Jésus-Christ et sa doctrine: Histoire de la naissance de l'église, de son organisation et de ses progrès pendant le premier siècle, Volume 1

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A. Guyot et Scribe, 1838 - Church history - 580 pages
 

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Popular passages

Page 431 - ... se formaient en assemblées publiques pour se communiquer leurs réflexions. Les femmes étaient séparées de la salle commune, suivant l'usage ordinaire des Juifs, par une cloison qui leur permettait de tout entendre sans être vues. La sobriété des thérapeutes dépassait tout ce qu'on raconte des pythagoriciens. Ils ne faisaient chaque jour, et après le coucher du soleil, qu'un seul repas composé de pain, de quelques racines et de sel. Ils restaient souvent plusieurs jours sans recourir...
Page 342 - C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement...
Page 426 - Laotseu dans l'Occident, et ne laisse aucun doute sur l'origine de sa doctrine. Vraisemblablement il la tenait ou des Juifs des dix tribus que la conquête de Salmanazar venait de disperser dans toute l'Asie , ou des apôtres de quelque secte phénicienne , à laquelle appartenaient aussi les philosophes qui furent les maîtres et les précurseurs de Pythagore et de Platon. En un mot, nous retrouvons dans les écrits de ce philosophe chinois les dogmes et...
Page 223 - Pour moi, je ne le connaissais pas; mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : Celui sur qui vous verrez descendre et demeurer le Saint-Esprit, est celui qui baptise dans le Saint-Esprit. . 34. Je l'ai vu, et j'ai rendu témoignage qu'il est le Fils de Dieu.
Page 151 - Dirons-nous que l'histoire de l'Evangile est inventée à plaisir? Mon ami, ce n'est pas ainsi qu'on invente; et les faits de Socrate, dont personne ne doute, sont moins attestés que ceux de JésusChrist. Au fond, c'est reculer la difficulté sans la détruire ; il serait plus inconcevable que plusieurs hommes d'accord eussent fabriqué ce livre, qu'il ne l'est qu'un seul en ait fourni le sujet. Jamais...
Page 426 - Il ya dans les excursions lointaines quelque chose de romanesque qui nous les rend à peine croyables. Nous ne saurions nous imaginer qu'à ces époques reculées , où la géographie était si peu perfectionnée et le monde encore enveloppé d'obscurité , des philosophes pussent, par l'effet d'une louable curiosité, quitter leur patrie et parcourir, malgré mille obstacles et en traversant des régions inconnues , des parties considérables de l'ancien continent. Mais on ne...
Page 79 - ... en victime aux plus amères douleurs et déchiré par ses propres enfants., aurait ses membres dispersés en tous lieux , deviendrait la risée du monde entier ; sa robe toute sanglante serait mise en lambeaux, sa couronne de gloire se changerait en déshonneur , et on le verrait jeté comme un mort dans la poussière et dans la fosse ; mais pour revenir de nouveau à la lumière, pour ressusciter plus jeune et plus ^brillant, parce qu'il ne convient ni à la pensée qui a présidé à sa création...
Page 416 - J'ai pensé en mon cœur sur l'état des hommes, que Dieu les en éclaircirait, et qu'ils verraient qu'ils ne sont que des bêtes. 19 Cor l'accident qui arrive aux hommes, et l'accident qui arrive aux bêtes, est un même accident ; telle qu'est la mort de l'un, telle est la mort de l'autre ; et ils ont tous un même souffle, et l'homme n'a point d'avantage sur la bête ; car tout est vanité.
Page 376 - C'est le profond secret qui a été gardé sur Adam dans toute la terre habitable, excepté en Palestine, jusqu'au temps où les livres juifs commencèrent à être connus dans Alexandrie, lorsqu'ils furent traduits en grec sous un des Ptolémées.
Page 429 - Ils se considéraient comme morts à la société active. Après avoir abandonné tous leurs biens à leurs parents ou à leurs amis, ils se retiraient dans des lieux écartés, nullement par haine du genre humain, mais afin de se livrer en paix à l'adoration de Dieu et à la contemplation de la nature. Leurs maisons étaient entourées de jardins dans des positions saines, sur le penchant des collines ; on les choisissait assez rapprochées les unes des autres, pour ne pas se priver des secours...

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