Histoire des Girondins, Volume 1Furne, 1848 - France |
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... voyait tomber une à une ses institutions et qui craignait un boulever- sement total , sentait par instinct que le génie d'un grand homme était la dernière force qui lui res- tait . Ce génie éteint , elle ne voyait plus que les ténèbres ...
... voyait tomber une à une ses institutions et qui craignait un boulever- sement total , sentait par instinct que le génie d'un grand homme était la dernière force qui lui res- tait . Ce génie éteint , elle ne voyait plus que les ténèbres ...
Page 42
... voyait plus que des autorités ombrageuses , des ministres imposés et M. de La Fayette , devant qui elle était obligée de composer même son visage . Ses appartements recélaient la délation . Ses serviteurs étaient ses espions 42 HISTOIRE ...
... voyait plus que des autorités ombrageuses , des ministres imposés et M. de La Fayette , devant qui elle était obligée de composer même son visage . Ses appartements recélaient la délation . Ses serviteurs étaient ses espions 42 HISTOIRE ...
Page 55
... voyait en l'observant que tous les traits de son visage , comme tout le travail de son âme , con- vergeaient sans distraction sur un seul point , avec une telle puissance qu'il n'y avait aucune déperdition de volonté dans ce caractère ...
... voyait en l'observant que tous les traits de son visage , comme tout le travail de son âme , con- vergeaient sans distraction sur un seul point , avec une telle puissance qu'il n'y avait aucune déperdition de volonté dans ce caractère ...
Page 58
... voyait partout des complots ; il les pré- venait par des crimes . Le régime soudain de liberté , auquel il n'était pas préparé , l'agitait sans le forti- fier ; il montrait tous les vices des affranchis sans avoir encore les vertus de l ...
... voyait partout des complots ; il les pré- venait par des crimes . Le régime soudain de liberté , auquel il n'était pas préparé , l'agitait sans le forti- fier ; il montrait tous les vices des affranchis sans avoir encore les vertus de l ...
Page 70
... voyait plus dans les moines que des men- diants , dans les évêques que des exacteurs . La no- blesse , amollic par une longue paix , émigrait en masse , abandonnant le roi à ses périls , et croyant à une intervention prompte et décisive ...
... voyait plus dans les moines que des men- diants , dans les évêques que des exacteurs . La no- blesse , amollic par une longue paix , émigrait en masse , abandonnant le roi à ses périls , et croyant à une intervention prompte et décisive ...
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Common terms and phrases
applaudissements armée avaient avez Bailly Barnave Bouillé Brissot C'était Camille Desmoulins Champ-de-Mars citoyens civile clergé club des Jacobins clubs cœur comte comte d'Artois comte de Fersen constitutionnel cour couronne crime culte Danton décret députés despotisme devait dévouement discours émigrés ennemis esprit eût factieux factions faiblesse famille royale fanatisme Fayette force foule garde nationale génie Gironde Girondins gloire gouvernement guerre haine institutions Jacobins jour l'aristocratie l'Assem l'Assemblée constituante l'Assemblée nationale l'émigration l'empereur l'empire l'esprit l'Europe l'homme laissait Lameth législatif liberté lois Louis XVI madame Madame de Staël mains ment ministres Mirabeau monarchie n'avait n'était nation noblesse officiers paroles passion patrie patriotes pensée Pétion peuple philosophie politique populaire portait pouvait pouvoir prêtres prince Prusse publique puissance qu'un raison reine religion république respect reste Révolution Robespierre rois royauté s'était Sainte-Menehould sang secret semblait sentait serait serment seul siècle Stenay tion tribune triomphe trône Tuileries tution Varennes vices voitures Voltaire voulait
Popular passages
Page 314 - Alors, et dans ce cas, Leurs dites Majestés l'empereur et le roi de Prusse sont résolues d'agir promptement, d'un mutuel accord, avec les forces nécessaires pour obtenir le but proposé et commun. En attendant, elles donneront à leurs troupes les ordres convenables pour qu'elles soient à portée de se mettre en activité.
Page 165 - France; j'ai bien reconnu, dans ce voyage, que je m'étais trompé et que c'est là l'opinion générale. — Votre Majesté at-elle quelque ordre à me donner ? — Il me semble, reprit le roi en riant, que je suis plus à vos ordres que vous n'êtes aux miens.
Page 179 - J'ai désiré, en conséquence , de quitter cette ville : ne le pouvant faire publiquement, j'ai résolu de sortir de nuit et sans suite. « Jamais mon intention n'a été de sortir du royaume : je n'ai eu aucun concert sur cet objet, ni avec les puissances étrangères, ni avec mes parens, ni avec aucun des autres Français sortis du royaume. « Je pourrais donner pour preuve de mon intention que des logemens étaient préparés à Montmédy pour me recevoir ainsi que ma famille.
Page 263 - ... de la Révolution, soient éteintes dans une réconciliation générale. Je ne parle pas de ceux qui n'ont été déterminés que par leur attachement pour moi ; pourriez-vous y voir des coupables? Quant à ceux qui, par des excès où je pourrais...
Page 263 - Sire, les représentants de la nation viennent » présenter à Votre Majesté l'acte constitutionnel qui » consacre les droits imprescriptibles du peuple » français, qui rend au trône sa vraie dignité, et » qui régénère le gouvernement de l'empire. Le roi » a reçu l'acte constitutionnel et a répondu ainsi : » Je reçois la constitution que me présente l'Assem...
Page 381 - ... l'avenir, jeune, beau, immortel dans la mémoire de la France, avec tout son enthousiasme et quelques taches déjà lavées dans son généreux sang. Tel était l'homme que' la nature avait donné aux Girondins pour chef. Il ne daigna pas l'être, bien qu'il eût l'âme et les vues d'un homme d'État ; trop insouciant pour un chef de parti, trop grand pour être le second de personne. Il fut Vergniaud. Plus glorieux qu'utile à ses amis, il ne voulut pas les conduire; il les immortalisa.
Page 313 - Prusse, ayant entendu les désirs et les représentations de Monsieur et de M. le comte d'Artois, se déclarent conjointement qu'elles regardent la situation où se trouve actuellement le roi de France comme un objet d'un intérêt commun à tous les souverains de l'Europe.
Page 12 - Il met la raison à la portée des mœurs, et les institutions en rapport avec les habitudes. Il veut un trône pour appuyer la démocratie, il veut la liberté dans les chambres, et la volonté de la nation, une et irrésistible, dans le gouvernement.
Page 191 - Aujourd'hui, messieurs, tout le monde doit sentir que l'intérêt commun est que la révolution s'arrête : ceux qui ont perdu doivent s'apercevoir qu'il est impossible de la faire rétrograder, et qu'il ne...
Page 412 - Universelle comme l'humanité, elle n'eut pas l'égoïsme de s'isoler. Elle voulut donner et non dérober. Elle voulut se répandre par le droit et non par la force. Essentiellement spiritualiste, elle n'affecta d'autre empire pour la France que l'empire volontaire de l'imitation sur l'esprit humain. » Son œuvre était prodigieuse, ses moyens nuls; tout ce que l'enthousiasme lui inspire, l'Assemblée l'entreprend et l'achève, sans roi, sans chef militaire, sans dictateur, sans armée, sans autre...