First Book in French

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Page xiv - Allons, enfants de la patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé ! Entendez-vous, dans les campagnes, Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans nos bras Égorger vos fils, vos compagnes.
Page 135 - Quand la bise fut venue: Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. «Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 135 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 208 - Voyez-vous, dirait-on, cette madame la marquise qui fait tant la glorieuse ? c'est la fille de monsieur Jourdain, qui était trop heureuse, étant petite, de jouer à la madame avec nous. Elle n'a pas toujours été si relevée que la voilà, et ses deux grands-pères vendaient du drap auprès de la porte Saint-Innocent.
Page 50 - Six. 7 Sept. 8 Huit. 9 Neuf. 10 Dix. 11 Onze. 12 Douze. 13 Treize. 14 Quatorze. 15 Quinze. 16 Seize. 17 Dix-sept. 18 Dix-huit. 19 Dix-neuf. 20 Vingt.
Page xiv - Amour sacré de la Patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs ; Liberté, liberté chérie, Combats avec tes défenseurs : Sous nos drapeaux que la victoire Accoure à tes mâles accents ; Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire...
Page 246 - Je fais ce que sa fantaisie Veut m'ordonner, Et je puis, s'il lui faut ma vie, La lui donner. Du mal qu'une amour ignorée Nous fait souffrir, J'en porte l'âme déchirée, Jusqu'à mourir.
Page xiv - Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus ; Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus ! Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre...
Page 246 - Si vous croyez que je vais dire '" Qui j'ose aimer, Je ne saurais, pour un empire, Vous la nommer. Nous allons chanter à la ronde, Si vous voulez, "• Que je l'adore, et qu'elle est blonde Comme les blés. Je fais ce que sa fantaisie Veut m'ordonner, Et je puis, s'il lui faut ma vie, ••
Page 102 - Monsieur le maréchal, lisez, je vous prie, ce petit madrigal, et voyez si vous en avez jamais vu un si impertinent : parce qu'on sait que depuis peu j'aime les vers, on m'en apporte de toutes les façons. > Le maréchal, après avoir lu, dit au roi : «Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madrigal que j'aie jamais lu.

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