Textes classiques de la littérature française: extraits des grands écrivains français avec notices biographiques et bibliographiques, appréciations littéraires et notes explicatives |
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... ciel se voile , la terre tremble , les vents grondent et gémissent : C'est li granz doel por la mort de Rollant . En France en est moult merveilleux tourment ; grands tourbillons de tonnerre et de vent ; pluies et grésil à demesure ...
... ciel se voile , la terre tremble , les vents grondent et gémissent : C'est li granz doel por la mort de Rollant . En France en est moult merveilleux tourment ; grands tourbillons de tonnerre et de vent ; pluies et grésil à demesure ...
Page 9
... ciel se fend ! nul ne le voit que moult ne s'épou vante ; disent plusieurs : « C'est le définement , c'est la fin du siècle present ! » Ils ne le savent , et se trompent : c'est le grand deuil pour la mort de Roland ! α « Quel tableau ...
... ciel se fend ! nul ne le voit que moult ne s'épou vante ; disent plusieurs : « C'est le définement , c'est la fin du siècle present ! » Ils ne le savent , et se trompent : c'est le grand deuil pour la mort de Roland ! α « Quel tableau ...
Page 21
... ciel et yeaue ; et chascun jour nous esloigna le vent des païs où nous avions esté nez . Et ces choses Vous monstré je que celi est bien fol hardi , qui se ose mettre en tel péril , à tout autrui chatel ou en pechié mortel ; car l'en se ...
... ciel et yeaue ; et chascun jour nous esloigna le vent des païs où nous avions esté nez . Et ces choses Vous monstré je que celi est bien fol hardi , qui se ose mettre en tel péril , à tout autrui chatel ou en pechié mortel ; car l'en se ...
Page 35
... ciel et une provideñce fatale , qui le dispense de rien chercher au delà . Malgré le ton simple et en quelque sorte bourgeois qu'af- fectionne Commines , la vérité d'observation , la vue claire des grands intérêts politiques , arrivent ...
... ciel et une provideñce fatale , qui le dispense de rien chercher au delà . Malgré le ton simple et en quelque sorte bourgeois qu'af- fectionne Commines , la vérité d'observation , la vue claire des grands intérêts politiques , arrivent ...
Page 72
... ciel , qui estoit par la mort de vostre maistre , vostre bien- faicteur , vostre Prince , vostre Roy . Je dis vostre Roy , car je trouve emphase en ce mot , qui emporte une personne sacrée , oincte , et chérie de Dieu , comme mitoyenne ...
... ciel , qui estoit par la mort de vostre maistre , vostre bien- faicteur , vostre Prince , vostre Roy . Je dis vostre Roy , car je trouve emphase en ce mot , qui emporte une personne sacrée , oincte , et chérie de Dieu , comme mitoyenne ...
Contents
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Textes Classiques de la Littérature Française: Extraits Des Grands Écrivains ... Jacques Demogeot No preview available - 2017 |
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Common terms and phrases
ABNER acte AGAMEMNON ALCESTE amour Arcas ARMANDE ATHALIE avez avoient avoit bataille beau BÉLISE Boileau Bossuet Britannicus BURRHUS c'étoit Calchas CÉLIMÈNE cher chevaux Chimène chose CHRYSALE ciel Cinna CLYTEMNESTRE cœur comte Corneille coup courroux crime DIÈGUE Dieu dieux dire discours disoit donner douleur enfin ennemis esprit estoit étoient étoit fabl faisoit Fénelon fille fils FLÈCHE frère gens gloire Grecs guerre HARPAGON homme HORACE j'ai jamais Jehan Jehan Froissart JOAD JOSABETH jour laisse livre Louis Louis XIV madame main MAÎTRE JACQUES malheur Mardochée Molière monde Monseigneur monsieur mort mourir NARCISSE NÉARQUE Néoptolème NÉRON ORONTE palandries parler passé pensée père peuple PHILAMINTE PHILINTE Philoctète plaisir pleurs poëte POLYEUCTE pouvoit prince qu'à qu'un raison rien RODRIGUE rois Romains Rome sage saint sais sang satire SCÈNE seigneur seroit seul siècle Sire soin sort Télémaque terre TRISSOTIN Ulysse VADIUS VALÈRE veut veux voilà vois yeux
Popular passages
Page 56 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 264 - Ah ! c'est moi ! Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et, puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait : je n'en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré.
Page 227 - Dès qu'on voit qu'on nous mêle avec tout l'univers : Sur quelque préférence une estime se fonde, Et c'est n'estimer rien qu'estimer tout le monde. Puisque vous y donnez, dans ces vices du temps, Morbleu ! vous n'êtes pas pour être de mes gens ; Je refuse d'un cœur la vaste complaisance Qui ne fait de mérite aucune différence ; Je veux qu'on me distingue ; et, pour le trancher net, L'ami du genre humain n'est point du tout mon fait.
Page 216 - Pleure, Jérusalem, pleure, cité perfide, Des prophètes divins malheureuse homicide : De son amour pour toi ton Dieu s'est dépouillé; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes * ? Le Seigneur a détruit la reine des cités, Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes...
Page 362 - LE CHÊNE ET LE ROSEAU Le chêne un jour dit au roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la nature : Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête.
Page 339 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 137 - Je suis maître de moi comme de l'univers ; Je le suis, je veux l'être. O siècles! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire ; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie...
Page 450 - Car enfin qu'est-ce que l'homme dans la nature? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant : un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable; également incapable de voir le néant d'où il est tiré, et l'infini où il est englouti.
Page 240 - C'est, de la tête aux pieds, un homme tout mystère, Qui vous jette, en passant, un coup d'œil égaré, Et sans aucune affaire, est toujours affairé. Tout ce qu'il vous débite, en grimaces abonde; A force de façons, il assomme le monde, Sans cesse il a tout bas pour rompre l'entretien Un secret à vous dire, et ce secret n'est rien; De la moindre vétille il fait une merveille, Et jusques au bonjour, il dit tout à l'oreille.
Page 216 - D'où lui viennent de tous côtés Ces enfants qu'en son sein elle n'a point portés? Lève , Jérusalem , lève ta tête altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés: Les rois des nations, devant toi prosternés, De tes pieds baisent la poussière : Les peuples à l'envi marchent à ta lumière. Heureux qui pour Sion d'une sainte ferveur Sentira son âme embrasée ! Cieux , répandez votre rosée , Et que la terre enfante son sauveur ! JOSABET.