Poétique française1804 |
From inside the book
Results 1-5 of 66
Page 8
... vrai honneur , foi assurée , etc. Il en est de même de la conjonction et avant un mot qui commence par une voyelle . On peut cependant répéter la con- jonction oui , ou la mettre après une interjection , comme on le voit dans ces vers ...
... vrai honneur , foi assurée , etc. Il en est de même de la conjonction et avant un mot qui commence par une voyelle . On peut cependant répéter la con- jonction oui , ou la mettre après une interjection , comme on le voit dans ces vers ...
Page 13
... vrais plaisirs qu'avec de vrais besoins . On ne peut point établir de règles pour le mélange des rimes . Il y a plu- sieurs manières de les croiser . C'est au poète à choisir la plus agréable à l'oreille , et la plus convenable à son ...
... vrais plaisirs qu'avec de vrais besoins . On ne peut point établir de règles pour le mélange des rimes . Il y a plu- sieurs manières de les croiser . C'est au poète à choisir la plus agréable à l'oreille , et la plus convenable à son ...
Page 17
... vrais citoyens De sa bonté peuvent attendre ; Et qui , prompt à les discerner , N'ouvre les mains que pour répandre , Et ne reçoit que pour donner . Les stances de nombre impair sont de cinq , de sept et de neuf vers . Il faut né ...
... vrais citoyens De sa bonté peuvent attendre ; Et qui , prompt à les discerner , N'ouvre les mains que pour répandre , Et ne reçoit que pour donner . Les stances de nombre impair sont de cinq , de sept et de neuf vers . Il faut né ...
Page 18
... vrais plaisirs . Le roi des cieux et de la terre Descend au milieu des éclairs : Sa voix , comme un bruyant tonnerre , S'est fait entendre dans les airs . Dieux mortels , c'est vous qu'il appelle : Il tient la balance éternelle , Qui ...
... vrais plaisirs . Le roi des cieux et de la terre Descend au milieu des éclairs : Sa voix , comme un bruyant tonnerre , S'est fait entendre dans les airs . Dieux mortels , c'est vous qu'il appelle : Il tient la balance éternelle , Qui ...
Page 21
... vrai- semblables . Je dois rappeler ici en peu de mots ce que j'ai dit , dans la Rhéto- rique française , de l'imitation de la belle nature , principe commun de tous les beaux arts . On imite la nature , en représentant fidelement un ...
... vrai- semblables . Je dois rappeler ici en peu de mots ce que j'ai dit , dans la Rhéto- rique française , de l'imitation de la belle nature , principe commun de tous les beaux arts . On imite la nature , en représentant fidelement un ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Achille acte action admirable Agamemnon Andromaque Art Poét Athalie auteur avant J. C. avoit beau beauté belle Boileau Britannicus Brontin Calchas carac caractère chant chose Cinna cœur comédie comique connoissance connoître Corneille dénouement desirs dialogue Dieu dieux différens discours doivent Enée épique espèce étoit fable foiblesse génie genre de poésie gloire goût graces Grecs héros Homère homme incidens Iphigénie Isabelle J. B. Rousseau Junon l'action dramatique l'ame l'amour l'apologue l'art l'épopée l'Iliade l'ode Léonor lyrique malheureux ment moeurs Molière morale nature objets Oronte ouvrage paroît passion peindre peint peinture personnages Phèdre pièces de théâtre poème poète poète doit préceptes premier Racine récit ridicule rimes Rutules satyre scène sentimens sentiment seroit seul Sganarelle sions sonnages sort spectateur style sublime sujet sur-tout syllabe taille-douce tion traduction tragédie tragédie lyrique tragique traits triomphe d'Alcide Troyens Turnus Valère vertu veut vices Virgile Voilà le noeud voit Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 14 - L'été n'a point de feux, l'hiver n'a point de glace. J'entends à son seul nom tous mes sujets frémir. En vain deux fois la paix a voulu l'endormir : Loin de moi son courage entraîné par la gloire Ne se plaît qu'à courir de victoire en victoire. Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours.
Page 142 - Sa voix redoutable Trouble les enfers ; Un bruit formidable Gronde dans les airs; Un voile effroyable Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
Page 348 - ... car il ne s'est pas toujours assujetti au goût des Grecs et à leur grande simplicité : il a aimé au contraire à charger la scène d'événements dont il est presque toujours sorti avec succès ; admirable surtout...
Page 102 - Venez de mille aïeux; et si ce n'est assez, Feuilletez à loisir tous les siècles passés * : Voyez de quel guerrier il vous plaît de descendre ; Choisissez de César, d'Achille, ou d'Alexandre : En vain un faux censeur voudrait vous démentir. Et si vous n'en sortez, vous en devez sortir.
Page 349 - ... dans la raison est manié par le premier, et par l'autre ce qu'il ya de plus flatteur et de plus délicat dans la passion. Ce sont dans celui-là des maximes, des règles, des préceptes ; et dans celui-ci du goût et des sentiments. L'on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l'on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l'un imite Sophocle, et que l'autre doit plus à Euripide.
Page 129 - Éclaire tous les humains. Environné de lumière, Cet astre ouvre sa carrière Comme un époux glorieux, Qui, dès l'aube matinale, De sa couche nuptiale Sort brillant et radieux. L'univers, à sa présence, Semble sortir du néant. Il prend sa course, il s'avance Comme un superbe géant.
Page 109 - Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis , Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure.
Page 349 - Corneille nous assujettit à ses caractères et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres; celui-là peint les hommes comme ils devraient être, celui-ci les peint tels qu'ils sont. Il ya plus dans le premier de ce que l'on admire, et de ce que l'on doit même imiter; il ya plus dans le second de ce que l'on reconnaît dans les autres, ou de ce que l'on éprouve dans soi-même.
Page 342 - Théâtre des Grecs par le P. Brumoy, nouvelle édition enrichie de très-belles gravures et augmentée de la traduction entière des pièces grecques dont il n'existe que des extraits dans toutes les éditions précédentes, et de comparaisons, d'observations et de remarques nouvelles, par MM. de Rochefort et Dutheil.
Page 72 - Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.