinthe. Translations of Charles Morell's Persian tales. Beauchamps' "Funestine", "Contes des Fées" by Madame Leprince de Beaumont; a translation of Wiéland's "Les Aventures ...de Don Silvio de Rosalva."
 

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Popular passages

Page 318 - Malgré son chagrin, il sourit des paroles extravagantes qui lui ont échappé. Mais quel moyen de prévoir ces orages, et de conjurer la tempête? Il n'y en a aucun ; point de bons almanachs pour prédire ce mauvais temps.
Page 320 - ... accès d'emportement , tant il se contrefait bien. Après cette comédie jouée à ses propres dépens, vous croyez bien qu'au moins il ne fera plus le démoniaque.
Page 251 - ... été changé par les dieux en un arbre si beau. Sophronyme prit soin de l'arroser lui-même, et de l'honorer comme une divinité. Cet arbre, loin de vieillir, se renouvelle de dix ans en dix ans; et les dieux ont voulu faire voir, par cette merveille, que la vertu, qui jette un si doux parfum dans la mémoire des hommes, ne meurt jamais.
Page 317 - N'allez pas lui parler des choses qu'il aimait le mieux il n'ya qu'un moment : par la raison qu'il les a aimées, il ne les saurait plus souffrir. Les parties de divertissement, qu'il a tant désirées, lui deviennent ennuyeuses; il faut les rompre. Il cherche à contredire, à se plaindre, à piquer les autres ; il s'irrite de voir qu'ils ne veulent point se fâcher. Souvent il porte ses coups en l'air comme un taureau furieux qui de ses cornes aiguisées va se battre contre les vents. Quand il...
Page 319 - Étudiez-le bien, puis dites-en tout ce qu'il vous plaira; il ne sera plus vrai le moment d'après que vous l'aurez dit. Ce je ne sais quoi veut et ne veut pas; il menace, il tremble; il mêle des hauteurs ridicules avec des bassesses indignes. Il pleure, il rit, il badine, il est furieux. Dans sa fureur la plus bizarre et la plus insensée, il est plaisant...
Page 282 - Muses, commencèrent aussitôt à chanter ainsi : Quel est donc ce berger, ou ce Dieu inconnu qui vient orner notre bocage? Il est sensible à nos chansons; il aime la poésie : elle adoucira son cœur, et le rendra aussi aimable qu'il est fier.
Page 264 - ... fait les plus grands biens. Pour se consoler, il résolut d'aller dans tous les pays du monde chercher une femme parfaite qu'il pût épouser, dont il pût être aimé, et par laquelle il pût se rendre heureux. Il la chercha longtemps; et comme il voyoit tout sans être vu, il connoissoit les secrets les plus impénétrables.
Page 262 - Homère même pourroit être jaloux. Je vous dois, autant qu'au Soleil et à Cyrène, la gloire dont je jouis. Il n'ya pas encore long-temps que je les récitai , ces vers si tendres et si gracieux, à Linus, à Hésiode et à Homère. Après les avoir entendus, ils allèrent tous trois boire de l'eau du fleuve Léthé pour les oublier ; tant ils étoient affligés de repasser dans leur mémoire des vers si dignes d'eux, qu'ils n'avoient pas faits.
Page 239 - ... dans mon amitié. Leur division fut cause que les biens de notre père furent vendus; je les achetai , et ils eurent la douleur de voir tout le bien de notre père passer dans les mains de celui à qui ils n'avoient pas voulu en donner la moindre partie : ainsi ils tombèrent tous dans une affreuse pauvreté.
Page 254 - Braminte; et l'anneau lui fut plus funeste qu'il n'avoit été utile à son frère. Le roi , pour consoler Rosimond de la punition de Braminte, lui rendit l'anneau, comme un trésor d'un prix infini. Rosimond affligé n'en jugea pas de même : il retourna chercher la fée dans les bois. Tenez, lui dit-il, votre anneau. L'expérience de mon frère m'a fait comprendre ce que je n'avois pas bien compris d'abord quand vous me le dîtes.

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