Montesquieu. Voltaire. L'Encyclopédie. J.-J. Rousseau. Résumé généralLibrairie Internationale, 1864 - French literature |
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Page 21
... morale de son tempéra- ment républicain , sur les ailes de sa liberté et de sa gloire ; un moment , elle y respire , admirée , suppliée , obéie : sur sa tête , les lauriers toujours verts de Plaute , de Virgile , d'Horace , d'Ovide l ...
... morale de son tempéra- ment républicain , sur les ailes de sa liberté et de sa gloire ; un moment , elle y respire , admirée , suppliée , obéie : sur sa tête , les lauriers toujours verts de Plaute , de Virgile , d'Horace , d'Ovide l ...
Page 49
... morale , de la vé- rité . Louer Montesquieu , c'est en quelque sorte vous louer vous - mêmes et avec vous toutes les nations soucieuses de leurs droits ; car c'est lui qui a jeté les fondements de l'édifice sous lequel vous vivez en ...
... morale , de la vé- rité . Louer Montesquieu , c'est en quelque sorte vous louer vous - mêmes et avec vous toutes les nations soucieuses de leurs droits ; car c'est lui qui a jeté les fondements de l'édifice sous lequel vous vivez en ...
Page 53
... morale , il faudrait tout connaître afin de tout comparer . Que de fois j'ai renoncé , sachant mon impuis- sance , à paraître devant vous courbé , écrasé par un pareil fardeau ! Combien d'études commen- cées et soudain interrompues ! A ...
... morale , il faudrait tout connaître afin de tout comparer . Que de fois j'ai renoncé , sachant mon impuis- sance , à paraître devant vous courbé , écrasé par un pareil fardeau ! Combien d'études commen- cées et soudain interrompues ! A ...
Page 74
... morale , ne l'aveugle pas au point de lui faire méconnaître les leçons de l'expérience . Quand Sylla voulut rendre Rome à la liberté , elle ne put plus la recevoir ; elle n'avait plus qu'un faible reste de vertu ; et comme elle en eut ...
... morale , ne l'aveugle pas au point de lui faire méconnaître les leçons de l'expérience . Quand Sylla voulut rendre Rome à la liberté , elle ne put plus la recevoir ; elle n'avait plus qu'un faible reste de vertu ; et comme elle en eut ...
Page 96
... morale miséricordieuse et d'une tolérance universelle . Racine nous remue , Cor- neille nous rehausse , Voltaire nous enseigne . L'un , d'une main délicate , soulève les chastes draperies des passions élégiaques et tendres ; l'autre se ...
... morale miséricordieuse et d'une tolérance universelle . Racine nous remue , Cor- neille nous rehausse , Voltaire nous enseigne . L'un , d'une main délicate , soulève les chastes draperies des passions élégiaques et tendres ; l'autre se ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 76 - La liberté politique dans un citoyen est cette tranquillité d'esprit qui provient de l'opinion que chacun a de sa sûreté ; et pour qu'on ait cette liberté », il faut que le gouvernement soit tel qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen...
Page 382 - Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin ; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez le remède : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien ; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir.
Page 367 - Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 66 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 76 - Comme dans un état libre tout homme qui est censé avoir une âme libre doit être gouverné par lui-même, il faudrait que le peuple en corps eût la puissance législative; mais comme cela est impossible dans les grands états, et est sujet à beaucoup d'inconvénients dans les petits, il faut que le peuple fasse par ses représentants tout ce qu'il ne peut faire par lui-même.
Page 390 - certains animaux farouches , des mâles et des femelles : répandus par la campagne , noirs , livides , et tout brûlés du soleil , attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée , et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 32 - Il n'ya point d'État qui menace si fort les autres d'une conquête que celui qui est dans les horreurs de la guerre civile. Tout le monde, noble,, bourgeois, artisan, laboureur, y devient soldat; et lorsque par la paix les forces sont réunies, cet État a de grands avantages sur les autres , qui n'ont guère que des citoyens.
Page 349 - Celui qui ne peut remplir les devoirs de père n'a point le droit de le devenir. Il n'ya ni pauvreté, ni travaux, ni respect humain, qui le dispensent de nourrir ses enfants et de les élever lui-même. Lecteurs, vous pouvez m'en croire. Je prédis à quiconque a des entrailles et néglige de si saints devoirs, qu'il versera longtemps sur sa faute des larmes amères, et n'en sera jamais consolé 18.
Page 64 - J'ai d'abord examiné les hommes, et j'ai cru que, dans cette infinie diversité de lois et de mœurs, ils n'étaient pas uniquement conduits par leurs fantaisies. J'ai posé les principes, et j'ai vu les cas particuliers s'y plier comme d'eux-mêmes, les histoires de toutes les nations n'en être que les suites, et chaque loi particulière liée avec une autre loi, ou dépendre d'une autre plus générale.
Page 383 - Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.