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CATALOGUED

MAR 23 1894

E. H. B.

GAZETTE MÉDICALE D'ORIENT

PRIX DE L'ABONNEMENT: Pour tous les pays, 19 Franes. par an port compris.

Les membres honoraires et Correspondants de la Société recevront la journal en payant sealement la somme de 3 fr. par an. L'abonnement est pour une année entière.

Tout ce qui concerne la Rédaction doit être adressé franc de port à M. le Secrétaire-général de la Société.

AL

Pablie Pa3 1804

LA SOCIETE IMPERIALE DE MEDECINE

PARAIT LE 1" DE CHAQUE MOIS. VIIme ANNEE.

DE CONSTANTINOPLE.

CONSTANTINOPLE, AU SIÈGE DE LA SOCIETE IMPERIALE DE MEDECINE
RUE LINARDI, N. 1, PÉRA.

1.5Bulletin: Sur les eaux rotables et la disette à Constantinople.-II. Mémoires Originaux : Relation de la peste qui a régné dans la province de Benghazi, en 1858 el 1859. (suie.) Deux observations de syphilis congénitale, précédées de quelques mots sur les

BULLETIN.

CONSTANTINOPLE, AVRIL, 1863.

TABLE DES MATIÈRES DU NUMÉRO.

doctrines les plus récentes en matière de
syphilis.-III. Société Impériale de Médecine :
Compte-rendu des Séances des 6, 15 et 20 Fé-
vrier IV Revue de la Presse: Cancer de la
Vessie -L'éla ine ou eau de goudron con-
centrée.-V. Variétés: Du secret médical à

CONSTANTINOPLE, A" AVRIL 1863.

La disette de l'eau atteint quelquefois, à Constantinople, les proportions d'une véritable calamité publique, calamité que nous avons plus particulièrement éprouvée cette année-ci avec toutes ses fâcheuses conséquences.

Au point de vue de l'industrie, de l'agriculture et surtout de l'hygiène, l'eau joue le plus grand rôle dans la vie des peuples, et c'est de son défaut ou de son abondance, de sa bonne ou de sa mauvaise qualité, que dépendent, la plupart du temps, la richesse ou la pauvreté d'un pays, et quelquefois la santé publique ou les maladies régnantes. L'eau est donc un trésor dont les gouvernements

FEUILLETON.

LE CHIRKET-I-HAIRIÉ

Influence de ce service sur la santé des passagers. La création d'un service de bateaux à vapeur, pour desservir les échelles des nombreux villages situés sur les deux rives du Bosphore, a inauguré, sans nul doute, une ère nouvelle pour le pays, et a pu évidemment contribuer au bien être et à la prospérité de ses habitants.

Les grandes distances qui se trouvent entre quelques-uns de ces villages et la capitale, étaient parcourues naguère par les carks; ces élégantes mais frèles embarcations, seul moyen de transport sur mer, luttaient avec peine, et parfois sans succès, contre la rapidité des courants et la violence des vents. Les bateaux à vapeur ont raccourci les espaces et triomphent facilement de ces obstacles. Les frais de déplacement étant aussi considérablement réduits, il y a pour tous, aujourd'hui, économie de temps et d'argent, et surtout plus de garantie pour la vie de chacun.

Habiter la campagne pendant la belle saison, n'était guère possible, avant l'organisation de ce service, que pour les familles riches; les petites bourses ne pouvaient se permettre un pareil luxe,

ON S'ABONNE :

A Constantinople au siège de
Société.

Chor: Kohler frères, libraires
Passage Oriental; et

7. H. Schimpf et Cie, au Tiki. A Paris: ches Victor Masson; ot E. Jung Treutel, Rue de Lille, 49;

A Londres: chez Trubner and Co Paternoster Row 60; et Williams et Norgtes;

Et ehez tous les principaux libraires.

PRIX: 12 FRANCS PAR AN

No 1.

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doivent rendre compte à l'humanité, et le médecin qui garderait le silence sur un sujet aussi grave manquerait à sa mission, à l'un des devoirs les plus essentiels de son ministère. C'est ainsi que l'ont compris les célébrités de la science de tous les siècles, depuis Hippocrate jusqu'à nos jours, en faisant ressortir dans leurs écrits le prix qu'ils attachaient à l'eau et à ses effets sur l'économie des sociétés.

Toutefois nous n'entendons pas, en faisant ces remarques, laisser croire à nos lecteurs que notre enthousiasme pour les précieuses qualités de l'eau, aille jusqu'à lui attribuer des vertus universelles et la guérison de toutes les maladies, comme l'ont prétendu quelques partisans du système de l'hydrothérapie; mais aussi nous n'admettrons pas les exagérations de ceux qui rapportent

à moins qu'une nécessité absolue ne les y obligeât, comme, par exemple, un changement d'air impérieusement exigé pour un malade. Aujourd'hui, presque tout le monde peut se permettre le plaisir de la villégiature et se procurer l'avantage d'aller respirer l'air si pur du Rosphore dans les nombreux sites qui sont disséminés sur ses deux rives.

L'utilité incontestable qui résulte pour la santé de ces changements d'air pendant la belle saison; la richesse et la prospérité que répand parmi les villageois cette affluence des habitants de la ville, sont de vrais avantages qu'on peut inscrire sur l'actif de ce service. Nous reporterons sur son passif une foule d'inconvénients et, parfois, de véritables dangers que peuvent courir les passagers; inconvénients et dangers dont la plupart ne doivent pas être mis sur le compte de ce mode particulier de transport, mais qui résultent évidemment de l'organisation vicieuse et malentendue du service, de l'insoucience et de l'incurie des gens chargés de son administration.

Cette administration fait publier et afficher l'itinéraire du service au commencement de chaque saison, et porte à la connaissance du public les heures des départs et des arrivées de chacun de ses bateaux. Le public doit naturellement se conformer à cet itiné

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