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Geneva, 1677, in-12. ÍI. Nicolaï Lemery Cursus chymicus, Genevæ 1681, in-12. C'est à lui qu'on doit cette version latine. III. Le Chirurgien français charitable, Genève, 1683, in-8°; Lyon, 1731, in-8°. Ce précis de chirurgie ne contient rien d'intéressant.

*

nombre de Mémoires et d'Ob-1 copææ Helvetiorum specimen servations sur différens points d'histoire naturelle imprimés dans la collection de l'académie. II. L'Histoire naturelle des Insectes, en 6 volumes in-4°. On y trouve l'histoire des Chenilles, des Mouches à deux aîles et des Cousins; des Teignes, des GalleInsectes, des Mouches à quatre aîles, et surtout des Abeilles, des autres Mouches qui font du miel, des Guêpes, du Formicaleo, des Demoiselles, et de ces Mouches éphémères qui, après avoir été poissons pendant trois ans, ne vivent que peu d'heures sous la forme de mouches : enfin de ces insectes singuliers et merveilleux que nous appelons Polypes. Ce dernier de ouvrage Réaumur a été réimprimé en Hol

lande en 12 vol. in-12.

offrit

citoyen de Marseille et membre REBECQUI (F. Trophime), du département des Bouches-duRhône, fut envoyé sous l'assemblée civil à Avignon, pour y rétablir législative comme commissaire l'ordre; mandé à la barre le 8 mai 1792, il y comparut le 8 juin, répondit avec assurance de produire le tableau exact de s'honora de l'opinion que Mirasa vie politique depuis 1789, et beau avoit eue de lui. Un décret REBECCA, fille de Ba- lui ordonna de se rendre à Orthuel, demandée en mariage parléans pour y être jugé, et il se Eliezer, de la part d'Abraham vit aussitôt acquitté par l'influence pour Isaac son fils, qu'elle épousa de ceux qui avoient provoqué la étant âgée de 18 ans, en eut réunion du Comtat. Devenu, en deux fils jumeaux, Esau et Jacob. septembre suivant, membre de Durant sa grossesse, elle les sentit, la convention, il dénonça avec dit l'Ecriture, se battre dans ses courage, dès la quatrième séance, entrailles. Ayant consulté Dieu à Robespierre, comme aspirant à ce sujet, il lui fut répondu que la dictature une telle accusation les peuples qui sortiroient de ses ne pouvoit lui être pardonnée ; il deux enfans se feroient une guerre occupa, en janvier 1793, une perpétuelle, et que le puîné de- place au comité de sûreté génémeureroit victorieux. Rébecca eutrale; mais bientôt, mis hors la toujours de la prédilection pour loi par suite des jours des 31 mai Jacob, et ce fut elle qui lui sug- et 2 juin 1793, il se sauva à Margéra le moyen de tromper son seille, et s'y noya au moment où père Isaac, pour surprendre la plusieurs de ses collègues furent bénédiction due à Esau par droit exécutés à Bordeaux. d'aînesse.

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+ I. REBEL (Jean- Féri ), com* REBECQUE ( Jacques-Cons-positeur et premier violon đu roi, tant de), docteur de la faculté né à Paris en 1669, mort en 1747. de médecine de Montpellier dès l'âge de huit ans jouoit à exerça sa profession à Lausanne Saint-Germain - en- - Laie, aux dans le 17 siècle. On a de lui les opéras de la cour. Ce fut Lully ouvrages suivans: I. Medicinæ qui découvrit le talent précoce de Helvetiorum prodromus; pharma- cet enfant, et le produisit dans

l'orchestre de l'opéra, où il devint en 1714, batteur de mesure. Il est auteur de la musique de l'Opéra d'Ulysse, et de plusieurs Symphonies, entre lesquelles on distingue le Caprice qui eut un succes prodigieux. Rebel laissa une fille qui fut mariée au célèbre Lalande, et un fils, qui est le sujet de l'article suivant.

