Pascal: physicien et philosopheE. Perrin, 1885 - 282 pages |
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admire Antoine Gombaud assez Baillet Blaise Pascal Bossut Bourdelot c'était Carcavi Chevalier de Méré chose cœur coniques corps Cousin d'Aubigné démontrer Descartes Dieu dire Discours doute duc de Roannez écrit écrivait édit effet Épictète esprit Étienne Pascal eût expériences Faugère Fermat fût Galilée génie géométrie Gombaud homme horreur du vide Ibid j'ai Jacqueline Jacqueline Pascal Jésuites l'abbé l'auteur l'espace l'esprit l'homme Leibniz lettre machine arithmétique mathématiques matière subtile maximes ment Mersenne Miton Mme de Maintenon Mme de Sablé Mme Perier Mme Scarron Molinier monde Montaigne mouvement néanmoins Noël OEuvres de B OEuvres de Méré Pailleur parler Pascal lui-même Pensées de Blaise Pensées de Pascal personne pesanteur de l'air philosophie plaisir plein Poitou Port-Royal presque principes Provinciales pseudonyme puy de Dôme qu'un raison religion rien Roberval Salomon de Tultie savants science semble sens sentiment serait seulement sorte suiv tion Torricelli Traité trouve vérité vrai XVIIe siècle
Popular passages
Page 208 - Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est; qu'il se regarde comme égaré dans ce canton détourné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j'entends l'univers, il apprenne à estimer la terre, les royaumes, les villes et soi-même son juste prix.
Page xxiii - En voyant l'aveuglement et la misère de l'homme et ces contrariétés étonnantes qui se découvrent dans sa nature; et regardant tout l'univers muet, et l'homme sans lumière, abandonné à lui-même et comme égaré dans ce recoin de l'univers, sans savoir qui l'ya mis, ce qu'il y est venu faire, ce qu'il deviendra en mourant...
Page 56 - Je ne puis pardonner à Descartes ; il aurait bien voulu, dans toute sa philosophie, pouvoir se passer de Dieu, mais il n'a pu s'empêcher de lui faire donner une chiquenaude, pour mettre le monde en mouvement : après cela, il n'a plus que faire de Dieu.
Page 41 - Vous voulez aller à la foi, et vous n'en savez pas le chemin; vous voulez vous guérir de l'infidélité, et vous en demandez les remèdes : apprenez de ceux qui ont été liés comme vous, et qui parient maintenant tout leur bien; ce sont gens qui savent ce chemin que vous voudriez suivre, et guéris d'un mal dont vous voulez guérir.
Page 30 - Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. L'union qui est entre les hommes n'est fondée que sur cette mutuelle tromperie...
Page 36 - Ce chien est à moi , disaient ces pauvres enfants ; c'est là ma place au soleil : voilà le commencement et l'image de l'usurpation de toute la terre.
Page 145 - ... Tous les corps ensemble, et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions, ne valent pas le moindre mouvement de charité; cela est d'un ordre infiniment plus élevé. De tous les corps ensemble, on ne saurait en faire réussir une petite pensée : cela est impossible, et d'un autre ordre. De tous les corps et esprits , on n'en saurait tirer un mouvement de vraie charité : cela est impossible, et d'un autre ordre, surnaturel.
Page 266 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose, il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes...
Page 58 - Cela se fait par figure et mouvement, car cela est vrai. Mais de dire quels, et composer la machine, cela est ridicule; car cela est inutile, et incertain, et pénible. Et quand cela serait vrai, nous n'estimons pas que toute la philosophie vaille une heure de peine.] XCII.
Page 272 - Qu'on ne dise pas que je n'ai rien dit de nouveau: la disposition des matières est nouvelle; quand on joue à la paume, c'est une même balle dont joue l'un et l'autre, mais l'un la place mieux.