Éloge de Blaise PascalChez Maradan, 1813 - 39 pages |
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... étoit guere possible de donner plus d'éten- due à celui de Pascal . L'amplification est un moyen trop facile ; c'est la richesse du pau- vre , la ressource du paresseux , et toujours le défaut de qui précipite son travail . Pascal s ...
... étoit guere possible de donner plus d'éten- due à celui de Pascal . L'amplification est un moyen trop facile ; c'est la richesse du pau- vre , la ressource du paresseux , et toujours le défaut de qui précipite son travail . Pascal s ...
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... étoit de prou- ver géométriquement les vérités religieuses , le pas- sage suivant : « L'esprit a son ordre , qui est par « principes et démonstrations ; le cœur en a un << autre . On ne prouve pas qu'on doit être aimé , en « exposant d ...
... étoit de prou- ver géométriquement les vérités religieuses , le pas- sage suivant : « L'esprit a son ordre , qui est par « principes et démonstrations ; le cœur en a un << autre . On ne prouve pas qu'on doit être aimé , en « exposant d ...
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... étoit embrasé , du soin particulier qu'il prenoit des pauvres et de sa propre pauvreté . Vous l'eussiez vu au pied des autels s'approcher de son divin maître dans toute la simplicité de son cœur , pareil à ces petits enfants que Jésus ...
... étoit embrasé , du soin particulier qu'il prenoit des pauvres et de sa propre pauvreté . Vous l'eussiez vu au pied des autels s'approcher de son divin maître dans toute la simplicité de son cœur , pareil à ces petits enfants que Jésus ...
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... étoit em parée des hommes par leurs vices aussi bien que par leurs vertus ; qui , pour tout dire enfin , avoit jeté un anère au ciel et un autre dans les enfers . Pascal , effrayé du danger qui menaçoit à la fois mes non moins ...
... étoit em parée des hommes par leurs vices aussi bien que par leurs vertus ; qui , pour tout dire enfin , avoit jeté un anère au ciel et un autre dans les enfers . Pascal , effrayé du danger qui menaçoit à la fois mes non moins ...
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... étoit non seulement l'image de la puis- sance de Dieu , mais qu'elle en étoit une participation même ; en sorte qu'on ne pouvoit s'y opposer sans commettre un horrible sacrilége . Mais on le sait , celui qui flatte les rois n'a jamais d ...
... étoit non seulement l'image de la puis- sance de Dieu , mais qu'elle en étoit une participation même ; en sorte qu'on ne pouvoit s'y opposer sans commettre un horrible sacrilége . Mais on le sait , celui qui flatte les rois n'a jamais d ...
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Common terms and phrases
admiration arithmétique Arnaud astre auroit avoient belle pensée BLAISE PASCAL Bossuet celui-là charité chose chrétien cieux cœur corps cruel cycloïde cynisme danger Dieu puissant disciples disoit divin maître doctrine DUMESNIL éclat ÉLOGE DE BLAISE éloquence embrase enfants étoit étonné faisoit fameux Foible force génie gloire grace divine grandeur Hector heureuse homme si habile inventa J'ai jamais Jansenistes Jésuites Jésus-Christ joie jour l'éloquence l'esprit humain L'humilité l'Iliade l'im larmes losophe lui-même main matieres ment meure misere de l'homme mœurs Montaigne n'étoit paroît particuliere Pascal avoit pauvres pénible pensée de Pascal Perrier philoso philosophes phique pieux poésie Port-Royal-des-Champs portoit pouvoit précipice premiere profondeur Provinciales Pyrrhon quitta le monde rable raison rapide religion renoncement rois roit Royal saintes science sembloit sentiments seul sœur solitaires de Port-Royal sorte soupire sublime talents trine trouve-t-on ture UNIVERSITY OF MICHIGAN vérité vertus voilà volontaire vouloit
Popular passages
Page 21 - Le dernier acte est sanglant, quelque belle que soit la comédie en tout le reste. On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais.
Page 25 - Quand un discours naturel peint une passion, ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir...
Page 20 - C'EST bien peu de chose que l'homme, et tout ce qui a fin est bien peu de chose. Le temps viendra où cet homme qui nous semblait si grand ne sera plus, où il sera comme l'enfant qui est encore à naître, où il ne sera rien. Si longtemps qu'on soit au monde, y serait-on mille ans, il en faut venir là. Il n'ya que le temps de ma vie qui me fait différent de ce qui ne fut jamais : cette différence est bien petite...
Page 10 - L'ordre. Contre l'objection que l'Ecriture n'a pas d'ordre. Le cœur a son ordre; l'esprit a le sien, qui est par principe et démonstration; le cœur en a un autre. On ne prouve pas qu'on doit être aimé en exposant d'ordre les causes de l'amour : cela serait ridicule.
Page 21 - Ce chien est à moi , disaient ces pauvres enfants ; c'est là ma place au soleil : voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre.
Page 26 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme.
Page 27 - Quelle vanité que la peinture, qui attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on n'admire pas les originaux ! XXXIII.
Page 25 - ... mais on ne sait pas en quoi consiste l'agrément qui est l'objet de la poésie. On ne sait ce que c'est que ce modèle naturel qu'il faut imiter; et à faute de cette connaissance, on a inventé de certains termes bizarres, siècle d'or, merveille de nos jours, fatal, etc. ; et on appelle ce jargon beauté poétique.
Page 22 - La première chose qui s'offre à l'homme quand il se regarde, c'est son corps, c'est-à-dire une certaine portion de matière qui lui est propre. Mais , pour comprendre ce qu'elle est, il faut qu'il la compare avec tout ce qui est au-dessus de lui et tout ce qui est au-dessous, afin de reconnaître ses justes bornes. Qu'il ne s'arrête donc pas à regarder simplement les objets qui l'environnent ; qu'il contemple la nature entière dans sa haute...
Page 30 - Un jour du mois d'octobre i654, étant allé se promener, suivant sa coutume , au pont de Neuilly, dans un carrosse à quatre chevaux , les deux premiers prirent le mors aux dents vis-à-vis d'un endroit où il n'y avoit point de parapet, et se précipitèrent dans la Seine.