II. REBEL (François), musicien, fils du précédent, né à Paris

en 1700, et mort dans la même ville, âgé de 75 ans, fut nommé chevalier de l'ordre de Saint-Michel et surintendant de la musique

du roi. Lié intimement avec Fran

cœur, il partagea avec lui la direction de l'opéra, et la composition musicale de plusieurs ouvrages, dont les principaux sont : Pyrame et Thisbe, Scanderberg, Zélindor, Tarsis et Zélie.

château de Vintimilla. En 1626,
rentré dans les troupes de terre
il se trouva à la prise de Nice et
de Casal, où il reçut une bles-
sure grave; en 1632, il com-
manda en Flandres, une compa-.
gnie des lanciers espagnols; en
1636, ayant été envoyé auprès de
l'empereur et des princes de l'em-
pire pour solliciter des secours
de l'Allemagne, il fut nommé
par l'empereur Ferdinand II,
comte de l'empire, et dix ans
après capitaine général d'artillerie.
dans plusieurs combats contre les
Après s'être couvert de gloire
Français, il fut rappelé à Madrid:
quelque temps après il passa en
Allemagne, chargé de négocia-
tions de la plus haute importance,
dont il s'acquitta avec autant de
distinction que de talens; mais
ce fat principalement dans le
cours des 20 ans, pendant les-
quels il remplit les fonctions d'am-
bassadeur auprès du roi de Dane-
marck, Frédéric III, que Rebol-

ses connoissances. Comblé de

* REBELLO ( Ferdinand), jésuite portugais, né à Prado en 1547, et mort en 1608, fut un des premiers théologiens qui at-ledo fit connoître l'étendue de taquèrent et combattirent le probabilisme. Il enseigna pendant un grand nombre d'années, la philosophie et la théologie à Evora. On a de lui un ouvrage très-prolixe sur nos Devoirs en vers la religion, la justice et la

charité.

* REBOLLEDO ( le comte Bernardin de ), gouverneur et capitaine général du bas Palatinat, et président du conseil suprême de la guerre de Castille, né à Léon en Espagne en 1597, dès l'âge de 14 ans , passa en Italie pour servir dans la guerre contre les Turcs. Quelque temps après nommé commandant d'une galère en Sicile, il donna des preuves de courage et de talent, notamment à la prise d'Arbenga, de Onella, de Port Maurice, et du

gloire et d'honneur, il se retira à Madrid, où il mourut en 1677, à l'âge de 80 ans. Tous les ouvrages qu'il a laissés sont en vers, et lui assignent une place honorable parmi les premiers poètes espagnols de son siècle. On a de lui, 1. Mes Loisirs, 1 vol. II. La Forêt militaire et politique, i volume. III. La Foret Danoise 1 volume; poème qui offre la généalogie des rois de Danemarck. En outre il a traduit 75 Psaumes de David, les Lamentations de Jérémie et le Livre de Job. Tous ces ouvrages ont été imprimés en espagnol à Copenhague et à Anvers, en 4 volumes.

+ REBOULET (Simon), né à Avignon le 9 juin 1687, mort dans la même ville le 27 février

1752, fit de bonnes études chez | peu d'usage des Commentaires du chevalier de Folard, et des Mémoires de Feuquières. Ils renferment des particularités curieuses, et qu'on ne trouve point ailleurs. Reboulet ne devoit pas se borner à faire un long récit de nos désastres pendant la guerre de la succession d'Espagne : il falloit encore développer les cau

les jésuites de sa patrie. Il prit du goût pour cet etat, l'embrassa, et fut obligé de le quitter par défaut de santé. Alors il tourna ses études du côté de la jurisprudence, prit des degrés, se fit recevoir avocat dans l'université d'Avignon et fréquenta assidûment le barreau. Il remplissoit les fonctions d'avocat et de juge avec applauses de ces revers multipliés par lissement, lorsque des raisons les fautes des généraux. On ne de santé l'obligèrent d'abandon- doit pas sacrifier l'instruction puner l'une et l'autre professions. Il blique à la crainte de blesser la épousa en 1718 une femme ver- délicatesse de quelques particutueuse qui fit son bonheur. Peuliers. A l'égard du style de Rede temps avant sa mort, l'univer-boulet, il est ordinairement assez sité dont il étoit membre l'honora pur et assez correct. Cependant de la charge de primieier. Une il se sert quelquefois d'expresétude plus ou moins sérieuse l'oc- sions peu dignes de la majesté cupa toute sa vie; celle de l'his- de l'Histoire. Il s'assujétit trop toire lui servoit de délassement. au langage des écrivains dont il Les productions que nous avons a tiré ses matériaux. Il en résulte de lui en ce genre sont, I. L'His- une espèce de bigarrure qu'on toire des Filles de l'Enfance, 2 doit sur-tout éviter dans un ouvol. in-12, 1734. Ses anciens vrage historique. D'ailleurs cette confrères lui en fournirent les imitation presque servile, lui a Mémoires. Cet ouvrage est un beaucoup fait perdre de la vivacité peu trop satirique et trop minu-et de l'air original qui caractéritieux, quoique écrit avec art et d'une manière intéressante. Le parlement de Toulouse le condamna au feu. (Voyez JULIARD et MONDONVILLE no 1). II. Mémoires du chevalier de Forbin, 2 volum. in-12; ils sont pleins de faits curieux dont quelques-uns sont hasardés.II.Histoire de Louis XIV, en 3 vol. in-4°, et en 9 vol. in-12. Les faits y sont exposés avec assez d'exactitude et de vérité, mais quelquefois avec trop de sécheresse; en beaucoup d'endroits elle ressemble à une gazette. Il s'appesantit sur des détails peu intéressans. Il emploie trente pages pour la relation du siége d'une petite ville, et ne fait que glisser sur des intrigues de cour et de guerre qui demandoient à être développées. L'auteur a fait assez

