Études sur la dialectique dans Platon et dans Hégel

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Librairie philosophique de Ladrange, 1861 - Logic - 395 pages
 

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Page 278 - Mais' quoi, par Jupiter ! nous persuadera-t-on si facilement que dans la réalité le mouvement, la vie, l'âme, l'intelligence ne conviennent pas à l'être absolu? que cet être ne vit ni ne pense, et qu'il demeure immobile, immuable , sans avoir part à l'auguste et sainte intelligence?
Page 237 - Je le demande, quelle ne serait pas la destinée d'un mortel à qui il serait donné de contempler le beau sans mélange, dans sa pureté et sa simplicité, non plus revêtu de chairs et de couleurs humaines, et de tous ces vains agréments condamnés à périr ; à qui il serait donné de voir face à face sous sa forme unique, la beauté divine...
Page 279 - ... vu dans son voyage à la suite de Dieu , lorsque dédaignant ce que nous appelons improprement des êtres , elle élevait ses regards vers le seul être véritable. Aussi est-il juste que la pensée du philosophe ait seule des ailes : car sa mémoire est toujours autant que possible avec les choses qui font de Dieu un véritable Dieu , en tant qu'il est avec elles.
Page 235 - Aux dernières limites du monde intellectuel, est l'idée du bien qu'on aperçoit avec peine , mais qu'on ne peut apercevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il ya de beau et de bon ; que dans le monde visible, elle produit la lumière et l'astre de qui elle vient directement ; que dans le monde invisible...
Page 232 - ... moyen pour découvrir quels sont les nombres harmoniques et ceux qui ne le sont pas, ni d'où vient entre eux cette différence.
Page 124 - Or c'est là le ressouvenir de ce que notre âme a vu dans son voyage à la suite de Dieu, lorsque, dédaignant ce que nous appelons improprement des êtres , elle élevait ses regards vers le seul être véritable. Aussi est-il juste que la pensée du philosophe ait seule des ailes ; car...
Page 160 - Je vous soutiens que vous ne pourriez jamais penser à ces formes abstraites de genres et d'espèces, si l'idée de l'infini, qui est inséparable de votre esprit, ne se joignait tout naturellement aux idées particulières que vous apercevez.
Page 237 - ... s'y élever sans cesse en passant pour ainsi dire par tous les degrés de l'échelle, d'un seul beau corps à deux, de deux à tous les autres, des beaux corps aux beaux sentiments, des beaux sentiments aux belles connaissances, jusqu'à ce que de connaissances en connaissances...
Page 94 - Il ya apparence. SOCRATE Penses-tu qu'il eût entrepris de chercher ou d'apprendre ce qu'il croyait savoir, encore qu'il ne le sût point, avant d'être parvenu à douter, et jusqu'à ce que, convaincu de son ignorance, il a désiré savoir ? MÉNON Je ne le pense pas, Socrate.
Page 9 - Philolaùs aient donnée à leurs expressions arithmétiques, ils se reconnaissaient à ce trait singulier d'avoir aperçu partout des rapports numériques , et d'avoir ramené à ces rapports l'harmonie et la beauté des choses. A ce point de vue, tout ce qu'il ya d'extraordinaire et d'étrange dans les formules pythagoriciennes disparaît aisément.

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