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2.

Arezzo en 1626, d'une faille noble, devint premier médeciss des grands ducs de Toscane Ferdinand II et Côme III. Il travailla beaucoup au dictionnaire de l'académie de la Crusca, dont il étoit membre; mais il se si

beau Recueil de domn Alexandre, ↑ par une lettre qu'il écrivit à M. de Saint-Vincent à Aix, en 1797, insérée à cette époque dans le Magasin encyclopédique. On n'a imprimé de ses ouvrages que cette Lettre et quelques Dissertations publiées dans les Journaux litté-gnala sur-tout par ses recherches raires d'Italie. Voici le titre des dans la physique et dans l'histoire ouvrages manuscrits qu'il a laissés naturelle. L'académie des Arcaà sa mort: I. Vera assium origo, des de Rome et celle des Gelati, natura et ætas. II. Institutio de Bologne, se l'associèrent. Cet stemmatica, sive de verá stem- habile naturaliste fut trouvé mort matum præsertim romanorum dans son lit le 1er mars 1697. IL natura atque differentia. III. An- aimoit beaucoup les savans et fanales familiarum romanarum. vorisoit les jeunes gens qui vouIV. Annales gentium_historico- loient le devenir. Ona de lui,I. Des numismaticæ sive de origine Poésies italiennes. Son Voyage gentium, seu familiarum roma- de Bacchus en Toscane, Bacco in narum Dissertatio. V. Vetus Ro- Toscana, est un poème agréable, manorum numerandi modus qu'il a accompagné de notes sanunc primùm detectus. Alexandre vantes. II. D'excellens Ouvrages Recupero possédoit encore un de philosophie et d'histoire natunombre considérable de médail-relle. On imprima à Venise, en les ou tessères de plomb, sur lesquelles il a composé un ouvrage très-intéressant: il est écrit en italien.

* RECUPITO (Jules-César ) savant jésuite, né à Naples en 1579, et mort dans la même ville le 8 août 1647, a publié les ouvrages suivans: I. De Vesuviano Incendio, Neapoli, 1632, in-4°. II. De signis Prædestinationis et Reprobationis, etc. Lugduni, 1681 in-4°. III. Avviso del incendio del Vesuvio, Naples, 1635, in-8°. IV. De novo terræ motu in universa Calabria. V. De

1712, le recueil de ses OEuvresen 6 vol. in-8°; et à Naples en 1741, 6 vol. in-4°; elles sont en italien. On a imprimé séparément, I. Ses Expériences sur la génération des Animaux, Florence, 1668, in-4°; en latin, Amsterdam, 1688, 3 vol. in-12. Il y combat le faux système de la génération des insectes par la les Vipères, 1664; et en latin, pourriture. II. Observations sur 1678. III. Expériences sur les choses naturelles qu'on apporte des Indes, 1671, in-4°; en latin, à Amsterdam, 1685. Il ne s'y montre guère prévenu en faveur des remèdes étrangers. De tous les éloges de Rédi, le plus intéressant, celui qui trace le mieux les services essentiels rendus sciences et en partie à l'histoire naturelle par ce célèbre médedu collège de Merton et du châ-cin, aucun n'est plus curieux que

Deo uno Tractatus.

+. REDE (Guillaume), évêque de Chichester, en 1639, estimé le plus grand mathématicien de son temps: on lui doit la construction de la bibliothèque

teau d'Ambarley.

aux

celui qu'à publié en italien M. le comte Joseph Gorani, dont la

+I. REDI (François), né à meilleure et la plus ample édi¬

tion est celle qui parut à Sienne, en 1786, in-8°, à la suite de l'éloge de Salluste-Antoine Badini, sous ce titre: Elogi di due illustri scopritori ( auteurs de découvertes) italiani.

II. REDI (Thomas), peintre florentin, né en 1665 et mort en 1728, a orné les églises et les édifices de la Toscane, d'un grand nombre de ses tableaux qui y sont estimés.

