Principes de littérature, Volume 5Impr. d'A. Delalain, 1824 - Literature |
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accens accent aigu aeris arran arrangement assez avons Beauzée brève c'est-à-dire cadence carac Catilina céron chant chose Cicéron Civis Romanus sum consonnes construction latine construction oratoire d'inversions Darius Denis d'Halicarnasse différence dire discours doit Dumarsais espaces espèce exemple finale Fléchier gram Grecs hémistiche idées inversions j'ai l'abbé Batteux l'accent oratoire l'arrangement des mots l'Arrangement naturel l'art l'autre l'e muet l'éloquence l'esprit l'harmonie l'objet l'orateur l'ordre analytique l'ordre grammatical l'ordre naturel l'oreille labe langue française manière ment mesure métaphysique mètres monosyllabe naïveté nature naturel des Mots nombre objets ordre parle pensée pénultième période phrase place poésie poëtes premier principe prononce prose prosodique qu'un quæ quelquefois Quintilien raison rapports régime régis régissans règle repos rhythme Rutules s'il semble sens sensibles sent sera seul simple sion sorte style substantif suit suivi syllabe longue syllabes symétrie syntaxe tantôt Térence tion Tite Live Virg Virgile Voilà voix voyelle
Popular passages
Page 151 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, se brise et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 171 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 158 - Si c'est moi qui vous l'apprends, je suis assurée que vous serez aussi touché et aussi désolé que nous le sommes ici. Cette nouvelle arriva lundi à Versailles : le roi en a été affligé...
Page 161 - N'attendez pas, messieurs, que j'ouvre ici une scène tragique, que je représente ce grand homme étendu sur ses propres trophées, que je découvre ce corps pâle et sanglant auprès duquel fume encore la foudre qui l'a frappé...
Page 160 - Déjà frémissait dans son camp l'ennemi confus et déconcerté. Déjà prenait l'essor pour se sauver dans les montagnes cet aigle, dont le vol hardi avait d'abord effrayé nos provinces.
Page 162 - Turenne meurt, tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse, la paix s'éloigne , les bonnes intentions des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la douleur et ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure immobile.
Page 172 - Je crains Dieu , dites-vous , sa vérité me touche. Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche : Du zèle de ma loi que sert de vous parer ? Par de stériles vœux pensez-vous m'honorer ? Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices ? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses ? Le sang de vos rois crie , et n'est point.écouté. Rompez , rompez tout pacte avec l'impiété ; Du milieu de mon peuple exterminez les crimes; Et vous viendrez alors m'immoler vos victimes.
Page 161 - France en suspens attendait le succès d'une entreprise qui, selon toutes les règles de la guerre, était infaillible. Hélas ! nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre.
Page 162 - L'armée en deuil est occupée à lui rendre les devoirs funèbres; et la Renommée, qui se plaît à répandre dans l'univers les accidents extraordinaires, va remplir toute l'Europe du récit glorieux de la vie de ce prince, et du triste regret de sa mort.
Page 159 - ... et aussi désolé que nous le sommes ici. Cette nouvelle arriva lundi à Versailles. Le roi en a été affligé, comme on doit l'être de la mort du plus grand capitaine et du plus honnête homme du monde.