PHILOSOPHIQUE SUR LE PAYS OCCUPÉ PAR LES COSAQUES ANCIENNE COMMUNICATION découverte entre la Mer Caspienne DESCRIPTION des moyens employés pour préserver Tscherkask, Capitale 693706-020 XX INTRODUCTION. BEAUCOUP d'historiens, par des conjectures mal fondées, ont stellement exagéré les bouleversemens qu'a essuyés notre Globe, qu'ils ont par-là fait naître une grande quantité d'incrédules. C'est pourquoi avant d'entrer en matière sur la communication, qui a existé dans un tems bien reculé de la Mer Caspienne avec celle d'Azów et la Mer Noire, je vais tâcher premierement de dissiper les erreurs de quelques esprits systématiques, et de I mettre les faits géologiques au creuset de la vérité. Les voyages, que j'ai faits dans la Turquie Européenne, en Grèce, dans l'Albanie, en Dalmatie, dans l'Istrie, en Italie, en Allemagne, dans la Saxe, la Prusse, la Pologne, le Mecklenbourg et sur-tout en Russie, pendant l'espace de huit ans, que je me suis trouvé au Service de cette Cour, où par les différentes missions, dont je fus chargé, j'ai parcouru 30000 werstes de pays; ces voyages, dis-je, m'ont fait rencontrer des objets propres à réveiller l'imagination, des débris imposans, restés sur la surface de la Terre; j'ai donc eu lieu de re connoître l'action d'une grande quantité de fleuves, rivières et torrens; une dégradation dans les montagnes; de faire des observations sur l'Archipel, la Mer Jonienne, celle de Marmara, l'Adriatique et la Méditerranée; la Mer Baltique, la Mer Noire, celle d'Azow, et de remarquer un mouvement perpétuel dans la nature, qui tend à la destru ction du Monde que nous habitons, en même tems que la régénération d'un nouveau Monde qui va se réproduire. C'est ainsi, que je pourrois étre en état de fournir un très-gros volume d'analyses que j'ai faites, sous plusieurs rapports, et entr'autres, sur la théorie de la Terre |