IX. LE LION ET LE MOUCHERON. Penses-tu, lui dit-il, que tou titre de roi Me fasse peur ni me soucie? (1) A peine il achevait ces mots, Puis prend son temps, fond sur le cou Le quadrupède écume, et son œil étincelle; Est l'ouvrage d'un moucheron. Un avorton de mouche en cent lieux le harcelle; Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau, Tantôt entre au fond du naseau. La rage alors se trouve à son faîte montéc. 1 pour je me souci de cela. v. 2 pour aux environs. v. L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir- Il y. rencontre aussi sa fin. Quelle chose par-là nous peut être enseignée ?. CHARGÉ DE SEL. UN ânier, (1) son sceptre à la main, 1.Qui conduit des ànes. Son fouet est son sceptre. d'éponges chargé, marchait comme un courrier, Portait, comme on dit, les bouteilles; (2) L'anier qui tous les jours traversait ce gué-là, Chassant devant lui l'autre bête, Camarade épongier (6) prit exemple sur lui, Tous trois burent d'autant : l'ânier et le grison (7) Celle-ci devant si pesante, Et de tant d'eau s'emplit d'abord, D'une prompte et certaine mort. 2 Marchait lentement. 3 Pour vallées. v. 7 Surnom des ânes. 8 Burent autant. XI. LE LION ET LE RAT. Il faut autant qu'on peut obliger tout le monde, Un rat sortit de terre assez à l'étourdie (1). Font plus que force ni que rage. 1 Etourdiment. 2 Pour arriva. v. 3. Filets. XII. LA COLOMBE ET LA FOURMI. L'AUTRE exemple est tiré d'animaux plus petits. Le long d'un clair ruisseau buvait une colombe: Quand sur l'eau se penchant une fonrmis y tombe: El dans cet océan l'on eût vu la fourmis Passe un certain croquant qui marchait les pieds nus. Le vilain retourne là tête : XIII. L'ASTROGUE QUI SE LAISSE TOMBER DANS UN PUITS. UN astrologue un jour se laissa choir Au fond d'un puits. On lui dit: Pauvre béte,. |