REDICULUS (Mythol.), dieu en l'honneur duquel on bâtit une chapelle dans l'endroit d'où Annibal, lorsqu'il s'approchoit de Rome pour en faire le siége retourna sur ses pas, Le nom de ce dieu est pris du mot redire,

retourner.

de

* REDUSIO ( André) Quero dans le territoire de Trévise, a écrit une volumineuse Chronique, qui s'étend depuis la création du monde jusqu'à l'époque où il vivoit, c'est-à-dire jusqu'en 1428. Muratori, qui eut entre les mains cette Chronique, fait observer que Redusio n'avoit fait que copier, sauf quelques légers changemens, la Chronique de Ricobaldo et l'Histoire de Cortusius. Mais laissant à part tout ce qu'il étoit inutile de publier de nouveau, il n'en est pas moins vrai que Redusio est l'auteur de toute la partie qui commence à l'an 1368.

voyoit d'autres médecins, et se faisoit rendre compte de l'état où ils les trouvoient. Il fut élevé deux fois au rectorat de l'université. Il mourut en 1754, âge de 64 ans. L'archi-duchesse Marie-Elizabeth voit décoré du titre de son médegouvernante des Pays-Bas, l'acin. On a de lui, I. De Sympathid seu de Consensu partium corporis hmmani, Harlem, 1721, et Léipsick, 1762, in-12: vrage savant et qui lui fit une grande réputation. II. De Urinis tractatus duo, Louvain, 1732, et Francfort, 1761, in-8°. III. Accurata Methodus, medendi per Aphorismos proposita, Louvain, 1737, in-4, Cologne, 1767 in-4°. IV. Dissertatio medica de aquis mineralibus fontis Marimontensis, Louvain, 1740, etc.

etc.

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* REGALI (Mathieu), de Lucvivoit vers l'an 1710. On a de lui, I. Lezione circa l'uso dell' della villa col cibo acqua Lucques, 1713, H. Dialogo del d'un Accademico dall'anca inrisFosso di Lucca, e del serchio del serchio sopra la maniera moposta al Dialogo dell' arno e derna di scrivere, e di pronunAccademico oscuro (cioè Regali), ziare nella lingua toscana del Lucques, 1710. Ce dialogue est dirigé contre Donato Leonardi, dont on relève plusieurs suppositions et quelques erreurs de langue.

REESENDE. Voyez RESENDE. REGANHAC (Géraud-Valet + REGA (Henri-Joseph), doc-de), de l'académie des jeux floteur et professeur primaire de la faculté de médecine à Louvain sa patrie, s'est distingué autant par sa grande charité à secourir

les

pauvres, , que par sa science. Lorsque ses occupations ne lui laissoient pas le loisir de visiter les malades indigens, il y en

raux, né à Cahors en 1719, et mort en 1784. Sa Traduction des Odes d'Horace, précédée d'Observations critiques sur la Poésie lyrique, 1781, 2 vol. in 12, a de la verve et de l'élégance. On lui doit encore: I. Etudes lyriques d'après Horace, 1775,

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in-8°. On les lit avec intérêt, et l'auteur y fait preuve de goût. II. Lettre sur cette question L'Esprit philosophique est il plus nuisible qu'utile aux belleslettres ? 1755, in-8°.

de l'art n'osoit se charger d'élever un pont de pierre à Moulins. Régemortes parut avec son génie et son esprit observateur. Il se fit antoriser par le contrôleur général des finances, Orry, de projetter un pont de pierre pour Moulins. L'exécution de son projet fut ordonnée; elle eut lieu depuis 1753 jusqu'en 1763, et fut suivie du plus grand succès, qu'on a égale

REGELSBERGER (Christophe) ex-jésuite allemand, professeur des humanités, bon mathématicien, mort à Vienne en Autriche en 1797, est auteur d'une nouvelle édition de l'Artment obtenu, depuis cette époPoétique d'Horace, collationnée sur des manuscrits, et accompagnée d'une traduction allemande, et d'un commentaire savant et curieux.

de

que, dans d'autres endroits,
l'on a fait usage des mêmes pro-
cédés. Cet habile ingénieur a
transmis à la postérité, le détail
des moyens ingénieux qu'il a em-
ployés, dans un ouvrage qui a
pour titre : Description d'un nou-
veau pont de pierre construit sur
la rivière d'Allier à Moulins;
in-fol. Paris, 1771.

