cé missionaire. Il fut reçu doctenr du college Anibroisien en 1705 et huit ans après directeur collége et de la riche bibliothèque qui y est attachée. Il mourut vers 1753. On a de lui, I. Disserlatio apologetica ad vindican 1792, in-8°. II. Museum numarium Milano-Viscuntianum, Trajecti ad Rhenum, 1786, in-8°. P. Bondam eut part à cet ouvrage. III. Dionysii Catonis Disticha, meliùs digesta et ad communium quorumdam locorum, vitæque humana disciplinam accommodam Mediolano sanctorum cordata, ibid., 1778. Saxius y a mis une excellente préface. en fit re pora Gervasii et Protasii posses- +I. SAXI (Pamphile), de Modené, poète, né vers l'an 1447, quitta sa patrie de bonne heure, et passa dans une terre du Véronois, appelée Rafa. Après avoir demeuré quelques années dans cet asile solitaire, où il étudia la philosophie et la poésie, il alla s'établir à Brescia, et se fit admirer par sa vaste érudition et son talent pour improviser dans les langues italienne et latine. Sur la fin de ses jours il retourna à Modène, et ouvrit une école particulière dans sa maison. Accusé d'hérésie, il se réfugia à Lon-IV. De Studiis Mediolanensium giano en Romagne, où il mourut en septembre 1527. On a de lui; I: Brixia illustrata, poème à la Jouange de Brescia. II. Libri qua· tuor epigrammatum, Brescia 1499, où il a joint des Distiques et quelques Elégies. II. SAXI (Pierre), chanoine de l'église d'Arles, mort en 1637, s'est acquis une réputation bien fondée par plusieurs ouvrages. entre autres, I. Pontificium Arelatense sive Historia primatum Arelatensis ecclesiæ, Aix, 1629, in-4°. II. Entrée du roi (Louis XII) dans la ville d'Arles, le o octobre 1622, Avignon 1623, in-fol., recherchée à cause des faits historiques. antiquis et novis, Milan, 1729. cum I, SAXE ou SASSI (Joseph-nologica. Milan, 1756, in-4°. Antoine), né à Milan en 1673, XI. Des éditions de divers auteurs enseigna pendant quelque temps qu'il a enrichies de notes, entre les belles-lettres dans sa patrie. autres, I. De l'Historia Gela1l remplit ensuite les fonctions de rum de Jordanis ou Jornandis Actes du Concile de Pavie, de 876. III. De l'Historia Mediolanensis de Landulphe le jeune. IV. De l'Historia rerum Laudensium de Morena, etc. Muratori a inséré ces productions avec les notes de Saxi, dans sa collection Rerum Italicarum. Voy. la Storia Letteraria d'Italia, tome 3. · fut réimprimée à Bâle en 1534 par Jean Oporin, et à Franc fort-sur-le-Mein en 1567. Enfin Etienne Jean Stephanicus, historiographe du roi et professeur d'éloquence dans l'université de Sora, surpassa tous les éditeurs qui l'avoient précédé dans l'édition qu'il publia à Sora en 1644, in-folio, avec une seconde partie contenant les prolégomènes et d'abondantes notes, qui parut l'année suivante. Cet ouvrage, qui contient quelques traits fabuleux, des faits intéressans, est écrit d'un style élégant et pur. *SAXONIA(Hercule), célè bre médecin, né à Padoue en 1551, exerça sa profession à Venise avec tant de succès, qu'il obtint en peu de temps une répus tation brillante. En 1690, nommé professeur de médecine-pratique dans sa ville natale, il occupa cette chaire jusqu'à sa mort, arrivée en 1607. On mit sur son tom Herculis ossa jacent, qui nomen ab, arte me dendi SAXON, surnommé le: Grammairien, ancien historien danois, originaire de l'île deSéeland, d'où dérive le nom de Sealanicus, qu'on lui a donné dans plusieurs éditions de son ouvrage : celui de Grammairien est un titre d'honneur adapté au temps où il vivoit. Il florissoit dans le douzième siècle. Il paroît qu'il s'ppliqua à la théologie, qu'il appartint au chapitre de l'archevêché de Lundens, et qu'il étoit préfet de la cathédrale de Roschild, lorsqu'Absalon, évêque de cette derpière ville, l'envoya à Paris en 1161, pour ameuer en Danemarck quelques moines de Sainte-Gene-beau cette inscription : viève, dans la vue de rétablir la discipline parmi les moines d'Eskilsco. L'abbé de Sainte-Geneviève ayant