Œuvres, avec sa Vie, Volume 38

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Popular passages

Page 386 - ... mais qu'il y en a beaucoup en tant que l'une représente une chose et l'autre une autre ; et même que leur cause doit être d'autant plus parfaite que ce qu'elles représentent de leur objet a plus de perfection.
Page 491 - Ces deux choses étant supposées, il est certain que l'esprit peut voir ce qu'il ya dans Dieu qui représente les êtres créés, puisque cela est très spirituel, très intelligible et très présent à l'esprit. Ainsi, l'esprit peut voir en Dieu les ouvrages de Dieu, supposé que Dieu veuille bien lui découvrir ce qu'il ya dans lui qui les représente.
Page 49 - ... cause, il ya quelque chose qui tient comme le milieu, à savoir l'essence positive d'une chose, à laquelle l'idée ou le concept de la cause efficiente se peut étendre en la même façon que nous avons coutume d'étendre en géométrie le concept d'une ligne circulaire la plus grande qu'on puisse imaginer au concept d'une ligne droite, ou le concept d'un polygone rectiligne qui a un nombre indéfini de côtés au concept du cercle.
Page 583 - ... que d'un côté j'ai une claire et distincte idée de moi-même, en tant que je suis seulement une chose qui pense et non. étendue, et que d'un autre j'ai une idée distincte du corps, en tant qu'il est seulement une chose étendue et qui ne pense...
Page 181 - ... qui composent un morceau de cire ont des figures fort différentes de celles qui composent un morceau de fer. J'appelle donc...
Page 288 - On ne peut douter que l'on ne voie les corps avec leurs propriétés par leurs idées, parce que n'étant pas intelligibles par eux-mêmes, nous ne les pouvons voir que dans l'être qui les renferme d'une manière intelligible.
Page 426 - Se que j'y ai fouvent rêvé depuis. Mais plus j'y fonge , & moins je trouve de folidité à tout ce qu'il croit avoir démontré. Je ne m'étonne pas de ce que vous dites , qu'il porte à Dieu ; car il a un certain air grand & magnifique, qui enlevé & qui éblouit: mais vous m'avouerez, que ce livre n'en feroit que plus dangereux, fi l'idée qu'il donne de Dieu n'étoit pas conforme aux vérités de l...
Page 90 - Moine, opposait à la philosophie nouvelle : «c'est, dit-il, un paradoxe ridicule, de s'imaginer que les plus anciens aient toujours été les plus savants, par cette raison que le nombre des siècles augmente la corruption générale de la nature humaine et avec elle l'aveuglement de la raison naturelle. Si cela était, il faudrait qu'il y eût avant le déluge de plus habiles médecins, de plus savants géomètres...
Page 208 - Nous voyons le soleil, les étoiles et une infinité d'objets hors de nous ; et il n'est pas vraisemblable que l'âme sorte du corps et qu'elle aille, pour ainsi dire, se promener dans les cieux pour y contempler tous ces objets. Elle ne les voit donc point par eux-mêmes...
Page 163 - L'anéantissement d'un être est pour nous inconcevable ; nous n'en avons aucun exemple dans la natur;' ; toute notre raison s'y oppose. Pourquoi forcerions-nous donc et notre imagination et notre raison, pour tirer ces êtres pensants de la condition de tous les autres êtres, qui étant une fois, ne retombent jamais dans le néant? et pourquoi craindrions-nous pour nos âmes, qui sont infiniment plus nobles que les corps, l'anéantissement que nous ne craignons pour aucun des corps3?

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