Bibliothèque universelle des dames: Mélanges (t. 1: grammaire françoise, t. 2: traité de l'orthographe, t 3: traité de logique et de rhétorique françoise, etc.). Classe 3

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1789

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Popular passages

Page 59 - ... que l'épopée ne doit être qu'une tragédie, en récit. La proximité de l'événement ne lui ayant pas permis de le manier...
Page 169 - César, aidèrent beaucoup sa résolution ; et je ne sais si son naturel farouche n'alla point jusqu'à la fureur quand il déchira ses entrailles. Socrate est mort véritablement en homme sage et avec assez d'indifférence : cependant il cherchait à s'assurer de sa condition en l'autre vie et ne...
Page 81 - Céfar , c'eft de voir que le monde n'a pas encore péri dans ce combat des élémens. Quand la barque eft portée fur la croupe des flots , il voit...
Page 93 - Il n'étend plus dans les airs que des branches dépouillées , c'eft de fon bois , non de fon feuillage } qu'il couvre les lieux d'alentour. Mais quoiqu'il foit prêt à tomber fous le premier effort des vents , quoiqu'il s'élève autour de lui des forêts d'arbres verdoyans & fobuftes , c'eft encore lui feul qu'on révère.
Page 160 - C'eft de lui que nous vient cet art ingénieux, De peindre la parole, & de parler aux yeux ; Et par les traits divers des figures tracées, Donner de la couleur & du corps aux penfées.
Page 81 - ... des eaux. Tantôt les voiles font dans les nuages , & tantôt la carenne touche au fable de la mer , car toute la mafle des eaux divifée en monceaux d'écume , laiffe leur intervalle à fec. , Le Nocher tremblant a bientôt cpuifé toutes les reflburces de l'art.
Page 62 - Lucain , la fbJidite de fon fujet ôloiciu à fon génie toute liberté d'invention fabuleufe. La grandeur véritable des héros réels qu'il falloit peindre d'après nature , étoit une nouvelle difficulté. Les romains , du temps de Céfar, écoient des peribnnages bien autrement importants que Sarpédon , Diomède , Mézence , Se.
Page 77 - Il achevoit à peine, vm tourbillon rapide (I2) ébranle la poupe, rompt les cordages, enlève & fait voltiger la voile au deffus du fragile mât.
Page 167 - SE téfolur de fe donner la mort ; mais il voulur s'épargner la douleur & la précipitation. 11 fe fit ouvrir les veines ; & tantôt biffant couler fon fang , tantôt le faifunt arrêter , il s'affoibMbit impetceptiblernent.
Page 168 - Il técompenfa quelques» uns de fts efelaves ; il en punit quelques aurres ; de façon que quoique fa mort fût violente , elle conferva tous les dehors de la plus naturelle. Il ne...

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