sent son Histoire des filles de l'enfance, et ses Mémoires du chevalier de Forbin. Dans un vaste et beau sujet, comme l'Histoire de Louis XIV, on auroit souhaité plus de force, plus de chaleur, plus d'imagination, plus d'agrément. Ce qu'il y a de singulier, c'est que Reboulet a mis tout son feu et tout son esprit dans des futilités, sur la suppression d'un couvent ignoré, au lieu de le garder pour son Histoire de Louis XIV. On se plaint encore que ce prince n'y est peint que comme roi, non comme homme. Sa vie privée est sacrifiée à sa vie publique. On y trouve quelques faits altérés, parce que l'auteur écrit souvent d'après les Mémoires publiés en Hollande sur Louis XIV. Les étrangers objectent encore que

et

les succès des Français sont presque toujours exagérés, et ceux de leurs ennemis souvent réduits à rien. IV. Histoire de Clément VI, 2 vol. in-4°, supprimée à la prière du roi de Sardaigne, dont le père y étoit maltraité. Ce prince avoit persécuté les jésuites, l'ex - jésuite Reboulet ne pouvoit le peindre qu'avec des couleurs désagréables. Cette histoire est écrite d'ailleurs avec netteté et dans un assez grand détail.

de nos rois, etc. Tous ces écrits fort savans sont en latin.

* RECALCUS (Jean), médecin, né à Ferrare en 1552, et mort dans cette ville en 1645, après avoir exercé sa profession avec autant d'honneur que de talens, a laissé les ouvrages sui

vans Consultatio de lue sarmaticá; Ferrariæ, 1600, in-fol. II. De similarium corporum naturá, ibid., 1621, in-4°. III. De febre typhode tractatus; ibid., 1638, in-8°.

+ RECARÈDE Ier, roi des Visigoths en Espagne, succéda à Lenvigilde, son père, en 586. 11 remporta quelques avantages sur Gontran, près de Carcassone, abjura l'arianisme à l'exemple d'Hermenegilde, son frère, sans perdre l'amour de ses sujets ariens. Ce n'est pas le seul service qu'il leur rendit : il maintint l'harmo

REBOURS (N.le), contrôleur général des postes, dirigea longRECANATI (Jean-Baptiste), temps la Gazette du commerce.gentilhomme vénitien, et bon litIl est mort à Paris en 1776, après térateur, mort vers l'an 1740, avoir publié des Observations sur possédoit une bibliothèque choiles manuscrits de Dumarsais, sie, composée principalement de 1760, in-12, et un Mémoire sur manuscrits très-rares, qu'il légua les moyens économiques d'éclaipar son testament à la bibliotherer la ville de Paris. que de St. Marc. On a de lui, Osservazioni critiche sopra il li+ REBUFFE (Pierre), né à bro del sig. Jacopo Lenfant, intiBaillarges, à deux lieues de Mont-tolato Pogiana; Venise, 1721. pellier, en 1487, enseigna le droit avec beaucoup de réputation à Montpellier, à Toulouse, à Cahors, à Bourges et enfin à Paris. Son mérite engagea le pape Paul III à lui offrir une place d'auditeur de rote à Rome. On voulut aussi lui faire accepter une charge de conseiller, puis de président au grand conseil, et successivement une de conseiller aux parlemens de Rouen, de Toulouse, de Bor-nie entre les catholiques et les hédeaux et de Paris; il préféra le térodoxes.Regardant le commerce repos. A l'âge de 60 ans il se fit comme un des nerfs de l'état, il prêtre, et mourut à Paris le 10 protégea les Juifs, les Syriens, novembre 1557. Il possédoit le les Grecs et les autres négocians letin, le grec et l'hébreu. On a du Levant, que ceux de Narbonne, recueilli ses ouvrages en 6 vol. d'Agde, de Maguelone attiroient iu-fol., 1609 et années suivantes. dans la province. Avec un cœur Les principaux sont, I. Praxis bon, qui le portoit au bien, et un beneficiorum. II. Un Traité sur esprit éclairé qui lui indiquoit le la bulle In cæna Domini. III. Des mieux, il détruisit l'ignorance et Notes sur les Règles de la Chan- presque tous les restes de pagacellerie. IV. Des Commentaires nisme, perpétués chez les chrésur les édits et les ordonnances tiens mêmes. Le peuple, toujours

