Recherches historiques et biographiques sur Versailles

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Dufaure, 1836
 

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Popular passages

Page 164 - C'est une grande et belle salle de cent .vingt pieds de longueur sur cinquante-sept de largeur en dedans des colonnes: ces colonnes sont cannelées, d'ordre ionique, sans piédestaux , à la manière grecque ; l'entablement est enrichi d'oves, et au-dessus s'élève un plafond percé en ovale dans le milieu. Le jour principal qui vient par cet ovale était adouci par une espèce de tente en taffetas blanc. Dans les deux extrémités de la salle on a ménagé deux jours pareils qui suivent la direction...
Page 78 - Amour, qu'est devenu cet asile enchanté Qui vit de Montespan soupirer la fierté ? Qu'est devenu l'ombrage, où, si belle et si tendre, A son amant surpris et charmé de l'entendre , La Vallière apprenait le secret de son cœur, Et, sans se croire aimée , avouait son vainqueur?
Page 160 - Que Louis , la nature et l'art ont embelli. C'est là que tout est grand , que l'art n'est point timide ; Là tout est enchanté , c'est le palais d'Armide ; C'est le jardin d'Alcine , ou plutôt d'un héros Noble dans sa retraite , et grand dans son repos; Qui cherche encore à vaincre , à dompter des obstacles Et ne marche jamais qu'entouré de miracles. Voyez-vous et les eaux , et la terre , et les bois , Subjugués à leur tour, obéir à...
Page 79 - D'un voile de verdure autrefois habillés , Tout honteux aujourd'hui de se voir dépouillés, Pleurent leur doux ombrage ; et , redoutant la vue , Vénus même une fois s'étonna d'être nue.
Page 78 - Chefs-d'œuvre d'un grand roi, de Le Nôtre et des ans ! La hache est à vos pieds, et votre heure est venue. Ces arbres dont l'orgueil s'élançait dans la nue, Frappés dans leur racine, et balançant dans l'air Leurs superbes sommets ébranlés par le fer, Tombent, et de leurs troncs jonchent au loin ces routes Sur qui leurs bras pompeux...
Page 236 - B. 3 14. — * mémoires pour servir à l'histoire de France , sous Napoléon, écrits à Sainte-Hélène par les généraux qui ont partagé sa captivité, et publiés sur les manuscrits entièrement corrigés de la main de Napoléon.
Page 158 - ... d'orangers dans de grandes caisses; on s'y promène; ce sont des allées où l'on est à l'ombre ; et , pour cacher les caisses, il ya, des deux côtés, des palissades à hauteur d'appui , toutes fleuries de tubéreuses , de roses , de jasmins , d'œillets : c'est assurément la plus belle , la plus surprenante et la plus enchantée nouveauté qui se puisse imaginer : on aime fort ce bois.
Page 161 - C'est le jardin d'Alcine, ou plutôt d'un héros, Noble dans sa retraite, et grand dans son repos, Qui cherche encore à vaincre, à dompter des obstacles . Et ne marche jamais qu'entouré de miracles. Voyez-vous et les eaux , et la terre et les bois , Subjugués à leur tour, obéir à ses lois; A ces douze palais d'élégante structure, Ces arbres marier leur verte architecture, Ces bronzes respirer , ces fleuves suspendus , En gros bouillons d'écume à grand bruit descendus. Tomber, se prolonger...
Page 408 - Lettres inédites de madame la marquise du Châtelet et supplément à la correspondance de Voltaire avec le roi de Prusse, etc., Paris, Lefebvre, 1818, in-8
Page 166 - Lieutenans-Généraux des provinces. Dans la longueur de la salle, à droite, étaient d'autres banquettes pour les Députés du Clergé ; à gauche, pour ceux de la Noblesse, et dans le fond, en face du trône, pour ceux des Communes. Tous les planchers de la salle étaient couverts des plus beaux tapis de la Savonnerie. Dès le matin avant neuf heures il n'y avait plus de gradins, plus de tribunes qui ne fussent occupés. On ne croit pas se tromper beaucoup en estimant que ces places pouvaient...

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