* RÉGGIO DI MODENA (Ambroise de), qui vivoit sur la fin du 15 siécle et au commence

* RÉGEMORTES ( Louis de), premier ingénieur des turcies et levées, et directeur des canaux de Loing et d'Orléans, florissoit dans le 18 siécle. C'est sur ses dessins et Sous sa direction qu'on a construit le pont actuel de Moulins, recommandable par ment du suivant, fut professeur sa beauté, et sur tout par les de belles lettres dans sa patrie difficultés qu'il fallut vaincre pour où il se distingua par son érudile fonder solidement. Pour faire tion et par sa facilité a écrire en sentir le mérite de cet ingénieur, latin. Son petit Traité de Veteil suffit de rapporter ici le peurum Intercalatione, de nonis, de succès des ponts établis pré-idibus et kalendis, intercalaricèdemment pour le passage bus, a été inséré par Sébastien l'Allier à Moulins. Un pont de Corradi dans ses Notes sur les pierre, dit d'Indre, construit avant 1676, avoit été renversé. Epîtres Familières de Cicéron, Un pont de bois, qui avoit sucimprimées à Venise 1557. En tête du lexique grec - latin de cédé au précédent, avoit eu le même sort en 1676. Un Crestone, publié à Modène en pont de 1499 on lit une lettre latine pierre appellé Guiguet, du nom d'Ambroise Reggio, qui fait conde l'auteur, qui l'avoit bâti en 1685, s'étoit écroulé en 1689. la Table des mots Latins qui noître qu'il fut le compilateur de Un troisième pont de pierre, construit avec précéde ce lexique. un soin et une exactitude dont il n'y avoit peutRÉGILIEN, (Quintus-Nonins être pas d'exemple, , par le célè- REGILLIANUS) Dace d'origine, et bre Hardouin Mansard, sur-in-parent, à ce qu'on croit, du roi tendant des bâtimens du roi, Décebale vaincu par Trajan, s'éétoit tombé le 8 novembre 1710, leva sous Valerien aux premiers avant qu'il fût décintré. Après ce emplois militaires. Il commanda dernier accident, aucun homme en chef dans l'Illyrie sous Gal

lien, et remporta en 260 des
victoires signalées dans la haute
Moesie. Les peuples, mécontens
de Gallien, l'élurent empereur.
On prétend qu'il dut en partie
son élévation au nom qu'il por-
toit. Ce nom qui, rappelle celui
de roi, parut d'un
un augure
favo-
rable à des officiers qui soupoient
ensemble, et le lendemain ils le
revêtirent de la pourpre. Régi-
lien se préparoit à marcher con-
tre les Sarmates, lorsqu'il fut tué
par ses soldats, de concert avec
les peuples d'Illyrie qui craig-
noient d'éprouver de nouveau la
cruauté de Gallien. Sa mort dut
arriver à la fin d'août 263. Ce

prince avoit du courage et de
grandes qualités.

REGILLO, Voyez PORDENON.

produisirent plusieurs poèmes allégoriques et satiriques en romane, traduits depuis en d'autres langues, où il est toujours désigné sous l'emblême de cet animal.

* II. REGINALD, (Valère) jésuite, né en Franche-Comté en 1543, mort le 14 mars 1623 enseigna la philosophie à Bordeaux et à Paris et la théologie à Dôle. On a de lui, Praxis Fori, Colonice, 1623. St. François de Sales en recommande la lecture dans son Avis aux confesseurs.

+III. REGINALD, ('Antoine) religieux dominicain mort à Toulouse en 1676. Ses principaux ouvrages sont : I. Un petit Traité Théologique sur la célèbre distinction du sens composé et du sens divisé. II. Un gros vol. De mente concilii Tridentini, circa Gratiam per se efficacem, 1706, in-folio Il s'y montre un des plus

* REGIMORTER, (Assuérus) docteur en médecine de la faculté de Leyde, se fit incorporer à celle d'Oxford le 26 mai 1656, et vint ensuite exercer sa profes-ardens défenseurs de la doctrine sion à Londres, sa patrie. On a de Jansénius, doctrine que ses de lui des Observations sur le partisans prétendent être celle de Rakitis, qui ont été jointes au St. Thomas et de St. Augustin... Traité de Glisson, sur cette ma- Voyez GIFFORD II. ladie, et qui ont paru à la Haye en 1682, in-12.

