Revue des deux mondesFrançois Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1833 - France |
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Popular passages
Page 234 - Le poëte berger, témoin jaloux de leurs caresses, chante ainsi : Que les deux beaux oiseaux, les colombes fidèles, Se baisent. Pour s'aimer les Dieux les firent belles. Sous leur tête mobile, un cou blanc, délicat, Se plie, et de la neige effacerait l'éclat.
Page 233 - Que ton fils orphelin n'est plus à son vieux père , Renfermé sous ton toit et fuyant la lumière, Un sombre ennui t'opprime et dévore ton sein. Sur ton siège de hêtre , ouvrage de ma main , Sourd à tes serviteurs, à tes amis eux-mêmes, Le front baissé , l'œil sec et le visage blême , Tout le jour en silence , à ton foyer assis , Tu restes pour attendre ou la mort ou ton fils. Et toi , toi , que fais-tu , seule et désespérée , De ton faon dans les fers lionne séparée...
Page 237 - Des belles voluptés la voix enchanteresse N'aurait point entraîné mon oisive jeunesse. Je n'aurais point en vers de délices trempés Et de l'art des plaisirs mollement occupés, Plein des douces fureurs d'un délire profane, Livré nue aux regards ma muse courtisane. J'aurais, jeune Romain, au sénat, aux combats, Usé pour la patrie et ma voix et mon bras...
Page 617 - Car ce sont les hommes , et non pas l'homme qui invente ; chacun arrive à son tour et à son heure , s'empare des choses connues de ses pères , les met en œuvre par des combinaisons nouvelles , puis meurt après avoir ajouté quelques parcelles à la somme des connaissances humaines, qu'il lègue à ses fils; une étoile à la voie lactée.
Page 570 - La poésie chante les sentiments de l'époque sur le beau et le vrai. Elle exprime la pensée confuse des masses d'une manière plus animée, mais non plus claire, parce qu'elle sent plus vivement cette pensée, sans la comprendre davantage. La philosophie la comprend. Si la poésie la comprenait, elle deviendrait la philosophie et disparaîtrait.
Page 609 - C'est vrai, général ; mais ma mère vieillit, et nous sommes pauvres. — Deux chansons dont je sais l'air, murmura-t-il. — Alors je suis venu à Paris dans l'espoir d'obtenir une petite place pour la nourrir à mon tour, comme elle m'a nourri jusqu'à présent.
Page 605 - ... en échange, et sous beaucoup d'autres rapports, je possédais les avantages physiques que donne une éducation agreste, c'est-à-dire que je montais tous les chevaux, que je faisais douze lieues à pied pour aller danser à un bal, que je tirais assez habilement l'épée et le pistolet, que je jouais à la paume comme SaintGeorges, et qu'à trente pas je manquais très rarement un lièvre ou un perdreau.
Page 611 - II vint à moi. — Que feronsnous de vous ? — Tout ce que vous voudrez, général. — Il faut d'abord que je sache à quoi vous êtes bon.
Page 554 - ... peuples, de siècles en siècles, en buvant ses larmes dans sa coupe, qui ne dort ni jour ni nuit, ni sur la soie, ni sur la pierre, et qui ne peut pas redescendre par le chemin qu'il a monté ! Les griffons s'assiéront, les sphinx dormiront. Toi tu n'auras plus ni siège, ni sommeil . C'est toi qui iras me demander de temple en temple sans jamais me rencontrer. C'est toi qui crieras : Où est-il? jusqu'à ce que les morts te montrent le chemin vers le jugement dernier. Quand tu me reverras,...
Page 611 - Monsieur Alexandre Dumas?... me dit-il. — Oui , général. — Êtes-vous le fils de celui qui commandait en chef l'armée des Alpes? — Oui , général. — C'était un brave. Puis-je vous être bon à quelque chose? j'en serais heureux.