Histoire des comédiens de la troupe de Molière

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L. Frinzine, 1886 - Acteurs - 311 pages

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Popular passages

Page 190 - Mais ma femme, toujours égale et libre dans la sienne, qui serait exempte de tout soupçon pour tout autre homme moins inquiet que je ne le suis, me laisse impitoyablement dans mes peines ; et, occupée seulement du désir de plaire en général, comme toutes les femmes, sans avoir de dessein particulier, elle rit de ma faiblesse.
Page 189 - J'y trouve à redire, je m'en plains. Cette femme, cent fois plus raisonnable que je ne le suis, veut jouir agréablement de la vie; elle va son chemin; et, assurée par son innocence, elle dédaigne de s'assujettir aux précautions que je lui demande. Je prends...
Page 69 - Je vous estime, Iris, et crois pouvoir sans crime Permettre à mon respect un aveu si charmant : II est vrai qu'à chaque moment Je songe que je vous estime. Cette agréable idée, où ma raison s'abyme.
Page 82 - J'admire l'étoile de la du Parc, qui a donné mille passions à mille gens et jamais une médiocre. Si le chevalier de Rohan l'épouse, ce sera un grand triomphe pour l'amour; il est beau pour son honneur qu'il arrive de temps en temps des choses extraordinaires dans son empire; cela le fait respecter.
Page 166 - Vous ne m'avez point donné de repos , dit Molière à l'assemblée, que je n'aie importuné le roi pour avoir l'ordre qui nous a mis tous à deux doigts de notre perte ; il est question présentement de voir ce que nous avons à faire. Hubert (i) voulait qu'on laissât toujours entrer la maison du roi , tant il appréhendait une seconde rumeur.
Page 80 - M. Racine, qui en usait si mal que d'avoir donné et fait apprendre la pièce aux autres comédiens.
Page 69 - Allez, belle marquise, allez en d'autres lieux Semer les doux périls qui naissent de vos yeux. Vous trouverez partout les âmes toutes prêtes A recevoir vos lois et grossir vos conquêtes, Et les cœurs à l'envi se jetant dans vos fers Ne feront point de vœux qui ne vous soient offerts...
Page xvii - Mais, dit-il, comme un homme n'est jamais pauvre tant qu'il a des amis, ayant Molière pour estimateur et toute la maison des Béjart pour amie, en dépit du diable, de la fortune et de tout ce peuple hébraïque, je me vis plus riche et plus content que jamais ; car ces généreuses personnes ne se contentèrent pas de m'assister comme ami, elles me voulurent traiter comme parent.
Page 1 - Qui tous les jours ont six ducats, La musique et la comédie; A cette table bien garnie, Parmi les plus friands muscats C'est moi qui soufflais la rôtie Et qui buvais plus d'hypocras.
Page 14 - Ton Hercule mourant te va rendre immortel ; Au ciel, comme en la terre, il publiera ta gloire, Et laissant ici-bas un temple à ta mémoire, Son bûcher servira pour te faire un autel.

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