* I. RÉGINALD ou REINARD, politique très-rusé, vivoit dans le royaume d'Austrasie au ge siécle et fut conseiller de Quentibald. Exilé par son souverain, il alla, au lieu d'obéir, se mettre à couvert dans un château-fort dont il étoit le maître, et d'où il suscita au prince toutes sortes d'affaires fâcheuses armant contre lui tantôt les Français, tantôt le roi de Germanie. Cette conduite, marquée au coin de la fausseté, rendit son nom odieux. Son siècle fit sur lui différentes chansons, dans lesquelles il est appelé Vulpecula; et les siècles suivans

REGINON, abbé de Prum, de l'ordre de Saint Benoît, mort dans le monastère de St. Martin à Trèves, l'an 915, a mérité par son savoir que son nom fût consacré dans les fastes de l'église. On a de lui, Une Chronique sur l'histoire de son temps.

On la trouve dans les Historiens d'Allemagne de Pistorius. II. Un recueil des canons et de réglemens ecclésiastiques, intitulé : De Disciplinis Ecclesiasticis et de Religione Christianá. Il composa cet ouvrage à la persuasion deRatbode, archevêque de Trèves, dans la ville duquel il s'étoit retiré, après avoir été obligé de quitter son abbaye en 899. Ba

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Juze a donné en 1671, in-8° une excellente édition de ce receil, avec des notes pleines d'érudition. On conserve dans la bibliothèque de Brême, une Lettre de Reginon àRatbode sur l'institution du chant; à la suite de cette Lettre il y a une partie de l'office divin avec les notes du chant de ce temps-là.

chiridion evangeliorum lib. 8. IV. Commentaria in Joannem. V. De sacramentorum logicá, etc., etc.

RÉGIO-MONTAN. Voyez MULLER I.

+1. RÉGIS (St. Jean-François), né d'une famille noble du Languedoc, en 1596, entra chez les * I. REGIO (Jêrôme), de jésuites. Ayant demandé pluPalerme, prêtre, chapelain desieurs fois à passer chez les sauPhilippe II, et en 1574, archi-vages du Canada, il s'attacha à la diacre de l'église d'Agrigente. Conversion des hérétiques et des Peu de temps après avoir été pécheurs. Il forma plusieurs établissemens de piété dans le Lan

nommé abbé de Sainte-Lucie et grand-aumônier de Sicile, il mou-guedoc et les provinces voisines.

rut en 1589. On a de lui, I. La throbius, vel de appetitione Episcopatús ad regem catholicum Philippum II. II. Linguæ latinæ commentarium, etc.

* II.. REGIO ou RHEGINUS (Niolas de), médecin du 15 siècle, né dans la Calabre, étoit savant dans les langues. Robert, roi de Sicile, l'engagea à traduire de grec en latin quelques ouvrages de Galien. Sa version fut estimée dans le temps. Il a encore donné une Traduction de Myrepsus, dont on a une édition d'Ingolstadt, 1641, in-4°.

mourut à Louvesque, village XII le canonisa en 1736. Sa Vie du Dauphiné, en 1640. Clément a été écrite en français par le P. d'Aubenton, un vol. in-8•.

+II. RÉGIS (Pierre-Silvain), né à la Salvetat de Blanquefort, dans le comté d'Agénois, en Paris. Il alla ensuite à Toulouse, 1652, vint achever ses études à

où il établit des conférences publiques sur la nouvelle philosophie. Le jeune philosophe paravoit sur-tout le don de mettre loit avec une facilité agréable et les matières abstraites à la portée des auditeurs. L'ancienne philo

portées, lui firent une pension; «événement presque incroyable dans nos moeurs, dit Fontenelle, et qui semble appartenir à l'ancienne Grèce. » Le marquis de

* III. REGIO ou REGGIO (Vin-sophie fit bientôt place à la noucent), né d'une famille noble de velle; et les Toulousains, touPalerme, en 1544, entra dans la chés des instructions et des lucompagnie de Jésus, où il se dis-mières que Régis leur avoit aptingua par son savoir et ses vertus, Après avoir été recteur des colléde Mont-Réal, de Messine et ges de Palerme, on l'appela en Autriche, où il fut mis à la tête du collége impérial. Il revint quel-Vardes, alors exilé en Languedoc, ques années après dans sa patrie, passa de Toulouse à Montpellier où il mourut en 1614. On a de en 1671. Régis qui avoit en lui lui, I. Theses de SS. Trinitate un disciple zélé, l'y accompagna Viennæ propositæ disputationi. et y fit des conférences qui obtin11. Evangelicarum dilucidatio-rent tous les suffrages. Régis vint num lib. 8, tom. 3. III. En-à Paris en 1680, et y eut les mê

ty

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