Raphael et l'antiquité, Volume 2

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Vve Jules Renouard, 1864 - 4 pages
 

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Popular passages

Page 478 - Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi: J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique.
Page 28 - Mais voici un nouvel hommage qu'elle rend à son céleste illuminateur. A mesure qu'il approchait, je la voyais disparaître ; le faible croissant diminuait peu à peu ; et quand le soleil se fut montré tout entier, sa pâle et débile lumière, s'évanouissant, se perdit dans celle du grand astre qui disparaissait, dans laquelle elle fut comme absorbée.
Page 478 - J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien. Jusqu'au sombre plaisir d'un cœur mélancolique. Viens donc...
Page 331 - Tu mi fai rimembrar dove e quai era Proserpina nel tempo che perdette la madre lei, ed ella primavera ». Come si volge con le piante strette a terra ed intra sè donna che balli, e piede innanzi piede a pena mette; Volsesi in su
Page 455 - A peine je vous vois, que mes frayeurs cessées Laissent évanouir l'image du trépas, Et que je sens couler dans mes veines glacées Un je ne sais quel feu que je ne connais pas. J'ai senti de l'eStime et de la complaisance, De l'amitié, de la reconnaissance; De la compassion les chagrins innocents M'en ont fait sentir la puissance; Mais je n'ai point encor senti ce que je sens.
Page 28 - Seigneur, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie! Le soleil s'avançait, et son approche se faisait connaître par une céleste blancheur qui se répandait de tous côtés ; les étoiles étaient disparues, et la lune s'était levée avec son croissant, d'un argent si beau et si vif, que les yeux en étaient charmés.
Page 28 - On voyait bien qu'elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l'approche du soleil qui l'éclairait ; mais un petit astre cédait au grand, une petite lumière se confondait avec la grande ; et la place du croissant ne parut plus dans le ciel, où il tenait auparavant un si beau rang parmi les étoiles. Mon Dieu, lumière éternelle, c'est la figure de ce qui arrive à mon âme quand vous l'éclairez. Elle n'est illuminée que du côté que vous la voyez : partout où vos rayons ne pénètrent pas,...
Page 456 - Je le suis , ma Psyché , de toute la nature. Les rayons du soleil vous baisent trop souvent; Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent; Dès qu'il les flatte, j'en murmure : L'air même que vous respirez * Avec trop de plaisir passe par votre bouche ; Votre habit de trop près vous touche; Et, sitôt que vous soupirez , Je ne sais quoi qui m'effarouche Craint, parmi vos soupirs, des soupirs égarés.
Page 170 - I, sir. 2.) Mais ce qui a été ajouté par l'homme ne peut pas entrer en balance avec la masse de fables produite par le travail latent et continu du langage. On reconnaît...
Page 447 - Quand leur conducteur les eut quittés, ils s'assirent à l'entour de Polyphile, qui prit son cahier; et, ayant toussé pour se nettoyer la voix, il commença par ces vers : Le dieu qu'on nomme Amour n'est pas exempt d'aimer : A son flambeau quelquefois il se brûle; Et si ses traits ont eu la force d'entamer Les cœurs de Pluton et d'Hercule, II n'est pas inconvénient Qu'étant aveugle, étourdi, téméraire, II se blesse en les maniant; Je n'y vois rien qui ne se puisse faire : Témoin Psyché,...

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