French extracts for London matriculation, by W. Dodds and C. Delhavé

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1882 - 136 pages
 

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Popular passages

Page 40 - Ne serait-il pas digne de nous, messieurs, de nous unir à cet acte religieux, de participer à cet hommage rendu, à la face de l'univers, et aux droits de l'homme, et au philosophe qui a le plus contribué à en propager la conquête sur toute la terre...
Page 63 - Dordogne, presque toute couverte des bateaux qui accompagnent le mien. Au bord m'attendent gravement tous les vénérables moines en corps ; leur harangue est pleine d'éloges sublimes; ma réponse a quelque chose de grand et de doux. Cette foule immense se fend pour m'ouvrir un chemin; chacun a les yeux attentifs, pour lire dans les miens quelle sera sa destinée. Je monte ainsi...
Page 99 - ... le prince était grand, l'homme l'était davantage. Les rois ses enfants furent ses premiers sujets, les instruments de son pouvoir et les modèles de l'obéissance. Il fit d'admirables règlements; il fit plus, il les fit exécuter. Son génie se répandit sur toutes les parties de l'empire. On voit dans les lois de ce prince un esprit de prévoyance qui comprend tout, et une certaine force qui entraîne tout. Les prétextes pour éluder les devoirs sont ôtés, les négligences corrigées,...
Page 20 - ... de lait fraîchement trait. Cet arrangement fut établi de telle façon que toutes les fois que nous montions l'avenue, nous entrions chez la laitière pour la prévenir que le soir ou le lendemain elle nous verrait, et qu'elle n'oubliât point la jattée de lait.
Page 5 - Ah! Rouen ! dit-elle , Rouen! » est-ce ici que je dois mourir? » Le cardinal de Winchester et plusieurs prélats français étaient placés sur un échafaud ; les juges ecclésiastiques et séculiers sur un autre. Jeanne fut amenée devant eux. On lui fit d'abord un sermon pour lui reprocher sa rechute; elle l'entendit avec patience et grand calme. « Jeanne , va en paix ; l'Église ne peut plus te défen» dre, et te livre aux mains séculières.
Page 27 - Je vais vous conter ce que mon aïeul, ce que mon père ont fait, ce que j'ai fa moi-môme pour conduire où elles en sont la fortune et la dignité de notre famille. Je vais vous conter leurs bonnes actions, leurs fautes, leurs erreurs, tout enfin, pour vous éclairer, vous instruire et vous mettre dans la voie du bien-être et de l'honneur.
Page 52 - En ce temps-là il n'en allait pas en France comme à présent : Louis XIII régnait encore , et le cardinal de Richelieu gouvernait le royaume . De grands hommes commandaient de petites armées, et ces armées faisaient de grandes choses.
Page 56 - ... et même à la gloire. Mais je vous dirai : Parmi ceux qui soutiennent ma doctrine vous compterez tous les hommes modérés qui ne croient pas que la sagesse soit dans les extrêmes, ni que le courage de démolir ne doive jamais faire place à celui de reconstruire : vous compterez la plupart de ces énergiques citoyens qui, au commencement des...
Page 44 - ... se rattacha dans la pensée de tous à la catastrophe même, comme pour la voiler et l'amoindrir. Disons-le, parce que c'est glorieux à dire, le lendemain du jour où la France inscrivit dans son histoire ce mot nouveau et funèbre : Waterloo, elle grava dans ses fastes ce nom jeune et éclatant : Casimir Delavigne.
Page 63 - Je marche accompagné majestueusement de tous ces députés; j'arrive au port de Carenac, et j'aperçois le quai bordé de tout le peuple en foule. Deux bateaux, pleins de l'élite des bourgeois, s'avancent et en même temps je découvre que, par un stratagème galant, les troupes de ce lieu les plus aguerries...

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