attaché aux anciennes supersti- nis prudentium, dans le Syntions, chomoit le jeudi en l'hon-tagma dissertationum philologicarum, Rotterdam, 1699, in-8°; et séparément, Leipsick, 1708, in-12. Ces ouvrages sont remarquables par leur érudition.

neur de Jupiter, et pratiquoit l'art de la divination, des augures et des horoscopes. S'il ne put pas anéantir entièrement ces coutumes, ou folles, ou superstitieuses, il les affoiblit beaucoup. Le prince, le père, le bienfaiteur de ses sujets n'entreprit aucune guerre sans nécessité; loin d'augmenter les impôts, il les diminua autant qu'il put, et les remit quelquefois en entier. Il mourut en 601. Dans le 3 concile de Tolède, les pères lui firent par re

connoissance cette acclamation : "Salut au Roi catholique ! » D'où plusieurs auteurs ont cru que les rois d'Espagne tirent en premier lieu ce titre d'honneur, renouvelé depuis pour Ferdinand

et Isabelle.

RECEVEUR (N. le), religieux et physicien, s'embarqua avec le malheureux La Peyrouse, et mourut à Botany-Bay le 17 février 1788. Le gouverneur anglais Philips a fait graver une inscription en faveur de ce savant sur une planche de cuivre attachée à l'arbre sous lequel est son tombeau.

RECHABITES. V. JONADAB.

I. RECHENBERG (Adam), théologien protestant, né à Meissen dans la Haute-Saxe en 1642, fut professeur en langues, en histoire, puis en théologie, à Léipsick, où il mourut en 1721. On a de lui, I. Des Livres de Controverse. II. Des Editions du philosophe Athénagore, des Epitres de Rolland des Maréts, de 1Obstetrix animorum du fameux docteur Richer, Leipsick, 1708, in-12; et de l'Historia nummaria scriptores, ibid., 1692, 2 vol. in-4°. III. Fundamenta religio

II. RECHENBERG (CharlesOthon), fils du précédent, né à Léipsick en 1689, et professeur en droit en 1711, fut décoré du titre de conseiller. Ses ouvrages sont, I. Institutiones Jurisprudentiæ naturalis; II. Institutiones Juris publici; III. Regulæ Juris privati. Il avait travaillé au Journal de Léipsick. Ce savant mourut en 1751, à l'âge de 62 ans.

RECORDS (Robert), médecin anglais, né à Cambridge en 1545, réunit aux connoissances de sa profession, celles des langues anciennes, et sur-tout de l'Anglo-Saxon. Il fut le premier Anglais qui écrivit sur l'algèbre. Il mourut en prison où il avoit été mis pour dettes, en 1558.

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* RECUPERO (don Alexandre), gentilhomme sicilien mort à Rome au mois d'octobre 1803, avoit quitté son pays et changé son nom pour celui d'ALEXIS MOTTA, à la suite d'une affaire fâcheuse qui lui étoit arrivée. Ce savant antiquaire, connu à Rome et dans l'Italie par sa riche collection de Médailles consulaires s'occupa pendant plus de trente ans à étudier par ce genre de médailles, les familles romaines, et les signes qui les caractérisent. C'étoit sur-tout sur les as et sur les divisions des as qu'il fit porter ses observations les plus assidues. Les seules médailles d'argent qu'il laissa à sa mort furent estimées 600 écus romains. On peut avoir une idée du travail, et du

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