déféré à la demande de Saxon il emmena eu Danemarck, trok moines genovéfaius, qui introduisirent dans ce royaume la discipline monastique d'après la règle de saint Augustin. L'année de sa mrt doit être portée à 1208. Il avoit alors plus de 70 ans. Absalon, archevêque de Lundens, favori deWaldemar, * SAXTORPH (Matthias ), próversé particulièrement dans les fesseur à l'université de Copenha antiquités de Danemarck invita gue, médecin en chef de l'hospice Saxon, à entreprendre décrire d'accouchement de cette ville, l'histoire de sa patrie: Saxon's'en conseiller d'état et membre de acquitta de manière à mériter es plusieurs sociétés savantes, né en éloges de la postérité, et employ 1740, dans le village de Meiru, 20 ans à la rédiger. Elle n'a été pu- près Holstebro, dans le district bliće que trois cents ans après pare Ribe en Jutland, et mort à les soins de Petræus. La première Copenhague le 19 juin 1800, est édition parut à Paris en 1514. Elie autour d'un grand nombre de Ante omnes clarum sparsit in orbe suum. Et quis erit qui non doleat, morsque improba dicat? Durior heu Saxo Saxonium abripuit Il a laissé plusieurs ouvrages sur la médecine. On remarque entre : Pantheon medicinæ } autres rapFrancfort, 1603, in-folio." Dissertations sur les accouche- | écrits à l'invitation de Richardson mens de plusieurs ouvrages, dont les principaux sont : I. Observations recueillies à l'hospice le peintre. Say étoit versé dans l'astronomie bon littérateur et avoit beaucoup de goût pour la royal de la Maternité de Copen-musique et la poésie. Il a laissé hague, touchant les accouchemens quelques Sermons. naturels aisés, Sora, 1764, in-8°. Cet écrit a été traduit en alle- *II. SAY (Horace), né à Lyon, mand en 1766. C'est dans cet ou- cultiva le génie et les mathémativrage que ce médecin-accoucheur gues, et rédigea avec son frère démontra le premier la vraie posi-Jean-Baptiste SAY, la Décade phition de la tête dans les accouche-losophique, et y inséra des artimens les plus naturels et les plus cles sur les sciences, aussi proaisés. II. Plan pour les leçons fondément pensés que clairement d'accouchement avec les plan- exposés et discutés. Lors de l'exches, Copenhague, 1775, in-8°. pédition d'Egypte, il suivit le La seconde partie de ce plan ne général Cafarelli-Dufalga, et fat parut que l'année suivante. III. chef de son état-major. A l'attaAbrégé de l'art des accouche- que d'Alexandrie, Horace Say mens, Copenhague, 1773, in-8°. monta des premiers à l'assaut, et Cet ouvrage fut traduit, sous le fut un des premiers qui pénétra même titre, en allemand et en dans le corps de la place. En réislandais, avec des augmentations compense de cette action d'éclat, et une table, Copenhague et Leip- Bonaparte l'éleva sur-le-champ sick, 1789. IV. Nouvel abrégé de au grade de chef de bataillon de Part des accouchemens à l'usage génie. Par-tout Say se signala par des sages-femmes, avec des plan- son courage, en déployant en ches, Copenhague, 1790. Il en a même temps toutes les ressources paru à Leipsick deux traductions de la plus savante tactique. Ce allemandes en 1790 et 1792. V. fut lui qui construisit la forteresse des Mémoires insérés dans le de Saléhiéh, pour défendre lá Recueil de la société des sciences frontière de l'Egypte du côté dé de Copenhague. la Syrie. Nommé membre de l'institut d'Egypte, il s'occupa de plusieurs objets d'utilité, et composa différens Mémoires qui avoient pour but d'améliorer lé sort de la nouvelle colonie. Employé au siégede St.-Jean-d'Acre' il eut le bras emporté sous les murs de cette ville, et il mourut quelque temps après à Qaysarié, où il avoit été transporté. 1. SAY (Samuel), né en 1675, se voua au ministère ecelésiastique, et mourut à Londres en 1745. Il se distingua par ses vertus et sa piété. On a publié de lui, après sa mort, en un volume in-4o, deux Essais en prose sur l'harmonie, la variété et le pouvoir des nombres, qu'il avoit FIN DU TOME QUINZIÈME. |