Oeuvres de Boileau-Despréaux: Texte de 1701, Volume 2A. Lemerre, 1875 |
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affez aifément ainfi Alcippe Allufion Apollon Arnauld Attrition auffi Auffi-toft aujourd'huy Auteur avoit beau bien-toft Boileau C'eft C'eſt ceffe celebre Cenfeurs Chapelain chofe Ciel cœur compofé confeils Cotin defauts déja Dieu difcours Docteur édition efprit eftoit eftre encens enfin Envain Epiftre eſt fage faint fameux fang fans fatire faux fçai fçais fçait fçay fecond fens feul fiecle foin foit follement font fouffrir fous fouvent François Colletet ftile fuis fuivant fujet Gilles Boileau gouft Guilleragues Heros illuftre j'ay jour jufqu'à jufte l'abbé l'Académie françaiſe l'Amour l'Equivoque laiffe loüanges loüer main maiſon mefme merite Molière Monfieur Mufe n'eft n'eſt neuf Sœurs noftre ouvrages paffer Parnaffe penfer penſée peut-eftre plaifir plufieurs plûtoft Poëme Poëte Pradon preft qu'un quoy raifon rimer Satire Satire XII ſes ſon Tantoft tefte toûjours trifte vains vante verité vertu veux viſage voftre vray yeux
Popular passages
Page 74 - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité ; A Malherbe, à Racan préférer Théophile Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
Page 42 - J'espérais adoucir la force du poison. Mais, qui l'aurait pensé? pour comble de disgrâce, Par le chaud qu'il faisait nous n'avions point de glace.
Page 64 - Je sens que mon esprit travaille de génie. Faut-il d'un froid rimeur dépeindre la manie ; Mes vers, comme un torrent, coulent sur le papier : Je rencontre à la fois Perrin et Pelletier , Bonnecorse , Pradon , Colletet , ïitreville * , Et, pour un que je veux , j'en trouve plus de mille.
Page 32 - L'habit qu'il eut sur lui fut son seul héritage, Un lit et deux placets composaient tout son bien ; Ou, pour en mieux parler, Saint-Amant n'avait rien. Mais quoi ! las de traîner une vie importune, II engagea ce rien pour chercher la fortune, Et, tout chargé de vers qu'il devait mettre au jour, Conduit d'un vain espoir, il parut à la cour 5.
Page 58 - Je pense qu'avec eux tout l'enfer est chez moi : L'un miaule en grondant comme un tigre en furie; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure.
Page 55 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
Page 143 - Et comme tes exploits , étonnant les lecteurs , Seront à peine crus sur la foi des auteurs ; Si quelque esprit malin les veut traiter de fables , On dira quelque jour, pour les rendre croyables : Boileau , qui , dans ses vers pleins de sincérité , Jadis à tout son siècle a dit la vérité , Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire , A pourtant de ce roi parlé comme l'histoire ' . ÉPITRE II. 1669. A M. L'ABBÉ DES ROCHES'.
Page 153 - Romain (') dont l'insolent passage Sur un pont en deux jours trompa tous tes efforts, Jamais rien de si grand n'a paru, sur tes. bords.
Page 69 - Voit-on les loups brigands , comme nous inhumains. Pour détrousser les loups courir les grands chemins ? Jamais , pour s'agrandir, vit-on dans sa manie Un tigre en factions partager...
Page 35 - Si je veux d'un galant dépeindre la figure, Ma plume pour rimer trouve l'abbé de Pure ' ; Si je pense exprimer un auteur sans défaut, La raison dit Virgile, et la rime Quinault".