L'éducation, la famille et la société |
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Common terms and phrases
aban absolument Alletz âme AMÉdée Renée assez aura avons besoin Bible bonheur carac catholicisme cation charité Chaudes-Aigues chose chré chrétien christianisme christianisme socialiste ciété civilisation classe Cobbett cœur condition conscience conviction croyons culture démocratie devoir Dieu dire divine doctrine doit donner doute dualité éducation élèves enfants époux Ésaïe esprit famille femme force galité général guerre de religion hommes humaine idées individuelle individus instinct intel intérêts jamais l'âme l'amour l'auteur l'autre l'éducation l'égalité l'Église l'égoïsme l'enfant l'esprit l'État l'Évangile l'homme l'humanité l'in l'individualité l'instruction l'obéissance liberté livre loppement lord Chesterfield lui-même Madame Necker maître à danser mariage masse ment mieux monde morale moyen nation nationalisme nature nisme non-seulement pables panthéisme parler passions pensée personne peuple peut-être philosophie plutôt politique premier prêtre principe progrès protestantisme qu'un question raison religieux religion reste rien s'il Saint-Marc Girardin semble sens sentiment serait seul sion socialisme société sujet système tion vérité veut vrai
Popular passages
Page 213 - Un instituteur peut n'être pas savant, dans le sens le plus étendu de ce mot, mais il faut que son esprit voie de haut la science qu'il professe, qu'il en saisisse les rapports généraux et en distingue les points dominants. A une moindre élévation, l'instituteur ne saurait donner à son enseignement ni la clarté, ni l'intérêt, ni surtout la simplicité nécessaires pour attirer et fixer des esprits jeunes et vifs. J'insiste sur la simplicité; car c'est lorsqu'on est savant qu'on est le...
Page 358 - ... n'est pas un système, mais un fait, ni même un fait ordinaire et constant, mais un miracle. Que faire? il faut pourtant arriver, et pour arriver il faut partir. Quelques-uns pensent que ce n'est pas le point de départ, mais le chemin et le but qui importent ; d'autres veulent que le point de départ soit pris dans le droit, et ils ne veulent voir le droit que dans l'égalité absolue de tous et dans l'égale participation de tous au gouvernement de la société. Voilà ce qu'on appelle, par...
Page 445 - L'océan porte le navire, mais »l'océan peut l'engloutir, et l'engloutit quelquefois. La »société nous engloutit plus souvent encore; mais enfin »elle nous porte, et nous ne pouvons arriver sans être »portés par elle; car elle est semblable à...
Page 41 - Mais plus les mots jouent un rôle imporlant dans l'exercice de la pensée, plus les images reculent au loin, et plus la scène est décolorée. Le moment brillant de notre existence est celui où les images et les expressions également abondantes marchent de pair, s'appellent et se répondent avec facilité en offrant une heureuse harmonie. Quand il n'en est plus ainsi, quand les tableaux viennent à s'effacer et les sentiments qu'ils...
Page 199 - La morale n'est pas toute en formules; la morale, dans les commencements, est aussi bonne à supposer qu'à enseigner; il importe autant de donner à l'enfant le préjugé du bien que de lui en présenter la règle ; il ya un bon goût en morale comme en tout le reste ; et sans préjudice de la théorie qui aura son tour, je voudrais que l'instinct prît les devants. La vérité n'est pas seulement une idée qu'il faut connaître, c'est un air qu'il faut respirer; c'est un régime qu'il faut suivre...
Page 475 - ... éternel, et réclamant des sociétés humaines le droit commun seulement, que sans doute il est tenu de réclamer, alors il fera voir ce qu'il est; à cette condition , il pourra se mesurer avec le siècle, et reprendra, du fond de son exil (car c'est ainsi qu'on appellera sa fière solitude), la direction des affaires humaines et le gouvernement de l'univers.
Page 43 - ... jamais cru, jamais compté, jamais placé au poste honorable de la confiance, situation qu'il faut toujours cacher, toujours masquer sous de vaines paroles, qui ne servent qu'à la constater. Quand on voit des peuples entiers succomber sous le poids des maux attachés à la dépréciation du langage ; quand on voit que, dans leur infortune, ils excitent à peine la pitié ; que des êtres distingués par les dons les plus brillants, les plus propres à émouvoir l'imagination des autres hommes,...
Page 29 - Malheureusement l'éducation presque entière tend à ébranler la fermeté, elle n'est le plus souvent, à vrai dire, qu'un système de moyens pour affaiblir la volonté. Persuasive et insinuante, elle l'empêche de se former, sévère et inflexible, elle la fait ployer ou la brise. Elle vise à faire contracter de bonnes habitudes, et le propre des habitudes est précisément d'obtenir des actions sans le concours de la volonté; elle tire un grand parti de l'instinct imitateur qui produit un effet...
Page 347 - Il la portait à tel point, et en même temps cette sorte de passion est si rare , qu'il est peut-être dangereux d'exposer au public, que quand il passait sur les marches du Pont-Neuf, il en prenait les bouts qui étaient moins usés, afin que le milieu, qui l'est toujours davantage, ne devînt pas trop tôt un glacis. Mais une si petite attention s'ennoblissait par son principe ; et combien ne serait-il pas à souhaiter que le bien public fût toujours aimé avec autant de superstition?
Page 29 - ... de cette qualité, la raison qu'ont les instituteurs pour ne pas en favoriser le développement est bien simple : c'est qu'ils la rencontrent sans cesse comme obstacle dans l'éducation. Tout ce qu'ils désirent donner à l'enfant, instruction, application, sagesse, générosité, bonnes manières, exige le sacrifice continuel de sa volonté. Diminuer l'énergie de cette faculté est un parti tellement commode, qu'on le prend souvent sans y songer.