Collection complette des oeuvres de M. de Voltaire..

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Popular passages

Page 336 - Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend pas nos rois.
Page 337 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 434 - Pour souveraine loi mettant la destinée , Du tonnerre dans l'air bravant les vains carreaux , Et nous parlant de Dieu du ton de Des Barreaux?
Page 445 - O toi qui follement fais ton Dieu du hasard , Viens me développer ce nid qu'avec tant d'art, Au même ordre toujours architecte fidèle, A l'aide de son bec maçonne l'hirondelle.
Page 381 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. Tel fut chez nous le sort du théâtre comique.
Page 336 - Que te sert de chercher les tempêtes de Mars, Pour mourir tout en vie au milieu des hasards Où la gloire te mène? Cette mort qui promet un si digne loyer N'est toujours que la mort qu'avecque moins de peine L'on trouve en son foyer.
Page 386 - Tout mortel doit ici paraître : On ne peut naître Que pour mourir. De cent maux le trépas délivre : Qui cherche à vivre Cherche à souffrir. Venez tous sur nos sombres bords : Le repos qu'on désire Ne tient son empire Que dans le séjour des morts.
Page 66 - Si l'on parcourt quelques-unes des provinces de la France, on trouve que, non-seulement plusieurs de ses terres restent en friche, qui pourraient produire des blés ou nourrir des bestiaux, mais que les terres cultivées ne rendent pas, à beaucoup près, à proportion de leur bonté, parce que le laboureur manque de moyens pour les mettre en valeur.
Page 366 - ... et de mes sens je vais briser les chaînes , Et m'ouvrir, loin d'un corps dans la fange arrêté, Les portes de la vie et de l'éternité.
Page 148 - Que la nature force à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants...

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